La 11ème édition de l’école d’été du GIERSA s’est déroulée du 6 au 24 mai 2019 à l’Université Laval et a réuni à Québec près d’une vingtaine de participantes et participants. L’OFQJ a permis la participation de près d’une dizaine de doctorants venus des universités françaises affiliées au Groupement pour l’Étude de la Mondialisation et du Développement GEMDEV, un groupement d’intérêt scientifique qui rassemble principalement des formations doctorales et des équipes de recherche des différentes universités et grandes écoles de la Région Île-de-France.
Cette 11ème édition était dirigée par Richard Marcoux, professeur titulaire au département de sociologie de l’Université Laval et par Pascal Kapagama, enseignant-chercheur à l’Université de Kinshasa.
Sokhna Fatou Seck-Sarr, enseignante-chercheure à l’Université Gaston Berger et stagiaire postdoctorale du GIERSA-PCBF (Programme canadien des bourses de la Francophonie) et Ribio Nzeza Bunketi, collaborateur du GIERSA et enseignant à la Faculté des Communications sociales Université Catholique du Congo, ont pu y intervenir et participer à toutes les activités.
Comme à chaque année, les autres membres du GIERSA ont été associés à ce séminaire et y sont intervenus, notamment, les professeurs de l’Université de Montréal Anne Calvès, Mamoudou Gazibo, Bob White et Charles Moumouni de l’Université Laval ainsi qu’Issiaka Mandé de l’Université du Québec à Montréal.
Les intervenants ont abordé les grands enjeux de développement en Afrique en les situant à l’intérieur de l’environnement international mouvant (colonialisme, néocolonialisme, mondialisation, etc.) ou dans le cadre des particularités locales et des processus sociaux et culturels (société civile, questions communautaires et identitaires, familles et parentèles, etc.). Consacré à l’étude des enjeux complexes, historiques et contemporains qui caractérisent les sociétés de l’Afrique subsaharienne dans leurs dimensions économiques, politiques, sociales, culturelles, démographiques, ce séminaire a privilégié une approche interdisciplinaire, suscitant des échanges et des débats constructifs aussi bien en classe…qu’en dehors des classes.
Venus avec de multiples attentes, les participants à cette 11ème édition repartent dans leurs universités respectives enrichis d’un regard québécois sur l’Afrique et sur les sociétés africaines, et avec de nouveaux outils (concepts, documentations et connaissances) pour questionner les enjeux qui traversent le continent africain.
La prochaine édition de l’École d’été se tiendra à l’Université de Montréal en mai 2020.