« La confiance entre les scientifiques et les différentes composantes des sociétés (société civile, puissance publique et politiques, entreprises, milieu associatif, médias etc.) se nourrit du partage de lieux et de moments d’échanges, de diversité, ainsi que d’attentes et d’engagements. Lorsque ces derniers sont sous-entendus ou mal exprimés, cela peut conduire à de la défiance ou de la méfiance réciproque. En Afrique, la tradition scientifique est récente et la culture scientifique encore peu répandue. Les recherches ont d’abord été menées par des scientifiques des pays colonisateurs, avant que des universités et des institutions nationales de recherche prennent le relai et travaillent en partenariat avec de nombreuses institutions de tous pays. »
Diplômé de l’Institut de Hautes Etudes en Administration Publique (IDHEAP) de l’Université de Lausanne et Docteur en communication verbale et non-verbale de l’Université de Yaoundé, Louis-Marie Kakdeu est enseignant-chercheur en sciences de langage et de la communication à l’Université de Maroua. Il est également Président du Cameroon Forum for Agricultural Advisory Services (CAMFAAS).
Louis-Marie Kakdeu participe à un grand nombre de projets d’appui aux services agricoles. Par exemple, il supervise pour le Cameroun le projet CAADP XP4 (Comprehensive Africa Agriculture Development Programme Ex-Pillar IV Africa Regional and Sub-regional Organisations for Agricultural Research and Innovation), et un projet visant à cartographier les pratiques d’incubation d’entreprises dans 3 pays d’Afrique subsaharienne (Cameroun, Burkina Faso et Ghana) et il a plus de douze ans d’expérience dans le conseil d’entreprises, l’intelligence économique et la prestation des services.