L’investiture officielle ce 20 janvier 2020 de Joe Biden en tant que 46e président des États-Unis est porteuse de grands espoirs pour la lutte globale contre le changement climatique et pour la diplomatie climatique. Après sa promesse de retour des États-Unis dans l’Accord de Paris sur le climat, le président Biden devra passer devant la communauté internationale un «test de crédibilité» de ses engagements et de son action, notamment par l’annonce d’une contribution climat à l’ambition renforcée par rapport à celle de 2015. Le président a mentionné la possible tenue d’une conférence climatique internationale lors de ses 100 premiers jours de mandat: l’opportunité de resserrer les rangs autour d’une ambition commune et réalisable devra être saisie.
David Levaï, chercheur associé à l’Iddri, revient sur ces différents enjeux, nationaux et internationaux, dans une chronique publiée hier dans Alternatives économiques.
Extrait de la chronique :
« Alors que Donald Trump laisse un bilan écologique désastreux, un vent de renouveau souffle sur Washington. Après quatre années d’une politique énergique et assumée visant à détricoter les acquis de l’ère Obama et à défaire les prérogatives fédérales, la nouvelle équipe qui arrive au pouvoir porte un projet ambitieux. Elle devra s’efforcer de rattraper une partie du temps perdu sur la transition bas carbone et devra répondre à de nombreuses attentes, de ses concitoyens comme de ses partenaires internationaux.
Même si Joe Biden n’était pas, au départ, le candidat le plus en pointe sur la question climatique, il a dû se mettre au niveau de ses adversaires durant la campagne des primaires démocrates, où de nombreux candidats en ont fait leur priorité, redoublant d’inventivité pour s’attirer l’électorat progressiste, favorable à un Green New Deal. […] » Lire la suite de la chronique dans Alternatives économiques (nécessite un abonnement)→