On 3rd March, join the Post-Colonialisms Today community as we introduce our collection of articles recovering insights from the revolutionary governments of early post-independence Africa (from the 1950s/1960s to the imposition of neoliberalism beginning in the 1970s). In today’s context, as the failures of neoliberalism around the globe become increasingly stark, this collection makes concrete and radical contributions to the search for development alternatives. Our virtual launch will include: Tetteh Hormeku-Ajei, as co-guest editor of the publication, will introduce the thesis underlying the collection: the policies and thinking of early post-independence African governments hold profound insights for contemporary struggles against neoliberalism.Jimi Adesina on the post-colonial imaginings of Léopold Sédar Senghor, Julius Nyerere, and Kwame Nkrumah, exploring their varied and overlapping approaches to socialism, pan-African unity, nationhood, economic development, epistemology, and democracy. Kareem Megahed and Omar Ghannam on efforts to industrialise Egypt’s post-independence economy, including the successes of active policy intervention such as planning and import-substitution-industrialization. Akua O. Britwum on development planning in early post-independence Ghana and Tanzania, particularly in relation to the agricultural sector, which stands in stark contrast to the contemporary neoliberal subsumption of African economies to market forces. Chafik Ben Rouine on Tunisia’s efforts to decolonise their monetary institutions in the early post-independence period to mobilise resources to facilitate their post-independence agrarian reform agenda and industrialisation plans. Sara Salem on early post-independence efforts to foster radical regional and international solidarity in an effort to reduce their dependence on foreign capital and facilitate the continent’s development. On 10th March, the authors of the special issue will host reading group discussions on their articles, allowing you to ask questions and share your reflections on the relevance of their research findings for today. You can join one of three parallel reading groups: Akua O. Britwum and Chafik Ben Rouine with Heba Khalil discuss the role of the state in planning and financing economic development, particularly in relation to the agricultural sector and women’s economic interests. Kareem Megahed and Omar Ghannam with Tetteh Hormeku-Ajei discuss strategies for pursuing industrial development in Africa, and the integration of women into this project. Jimi Adesina and Sara Salem with Adebayo Olukoshi discuss the radical thinking that framed Africa’s development in the early post-independence era (including pan-Africanism, feminism, and socialism), and how contemporary decolonial studies read and misread these experiences.Adebayo Olukoshi, as co-guest editor of the publication, will outline the value of this collection, and of initiatives like Post-Colonialisms Today, which seek to reclaim the policies and thinking of an important period in African history, when governments sought to promote autonomous development processes. Le 3 mars, rejoignez la communauté Post-Colonialismes aujourd’hui pour présenter notre collection d’articles reprenant les idées des gouvernements révolutionnaires de l’Afrique postindépendance (des années 1950/1960 à l’imposition du néolibéralisme à partir des années 1970). Dans le contexte actuel, alors que les échecs du néolibéralisme dans le monde entier deviennent de plus en plus flagrants, cette collection apporte des contributions concrètes et radicales à la recherche d’alternatives de développement. Notre lancement virtuel inclura :Tetteh Hormeku-Ajei, en tant que coéditeur de la publication, présentera la thèse qui sous-tend la collection : les politiques et la pensée des premiers gouvernements africains post-indépendance sont riches d’enseignements pour les luttes contemporaines contre le néolibéralisme.Jimi Adesina s’intéresse aux imaginaires post-coloniaux de Léopold Sédar Senghor, Julius Nyerere et Kwame Nkrumah, en explorant leurs approches variées et convergentes : socialisme, unité panafricaine, nation, développement économique, épistémologie et démocratie.Kareem Megahed et Omar Ghannam sur les efforts d’industrialisation de l’économie égyptienne après l’indépendance, y compris les succès des interventions politiques actives telles que la planification et l’industrialisation par substitution des importations.Akua O. Britwum sur la planification du développement au début de l’après-indépendance du Ghana et de la Tanzanie, en particulier en ce qui concerne le secteur agricole, ce qui contraste fortement avec la soumission néolibérale contemporaine des économies africaines aux forces du marché.Chafik Ben Rouine sur les efforts de la Tunisie pour décoloniser leurs institutions monétaires au début de la période post-indépendance afin de mobiliser des ressources pour faciliter leur programme de réforme agraire et leurs plans d’industrialisation post-indépendance.Sara Salem sur les premiers efforts déployés après l’indépendance pour encourager une solidarité régionale et internationale radicale dans le but de réduire leur dépendance vis-à-vis des capitaux étrangers et de faciliter le développement du continent. Le 10 mars, les auteurs du numéro spécial animeront un groupe de lecture sur leurs articles, ce qui vous permettra de poser des questions et de partager vos réflexions sur la pertinence des résultats de leurs recherches pour aujourd’hui. Vous pouvez rejoindre l’un des trois groupes de lecture parallèles :Akua O. Britwum et Chafik Ben Rouine avec Heba Khalil discutent du rôle de l’État dans la planification et le financement du développement économique, notamment en ce qui concerne le secteur agricole et les intérêts économiques des femmes.Kareem Megahed et Omar Ghannam avec Tetteh Hormeku-Ajei discutant des stratégies pour poursuivre le développement industriel en Afrique, et de l’intégration des femmes dans ce projet.Jimi Adesina et Sara Salem avec Adebayo Olukoshi discutent de la pensée radicale qui a encadré le développement de l’Afrique au début de l’ère post-indépendance (y compris le panafricanisme, le féminisme et le socialisme), et de la manière dont les études décoloniales contemporaines ont lu et mal lu ces expériences.Adebayo Olukoshi, en tant que co-rédacteur invité de la publication, soulignera la valeur de cette collection et d’initiatives telles que Post-Colonialisms Today, qui cherchent à récupérer les politiques et la pensée d’une période importante de l’histoire africaine, lorsque les gouvernements ont cherché à promouvoir des processus de développement autonomes. Register here / Inscrivez-vous ici Read here / Lire ici Africa Development, Volume 47, n° 1, 2022 |