France
Livre
Fille, femme, autre
|
|
Publié le 2 septembre 2020
Globe
Bernardine Evaristo est une écrivaine et universitaire britannique d’origine nigériane. Avec son roman Fille, femme, autre (Globe, 2020), elle contribue à faire rentrer l’« Autre », en l’occurrence des femmes racisées et une personne non-binaire, comme des figures de premier plan dans la littérature occidentale. Elle propose ainsi un roman choral, où douze voix de 19 à 94 ans s’élèvent les unes après les autres, chapitre après chapitre, dans un rythme entrecoupé d’émotions intenses qui se dégagent des récits.
|
|
Nouvelle-Zélande
Article
Comme Kamala Harris, Jacinda Ardern
incarne une nouvelle
force féminine
|
|
Publié le 19 novembre 2020
Télérama
Premier auteur maori dont les romans furent publiés, ancien diplomate néo-zélandais à New York et à Washington, Witi Imiaera commente ici l’actualité politique de son pays. Jacinda Ardern, réélue Première ministre avec une majorité absolue lors des élections générales le 17 octobre 2020, se félicite d’avoir constitué un gouvernement« incroyablement divers », reflet de la diversité sociale et de la réconciliation post-coloniale de l’ancienne colonie britannique. Elle a notamment nommé Nanaia Mahuta, d’origine maori, ministre des Affaires étrangères.
|
|
Royaume-Uni
Livre
Modern Representations of Sub-Saharan Africa
|
|
Publié le 12 novembre 2020
Routledge
De Tarzan – présenté à Jane comme un « tueur de bêtes et d’un grand nombre d’hommes noirs » dans le roman original de E. R. Burroughs (Tarzan, seigneur de la jungle, 1912) –, à la Panthère noire – premier super-héros noir dépeint dans lescomics en 1966 –, les représentations de l’Afrique dans le monde anglophone semblent avoir considérablement évoluées depuis le démantèlement des empires coloniaux. C’est à ces représentations, ces récits et leur réception, que Lori Maguire, Susan Ball et Sébastien Lefait, tous trois professeurs d’études anglophones, consacrent cet ouvrage capital à travers de nombreuses études de cas.
|
|
|
|
France
Podcast
Bas les pattes !
|
|
Diffusé en juillet 2020
RFIDepuis trois ans, le mouvement #MeToo et sa version francophone, #BalanceTonPorc, ont permis de briser l’omerta autour des violences sexuelles subies par les femmes en Occident. Qu’en est-il dans les sociétés africaines ? C’est la question que se pose Kpénahi Traoré dans le podcast « Bas les pattes ! », et à laquelle elle tente de répondre en dix épisodes, s’appuyant sur l’intervention de chercheur.e.s et de militant.e.s, et sur le témoignage de victimes.
|
|
Guadeloupe
Festival
Monde en Vues
|
|
Du 27 novembre au 3 décembre 2020
Alliance Ciné Caraïbes
Pour sa septième édition, le festival Monde en Vues invite dix écrivain.e.s et chercheur.e.s pour prolonger le débat sur le racisme systémique, initié en France après la mort de George Floyd. Une vingtaine de films (fictions et documentaires) seront également projetés. Le festival, reporté en raison de la crise sanitaire, se tiendra du 27 novembre au 3 décembre 2020, entre Pointe-à-Pitre, Les Abymes, Le Gosier, Gourbeyre, Deshaies et Sainte-Anne.
|
|
France
Tribune
Professer le faux : il faut brûler l’histoire coloniale – sur le postcolonial (2/3)
|
|
Publié le 19 novembre 2020
AOC
Alors que les postcolonial studies et le Groupe de recherche Achac ont fait il y a un an l’objet de violentes attaques dansL’Express, Nicolas Bancel et Pascal Blanchard poursuivent la réponse qu’ils avaient initiée dans un premier article d’AOC, en révélant au grand jour les inexactitudes, délibérées ou non, qui trament l’argumentaire des auteur.e.s (Laurent Bouvet, Pierre-André Taguieff et d’autres) de cette tribune, première étape d’une mécanique qui préparait la sortie de l’ouvrage de Pierre-André Taguieff,L’Imposture décoloniale. Science imaginaire et pseudo-antiracisme(Éditions de l’Observatoire/Humensis,octobre 2020), et le récent Manifeste des 100 dans Le Monde pour entraver la liberté des chercheurs. Les deux spécialistes de l’histoire coloniale dénoncent le jeu constant entre le vrai et le faux que pratiquent les six auteurs de la tribune pour dénigrer les études postcoloniales et la recherche (qui serait, par essence, dangereuse) et pour leur dénier toute légitimité scientifique et les amalgamer à l’engagement militant des « décoloniaux ».
|
|
|
|