408 pages • 10.99 € Même en remplaçant «art nègre» par «art primitif», le seul souci du marché de l’art demeure de satisfaire les demandes de ses consommateurs. Pour durer, il s’adapte, sans renoncer aux expropriations qui lui procurent son oxygène : peintures rupestres découpées à la tronçonneuse, manuscrits volés, etc. C’est le plus pernicieux des marchés et la plus symbolique des destructions subie par les pays du Sud, où matières premières, sources d’énergies, productions agricoles et culturelles continuent d’être drainées vers une poignée de pays riches. |
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