Au moment où la pandémie de Covid-19 nous oblige à revoir les priorités pour remédier aux vulnérabilités socio-économiques qu’elle a mises en évidence, et affronter les défis environnementaux, les relations politiques, économiques, commerciales et financières entre l’Union européenne et l’Afrique sont à interroger. Le libre-échange peut-il continuer à guider ces relations comme cela l’a été jusqu’à présent ? Ne doit-on pas au contraire initier de vastes coopérations dont les objectifs contribueraient à la souveraineté alimentaire, au renforcement de filières industrielles durables et de système de protection sociale robuste, et à la lutte contre le changement climatique ?
Avec l’avènement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) soutenue et financée par l’UE, et la multiplication des accords de partenariat économique, les institutions européennes et africaines se sont engagées dans la voie de la continuité. Quelles analyses critiques peut-on en tirer ? Quelles sont et quelles devraient être les priorités stratégiques de ces relations à l’heure du renouvellement des accords de Cotonou et d’un prochain sommet UE-Afrique ?
Deuxième panel organisé dans le cadre de la préparation du colloque Amath Dansokho, 6e édition internationale du colloque de Dakar (UCAD, 26-28 janvier 2022), avec :
- Fatimah Kelleher, consultante et activiste, spécialiste des droits des femmes, de la justice sociale et économique,
- Jane Nalunga, directrice de SEATINI-Ouganda, Institut d’information et de négociations commerciales d’Afrique australe et orientale,
- Helmut Scholtz, député européen GUE/NGL, membre de la commission commerce international,
- Laurent Levard, agroéconomiste, responsable de programme – Département Alimentation et Economie rurale, GRET,
- Jean-Jacques Lumumba, fondateur du réseau panafricain de lutte contre la corruption, UNIS, RDC.
Modératrice : Chrystel Le Moing, Fondation Gabriel Péri.
En partenariat avec la Fondation Rosa Luxemburg (bureau Afrique de l’Ouest), le Parti de l’indépendance et du travail du Sénégal (PIT), le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (SUDES) et le Parti de la gauche européenne. |