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| Newsletter #1 – 2 février 2022 |
| Tribune Congo Jazz Band Par le Groupe de recherche Achac  Chaque année, le Festival des Francophonies, aussi appelé Zébrures d’automnes, réunit à Limoges des artistes francophones venus des quatre coins du monde. Pendant dix jours, musiciens, danseurs, poètes, et comédiens s’expriment à travers leur art et éclairent le monde contemporain. Pour la 37e édition qui s’est tenue en 2020, Hassane Kassi Kouyaté, metteur en scène et directeur du festival, a fait appel au romancier et dramaturge Mohamed Kacimi pour co-réaliser l’excellent spectacle Congo Jazz Band. Ponctuée de dialogues puissants et de musique essentielle, la pièce plonge le spectateur au cœur de l’histoire de la colonisation de l’Afrique et plus particulièrement celle du Congo. Après avoir été accueilli à l’opéra de Limoges, Congo Jazz Band sera prochainement joué en Belgique, à Namur et Bruxelles, au mois de février 2022. Lire la tribune |
| France Rencontre Thé littéraire : ces images qui ont construit le racisme |
| Jeudi 3 janvier 2022 à 19h15 SciencesPo (Paris) et en ligne Le media indépendant Socie’tea invite Pascal Blanchard, historien et co-directeur du Groupe de recherche Achac, et Gilles Boëtsch, anthropologue et directeur de recherche émérite au CNRS, pour un échange autour de leur ouvrage Le racisme en images. Déconstruire ensemble (La Martinière, 2021). Ce livre, qui analyse près de 250 images, met en lumière les supports qui ont véhiculé la représentation de l’« Autre » comme un être inférieur, stigmatisé dans sa différence, que celle-ci soit ethnique, religieuse, culturelle ou sexuelle. Ces représentations, que les deux auteurs appellent à déconstruire, seront l’objet de la discussion, accessible aussi en visio-conférence et rediffusée par la suite en podcast. |
| France Documentaire Exterminez toutes ces brutes |
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| Disponible en replay jusqu’au 8 avril 2022 Arte Raoul Peck, réalisateur de la série documentaire « Exterminez toutes ces brutes », nous plonge dans les récits les plus sombres de l’humanité : ceux de la colonisation et de l’extermination. Il prend comme point de départ la colonisation des États-Unis, à l’origine de l’invention de la notion de race. La création de cet « Autre », de l’altérité, et son institutionnalisation, se sont incarnées à travers l’esclavage ou la colonisation et ont atteint leur paroxysme avec l’extermination du peuple juif pendant la Seconde Guerre mondiale. À travers des images et vidéos d’archives, grâce à des scènes de fiction ou d’animation, Raoul Peck fait le récit des massacres, d’un racisme exacerbé à l’heure où l’Occident clamait pourtant des valeurs humanistes et démocratiques. |
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| France Article Au Portugal, la mémoire crue du colonialisme |
| Publié le 16 janvier 2022 Mediapart Mediapart propose un résumé ainsi qu’une analyse du récit intime qu’Isabela Figueiredo, journaliste, livre dans son roman Carnet de mémoires coloniales (Chandeigne, 2021). L’auteure, qui a passé le début de sa vie au Mozambique, colonie portugaise jusqu’en 1975, nous plonge dans le récit de son enfance. Au centre de celui-ci : sa famille, notamment son père. Un homme qu’elle admire et méprise à la fois. Malgré la tendresse qu’elle lui porte, son père est un colon, il est raciste, sexiste et violent. À travers son discours, cru et dénonciateur, on découvre les schémas de domination du colonialisme portugais. À cela s’ajoute une certaine ambiguïté : l’amour et le respect qu’elle garde pour son père, cet homme qui souhaitait lui offrir une vie qu’il n’avait pu avoir. |