Gemdev
Proposé par des Doctorants GEMDEV : Emma Tyrou (CEPN, Paris Nord), Michel Merlet (Agter) et Pablo F. Luna (Erhimor), il s’agit de la première table ronde sur le Brésil, la suivante aura lieu le 7 avril (14-16h) sur l’Algérie.
L’accaparement de terres (landgrabbing) au Brésil : perspectives historiques et enjeux contemporains
Mardi 8 mars 2022, 12h30-14h30 (heure de Paris)
Séance en langue française, en mode hybride : salle 3.10, Centre des Colloques, Campus Condorcet
Pour une participation à distance et pour recevoir les textes des intervenants, contacter : claudia.damasceno@ehess.fr
Interventions de :
– Carmen Alveal, historienne, Univ. Federal do Rio grande do Norte (en distanciel)
« L’accaparement des terres dans le Brésil colonial »
– Sergio Pereira Leite, économiste et sociologue, Univ. Federal Rural do Rio de Janeiro (en présentiel)
« Accaparement de terres, financiarisation de l’agriculture et marché de la terre au Brésil »
La table ronde est organisée par Pablo F. Luna (Erhimor), Emma Tyrou (CEPN, Paris Nord), Michel Merlet (Agter) et Claudia Damasceno (EHESS-Mondes Américains/ CRBC), dans le cadre du séminaire Foncier, villes et territoires au Brésil : histoire et historiographie. Approches régionales et perspectives transnationales, et sous les auspices de l’Erhimor/CRH et de la revue Etudes rurales.
Cette rencontre s’insère dans le Cycle de tables rondes sur l’accaparement de terres, landgrabbing et histoire foncière coloniale. Proposé par Emma Tyrou (CEPN, Paris Nord), Michel Merlet (Agter) et Pablo F. Luna (Erhimor), il s’agit de l’une des tables rondes qui seront organisées au long de l’année. Réunissant des spécialistes de différentes zones géographiques, on s’efforcera d’approcher d’une manière concrète le lien entre, d’une part, les processus coloniaux d’appropriation, d’expropriation et de réappropriation de la terre et des richesses naturelles et, d’autre part, l’accaparement contemporain des terres, souvent désigné par le terme anglo-saxon landgrabbing. Dans une optique pluridisciplinaire, ces rencontres visent au dialogue entre l’histoire rurale et agraire et les sciences sociales comme l’économie politique, la sociologie, le droit foncier rural, ainsi que naturelles, notamment l’agronomie.
La perspective historienne permettra de mieux comprendre les enjeux d’un phénomène multiforme qui se déploie de nos jours à l’échelle de la planète.
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