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| L’ambition de l’Union européenne de parvenir à la neutralité carbone d’ici 2050 nécessite une électrification massive des usages. Cette conversion est largement amorcée : les véhicules électriques ont représenté 19 % des immatriculations françaises début 2024. Toutefois, bien que bénéfique d’un point de vue sanitaire et climatique, un véhicule électrique n’est pas pour autant neutre en carbone, par le report partiel des émissions de son utilisation vers sa phase de fabrication (notamment pour la production de la batterie). Ce billet de blog vise à présenter l’intérêt et la nécessité de développer à l’échelle européenne un outil méthodologique standardisé de mesure de la performance environnementale au stade de la conception et de la fabrication des véhicules et des batteries. Il décrit en particulier la proposition conjointe de l’Institut Mobilités en transition (IMT), Transport & Environnement (T&E) et le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) de créer un outil visant à agréger les impacts clés «hors échappements» des véhicules électriques, permettant ainsi de valoriser les produits ou les acteurs industriels à la pointe en termes de décarbonation amont et d’économie circulaire. Lire la suite |
| PUBLICATION |
| LETTRE OUVERTE Politique alimentaire : il faut se donner les moyens d’agir Charlie Brocard, Clémence Nasr, Mathieu Saujot (Iddri) et al. |
| PODCAST |
| Les marchés carbone : fonctionnement, comptabilité et intégrité environnementale On parle parfois du marché carbone, alors que que c’est une notion qui s’utilise en pluriel. Ces marchés carbone sont des systèmes, régulés ou volontaires, d’échange de carbone, sous forme de quotas, de crédits ou de certificats. Chacun de ces marchés, fondé sur l’offre et la demande, fonctionne avec ses propres règles, mais ils sont de plus en plus interconnectés. Le but est toujours de financer des activités de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Qui sont les acteurs de ces marchés ? Avec leurs transferts et ajustements, sont-ils intègres ? Y a-t-il un risque d’écoblanchiment ? Comment les pays en font-ils la comptabilité ? Matthieu Wemaëre répond aux questions de Sophie Larmoyer. Écouter le podcast |
| PROCHAINS ÉVÈNEMENTS |
| INTERVENTION À l’écoute des océans Alexandra Oliveira Pinto est l’invitée de l’émission publique «Rencontres indisciplinaires». S’inscrire 2 mai 18h30 Péniche Le Pop, 61 quai de la Seine, 75019 Paris |
| INTERVENTION Action climatique et transition énergétique Sébastien Treyer participera à cette session organisée par la Task Force 2 du T20 («Action climatique et transition énergétique»), que l’Iddri coordonne, dans le cadre du Global Solutions Summit de Berlin. S’inscrire 7 mai 14h – 14h45 European School of Management and Technology, Schloßpl. 1, 10178 Berlin, Allemagne En anglais |
| INTERVENTION De la soutenabilité à la régénération, quel modèle, quelles pratiques ? Léna Spinazzé participera à cette table ronde organisée dans le cadre du Impact Day de Sciences Po. S’inscrire 14 mai 13h30 – 20h30 Amphithéâtre Simone Veil, 28 rue des Saints-Pères, 75007, Paris |
| L’IDDRI DANS LA PRESSE |
| 30 avril, RFI avec Lola Vallejo Dégâts climatiques: où en est le Fonds pertes et préjudices ? 30 avril, REPORTERRE avec Lucien Chabason Traité mondial sur le plastique : les négociations avancent, malgré les lobbies 30 avril, LES ÉCHOS avec Sébastien Treyer et Céline Kauffmann Pour la Commission européenne, le Pacte vert doit prendre un virage industriel 26 avril, LA FRANCE AGRICOLE Les experts de l’alimentation pressent le gouvernement |
| EN BREF |
| Henri Waisman fait partie du groupe d’orientation scientifique de la Science Based Targets Initiative (SBTI) qui vise à accompagner les entreprises dans leurs efforts de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. Plus d’informations |
| VIE DE L’IDDRI |
| Mariam Fofana rejoint le programme Biodiversité de l’Iddri pour travailler notamment sur l’étude des trajectoires de développement pour l’utilisation durable de la biodiversité. |