Mot de la direction/ A message from the Director La fin de l’année approche à grands pas et nous commençons à nous projeter vers l’année 2023 qui sera, à n’en pas douter, aussi riche que celle qui va bientôt s’achever. Pour ce faire, nous comptons notamment sur la diversité des recherches portées par les allocataires de l’UMIFRE. À ce propos, je me permets de rappeler l’échéance du 30 novembre pour répondre à notre appel à projets 2023. Par ailleurs, nous recherchons un stagiaire pour venir renforcer l’équipe durant quelques mois (stage conventionné de 3 à 6 mois). C’est également avant le 30 novembre que doivent nous parvenir les dossiers de candidature. Retrouvez la fiche de poste ici. Bonne lecture ! The end of the year is approaching rapidly and we are starting to look ahead to 2023, which will undoubtedly be as rich as the year that is about to end. To achieve this goal, we will notably rely on the diversity of the research carried out by 2023 UMIFRE grant holders. In this regard, I would like to remind you of the November 30 deadline for responding to our call for projects. We are also recruiting an intern to reinforce the team for a few months (3 to 6 months internship). Applications must also be sent before 30 November. Find the job description here. Enjoy the reading! Événements récents/ Recent events News from the Past. The Stone Age in Zimbabwe. 18 octobre 2022 | 18 October 2022 IFAS-Recherche Le colloque News from the Past. The Stone Age in Zimbabwe s’est tenu dans les locaux de l’IFAS le 18 octobre 2022. Des chercheurs et chercheuses de l’université du Zimbabwe, de l’université du Witwatersrand, de l’université de Toulouse − Jean Jaurès, de l’université du Cap et de l’université d’Algarve ont présenté les résultats de leurs travaux récents sur l’Âge de pierre au Zimbabwe. The conference News from the Past. The Stone Age in Zimbabwe was held at IFAS on 18 October 2022. Researchers from the University of Zimbabwe, the University of the Witwatersrand, the University of Toulouse − Jean Jaurès, the University of Cape Town and the University of Algarve presented the results of their recent work on the Stone Age in Zimbabwe. Léa Jobard, doctorante à l’université de Toulouse − Jean Jaurès (Laboratoire TRACES et IFAS-Recherche) Dr Jeremy Hollmann (Rock Art Research Institute) © Sophie Dulucq Weaving Histories from Below in the Global South. Needlework, Gender, and Empowerment 2-3 novembre 2022 | 2-3 November 2022 IFAS-Recherche Les 2 et 3 novembre derniers, l’IFAS-Recherche a organisé, en partenariat avec le département d’histoire de l’université du Witwatersrand, un colloque international intitulé Weaving Histories from Below in the Global South. Needlework, Gender, and Empowerment. Cet événement a rassemblé une vingtaine de chercheurs et chercheuses de plusieurs horizons disciplinaires (histoire, histoire de l’art, anthropologie, sociologie, économie) autour de la thématique des productions textiles féminines envisagées dans la longue durée. L’accent a été mis sur la place historique des femmes dans la production du patrimoine textile du Sud, s’est interrogé sur leur invisibilisation dans l’économie du secteur, mais aussi sur les formes d’expression (artistique, politique, etc.) et sur l’empowerment que ces traditions d’aiguille leur ont ouverts au cours de l’histoire. En parallèle au colloque, l’IFAS-Recherche a mis en place une exposition de pièces prêtées par le Wits Art Museum et le centre d’archives GALA Queer. On 2 and 3 November, IFAS-Research, in partnership with the Department of History at the University of the Witwatersrand, organised an international conference entitled Weaving Histories from Below in the Global South. Needlework, Gender, and Empowerment. This event brought together some twenty researchers from various disciplines (history, art history, anthropology, sociology, economics) to discuss the theme of women’s textile production over the long term. The focus was on the historical place of women in the production of the textile heritage of the South, on their invisibilisation in the economy of the sector, but also on the forms of expression (artistic, political, etc.) and empowerment that these needlework traditions have opened up to them in the course of history. In parallel to the conference, IFAS-Recherche had set up an exhibition of textile pieces loaned by Wits Art Museum and the GALA Queer Archive . Mapula Embroidery Project, 2020: Through the Eye of a Needle, November 2020. 1m x 1m, Wits Art Museum. T-shirts worn during different LGBTQI+ events and demonstrations from the 1990s to the 2000s. The white one dates back to the first ever Gay Pride in (South) Africa. Collections of GALA Queer Archive. © Sophie Dulucq Publications et appels à communications/ Publications and call for papers Appel à propositions pour le numéro spécial Multisensory performances : Sonic, haptic, and the making of urban identities in Southern Africa de la revue Anthropology Southern Africa. Ce numéro vise à rassembler les contributions d’anthropologues, de spécialistes de musique et de danse et, plus largement, de chercheurs issus de diverses disciplines de sciences humaines et sociales. L’ambition est de réfléchir aux processus de création de classes, d’identités, d’espaces et de relations urbaines par le biais de pratiques sensorielles qui combinent l’expérience du son et du toucher. Call for proposals for the special issue entitled Multisensory performances: Sonic, haptic, and the making of urban identities in Southern Africa to be published in Anthropology Southern Africa. This volume aims to bring together contributions from anthropologists, music and dance specialists and, more broadly, researchers from various disciplines in the humanities and social sciences. The ambition is to discuss the processes that contribute in the making of urban classes, identities, spaces, and relationships through sensory practices combining the experience of sound and touch. Publication du livre (u)Mzantsi Classics: Dialogues in Decolonisation from Southern Africa où Carla Bocchetti, allocataire de l’IFAS-Recherche, étudie l’impact des références classiques et du néoclassicisme dans plusieurs villes portuaires d’Afrique australe et orientale. Chapitre disponible ici. Publication of the book (u)Mzantsi Classics: Dialogues in Decolonisation from Southern Africa where IFAS-Research Fellow Carla Bocchetti examines the impact of classical references and neoclassicism in various port cities of Southern and Eastern Africa. Chapter available here. Autour de nous/ Around us L’IFAS-Recherche est partenaire depuis 2017 du projet MATOBART, soutenu par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Ce programme étudie l’art rupestre des chasseurs-collecteurs dans les Matobo Hills, région du Zimbabwe classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le projet est à la fois un chantier-école de relevé d’art rupestre et de fouilles archéologiques ; il vise à dater les peintures des grottes de Pomongwe et Bambata, ainsi qu’à étudier les changements et les filiations dans l’iconographie. À l’invitation de Camille Bourdier, codirectrice du projet, nous avons visité en novembre les deux sites étudiés par l’équipe. Voici quelques photographies de ces deux chantiers. IFAS-Research has been a partner since 2017 in the MATOBART project, supported by the Ministry of Europe and Foreign Affairs. This programme studies the rock art of hunter-gatherers in the Matobo Hills, a UNESCO World Heritage Site in Zimbabwe. The project combines rock art survey and archaeological excavations, and aims to date the paintings in the Pomongwe and Bambata caves, as well as to study changes and filiations in the iconography. At the invitation of Camille Bourdier, co-director of the project, we visited the two caves studied by the team in November. Here are some pictures of both sites. Pomongwe cave Bambata cave Two members of the team, Todini Runganga and Camille Bourdier preparing next year’s campaign at Bambata cave. Human and animal representations at Bambata cave © Sophie Dulucq & Marie Opplert Exposition | Exhibition Lancé en 2000, le Keiskamma Art Project s’est appuyé sur un groupe de femmes de Hamburg, dans la province du Cap-Oriental, pour créer de formidables œuvres d’art textiles. Ces pièces brodées contribuent à conserver la mémoire collective de cette communauté rurale, et de transfigurer l’histoire nationale sud-africaine. Deux exemples importants sont d’une part la Keiskamma tapestry (2004) et d’autre part la Democracy tapestry (2004) habituellement exposées au Parlement du Cap. La première illustre l’histoire de la colonisation, l’autre le long combat pour la démocracie. Ces deux pièces, ainsi que d’autres, sont aujourd’hui exceptionnellement visibles à Johannesbourg, à Constitution Hill, jusqu’au 24 mars 2023. Plus d’informations ici. Launched in 2000, the Keiskamma Art Project has relied on a group of women in Hamburg, Eastern Cape, to create stunning textile artworks. These embroidered pieces help to preserve the collective memory of this rural community, and to transfigure South Africa’s national history. Two important examples are the Keiskamma tapestry (2004) and the Democracy tapestry (2004), both of which are usually on display in the Cape Town Parliament. The former illustrates the history of colonisation, the latter the long struggle for democracy. These two pieces, along with others, can now be seen exceptionally in Johannesburg, at Constitution Hill, until 24 March 2023. More information here. Keiskamma tapestry (2004) 120m long. Nelson Mandela burning his pass, Democracy tapestry (2004), detail. |