Bernard Hubert et Nicole Mathieu
Collections : EcoPolis, volume 26
Date : 2016
Nombre de pages : 396
Résumé :
Comment appréhender les phénomènes reliant faits de nature et faits de société qui constituent la majeure partie des problèmes critiques et irrésolus contemporains ? Comment dépasser le grand partage fondateur de la modernité et surmonter la division du travail scientifique en disciplines ? Au-delà du recours devenu souvent incantatoire à l’Interdisciplinarité, l’originalité de cet ouvrage réside dans la tentative de répondre à ces questions en mêlant les acquis de la revue Natures Sciences Sociétés aux positions des courants interdisciplinaires opérant à l’échelle internationale (political ecology, Resilience Alliance, systems thinking). C’est aussi le mélange des formes prises pour ces échanges et cette confrontation tantôt autour de conférences tantôt dans des ateliers ouverts à des auteurs et courants distincts qui se découvrent et dialoguent à la fois pour saisir les parentés pouvant exister entre eux, et, au contraire, les choix alternatifs, sur lesquels ils reposent.
Ce livre est constitué de deux grandes parties. La première confronte dans leur pluralité les enjeux épistémologiques de l’interdisciplinarité contribuant ainsi à une histoire réflexive sur ses concepts et ses méthodes dans une perspective comparative et internationale. La deuxième, plus expérimentale, s’attache à analyser des pratiques interdisciplinaires portant sur des objets et problèmes divers entre natures et sociétés. Y sont privilégiés l’évaluation des démarches et les retours sur expériences. Quels rapports établir entre sciences et sociétés, entre science et action ? Autant de questions que cet ouvrage propose d’aborder, de manière réflexive et constructive. Il fait suite à un colloque de Cerisy organisé à l’automne 2013 et destiné à fêter les vingt ans de la revue Natures Sciences Sociétés et de l’association NSS-Dialogues, qui en est à l’origine.
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