Les actualités de Calenda |
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ÉditorialCette semaine, la Lettre d’OpenEdition présente les actualités de Calenda. Retrouvez les dernières annonces mises à la Une par l’équipe de Calenda et les annonces à venir, classées par catégories. Bonne lecture ! |
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À la UneParmi les dernières annonces publiées, nous avons choisi de mettre à la Une : Du trauma historique à la créativité et à l’innovation Le festival international de « Psychologie africaine » est un immense événement scientifique, culturel, pluridisciplinaire annuel autour de la thématique de l’influence des manières d’être et des savoir-faire spécifiques imprégnant la psychologie des peuples afro-descendants. Son objectif est de faire la plaidoirie auprès du grand public pour l’aménagement de la place de cette approche en matière de conceptualisation des phénomènes psychologiques et de pratique de soins de santé mentale. « Mauvais genre » : l’énergie noire du système littéraire La question de la valeur littéraire a longtemps été au cœur des débats esthétiques, et même si depuis l’instauration de l’autonomie littéraire aux XVIIe-XVIIIe siècles, le discours théorique s’est attaché à remplacer les notions de « beau » et de « bien » par des notions en apparence plus objectives telles que l’originalité, le style ou l’intention artistique, il paraît évident aujourd’hui qu’on n’est pas parvenu à séparer la beauté des logiques pragmatiques, éthiques ou idéologiques qui sous-tendent l’étude des œuvres d’art. Il se révèle donc aussi difficile d’évacuer définitivement le concept de valeur littéraire que d’aborder de front le problème de sa définition. C’est à cette aporie que nous tenterons de réfléchir en abordant, sans parti pris, la question du « mauvais » en littérature. Cinquante ans après « Le droit à la ville » : quelle actualité ? Au printemps 1968, Henri Lefebvre publiait Le Droit à La Ville. Des décennies plus tard, le droit à la ville semble une notion en vogue. Des universitaires, des acteurs publics, des mouvements citadins voire des organisations internationales comme les Nations Unies, s’emparent du concept pour en donner leur propre compréhension. Les mouvements sociaux en font un slogan qu’ils crient haut et fort pour réclamer leur place dans la ville. Certains États comme le Brésil l’inscrivent même dans leur législation. Fortement ancré dans une approche révolutionnaire, Le Droit à la ville a été presque absent des débats sociologiques sur la ville pendant plus de vingt ans. Percussions antiques Longtemps parents pauvres de la recherche sur la musique antique et très souvent relégués à la fin des catalogues d’instruments de musique, les instruments à percussion connaissent depuis quelques années un regain d’intérêt de la part du monde scientifique. Les études les plus récentes ont pourtant montré la complexité des usages de ces artefacts qui, au-delà de leur seul mécanisme sonore, sont mobilisés dans une variété de contextes (cérémonies, théâtre, domaine funéraire, offrandes votives, etc.) pour des raisons multiples. On s’intéressera plus particulièrement au cas des idiophones, mais également aux membranophones lorsque les données le permettent. Les arts du spectacle arabes au féminin Depuis la naissance du théâtre arabe moderne, la femme peine à trouver sa place au sein de cet art initié par des hommes et qui reste toujours dominé par des hommes. Il faut attendre le XXe siècle, pour que les femmes commencent à occuper d’autres fonctions que celles de comédiennes. En effet, petit à petit, bénéficiant de la démocratisation de l’éducation, les femmes commencent à investir le champ théâtral par d’autres biais. Nous souhaitons dans ce colloque donner la parole tant aux spécialistes du genre dramatique qu’aux femmes actrices de la scène théâtrale arabe : comédiennes, metteuses en scène, techniciennes, autrices, curatrices… Truquer, créer, innover. Les effets spéciaux français Les effets spéciaux sont généralement associés aux films de divertissement et aux spectaculaires blockbusters hollywoodiens. En réalité, c’est dans toute l’industrie culturelle et artistique que les effets spéciaux se déploient, y compris en France : des films intimistes aux séries télévisuelles en passant par les jeux vidéo et les spectacles de magie. À travers des approches multiples – technique, esthétique, économique, sociale – ce colloque se propose de faire dialoguer des praticiens, des magiciens et des techniciens avec des chercheurs et des théoriciens. Les connaissances négatives L’avènement de la modernité s’est accompagné d’une critique radicale de la métaphysique traditionnelle. Depuis les Lumières (notamment françaises) et plus encore avec Nietzsche et sa déconstruction des « Hinterweltler », la quête de justifications ultimes (Letztbegründungen) ou de connaissances transcendant l’immanence est devenue une entreprise largement suspecte. Si le rétablissement de systèmes métaphysiques aspirant à « expliquer tout », comme le formulait Kierkegaard avec ironie, ne semble aujourd’hui ni possible ni souhaitable, se pose toutefois la question de savoir s’il reste légitime de poser des questions métaphysiques dans l’ère post-métaphysique, et sous quelle forme. Droits des animaux et mouvement végan en Allemagne En février 2017, le ministère allemand de l’Environnement décidait de supprimer la viande des repas servis à ses convives. On estime que l’Allemagne compte cette même année environ 8 millions de végétariens et 1,3 millions de végans (qui refusent l’utilisation de tout produit animal). Il apparaît donc intéressant de s’interroger sur la question animale en Allemagne quatorze ans après le colloque de Marc Cluet consacré à « L’amour des animaux dans le monde germanique », et ce d’autant plus que ces questions agitent de plus en plus également la société française. Nous avons choisi une approche interdisciplinaire pour aborder ces questions – littérature, philosophie, histoire, sociologie, économie, etc. – car la question animale est par essence transversale. La « gamification » de la société Ce colloque consacré à la « gamification » de la société – entendue comme la transposition des éléments de la structure de jeu dans des contextes autres que de jeu – propose de réunir les chercheurs travaillant sur la « gamification » dans différents domaines : santé, éducation, citoyenneté, travail, relations sociales, pratiques de scoring appliquées aux individus (corps, sociabilité…) et à leurs pratiques (on pensera notamment aux pratiques numériques), ces domaines ne se voulant pas exhaustifs. L’enjeu consistera à éviter les pièges de la segmentation en questionnant le sens social de la « gamification » et de la banalisation de mises en forme de jeu pour des pratiques non ludiques. Les arts et les âges de la vie Cette école d’été explorera le terrain pratiquement vierge et pourtant essentiel des métamorphoses des pratiques artistiques et des modalités de l’expérience esthétique au fil des âges. Il s’agira de considérer chacun des trois grands moments qui rythment l’existence – l’enfance et l’adolescence ; l’âge adulte ; la vieillesse – de telle sorte que le premier et le troisième n’apparaissent plus comme une préparation ou une perte progressive du rapport à l’art qui serait celui de l’âge adulte, mais comme des périodes de présence à l’art, spécifiques et précieuses en elles-mêmes. Les scènes de l’humour Des matinales d’information rythmées par les billets d’humeur et les pastilles d’humour, aux émissions de télévision dans lesquelles les humoristes s’insèrent entre les chroniques et interviews, en passant par les animateur/trice·s qui se lancent dans le « seul en scène », la circulation entre les différents espaces scéniques est aujourd’hui un trait caractéristique du domaine de l’humour. On assiste en effet à l’avènement de parcours et de productions aux contours de plus en plus distendus, avec des humoristes alternant scène, internet, radio, télévision ou encore cinéma. Ce phénomène correspond à des demandes structurelles autant qu’à des logiques professionnelles. En vous remerciant de votre fidélité, |
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C’est bientôtRetrouvez toutes les annonces à venir, classées par catégories.
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