Ce livre vise à proposer un état des lieux critique du mouvement des savoirs libres au Canada depuis le tournant du millénaire. L’année 2021 marque le vingtième anniversaire de Wikipédia et le dixième anniversaire de Wikimédia Canada, l’association à but non lucratif et à vocation éducative visant à stimuler la contribution aux projets Wikimédia du pays. Ce double anniversaire témoigne de l’inscription dans la durée des projets Wikimédia et nous invite à nous questionner sur la vitalité et la spécificité du mouvement des savoirs libres au Canada.

Ce dossier a pour objectif de réunir des articles qui analysent la transnationalisation du mouvement Black Lives Matter(BLM). Les contributions seront attentives aux modalités concrètes des circulations, des appropriations et des répercussions des mobilisations liées à BLM, mais aussi aux ruptures et aux continuités historiques et politiques qu’elles impliquent et qui les expliquent. De même, les contributions présentant le rôle des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), des réseaux sociaux, notamment dans la diffusion d’images (vidéos de violences policières, de manifestations, œuvres artistiques, etc.) et le développement transnational du mouvement, seront étudiées avec attention.

Quelles opportunités et solutions existent pour imaginer, planifier et promouvoir les carrières académiques féminines nationales et internationales ? Ce quatrième atelier « Carrières académiques féminines en Afrique » sera articulé autour de deux tables rondes et une formation. La première table ronde aura pour thème le financement de la recherche. Elle réunira des personnalités du monde de la recherche ayant des expériences dans des organismes de financement. La deuxième table ronde sera consacrée au partage d’expérience de carrières. Elle réunira des femmes académiques travaillant dans différents pays d’Afrique qui échangeront notamment autour de la question des institutions d’évaluation, de l’expérience continentale et intercontinentale, de l’évolution de leur carrière au sein de l’université ou des centres de recherche auxquels elles sont affiliées.

Cet appel à contribution souhaite renouveler les regards portés sur les pratiques sportives alternatives. À rebours des approches post-modernes, c’est une réflexion autour des dynamiques de « création » et de « contestation » que cet appel invite à mettre en œuvre. Afin de comprendre l’apparition et la structuration de ces pratiques loin des cadres normatifs traditionnels, trois axes pourront être explorés : la création et le cycle de vie de ces activités ; les styles et culture(s) qui participent à délimiter le cadre de chacune ; les ruptures et les continuités qui ponctuent l’évolution de ces pratiques et qui engagent leur négociation en interne.

Différents des carnets de voyages, les carnets de notes, portfolio ou cahiers de références, dans lesquels sont dessinés toutes sortes d’ « objets » ou collés des documents de natures variées (dessins, gravures, coupures issues de diverses publications, photographies…), sont, à l’évidence, révélateurs de la démarche des artistes qui ont rassemblé là des images qui les ont séduits et dont ils souhaitent conserver la trace à des fins documentaires. L’objectif du colloque n’est pas de dresser un simple inventaire des carnets de références qui existent, mais bien plutôt d’analyser leur mode de conception ainsi que l’usage qui a pu en être fait par les artistes eux-mêmes. Pour les époques les plus anciennes, pour lesquelles les archives manquent, peut-être sera-t-il possible d’envisager la reconstitution virtuelle de probables tels carnets – ou corpus de références – au regard de la production personnelle d’un artiste.

Ancrer l’action humanitaire dans des entrelacs politiques, parfois circonstanciels, permet de penser l’humanitaireaujourd’hui. Ce numéro thématique de la revue Les Cahiers d’Outre-Mer s’intéresse aux relations entre humanitaire et politique par le biais de trois axes. Quelle que soit la phase du processus humanitaire (allant des décisions stratégiques de bailleurs aux interactions avec les populations vulnérables sur le terrain) ou le type d’acteurs impliqués (organismes onusiens, coopérations internationales, membres de la société civile, ONG internationales [ONGI] ou locales, financés par des bailleurs privés ou publics, etc.), il s’agit de s’interroger sur l’humanitaire malgré la politique et l’humanitaire en tant que politique. Des contributions d’ordre méthodologiques sont aussi attendues.