Pour des raisons indépendantes de notre volonté, nous sommes désolés de devoir reporter à une date ultérieure, le webinaire intitulé « Les effets des opérations d’exploitation minière à petite échelle (ASM) sur la santé humaine, l’environnement et les moyens de subsistance de la communauté ASM au Mali », initialement prévu le 1er juin à 15h.
Les effets des opérations d’exploitation minière à petite échelle (ASM) sur la santé humaine, l’environnement et les moyens de subsistance de la communauté ASM au Mali :
Cas des communes rurales de Minidian et Kaniogo (Cercle de Kangaba)
Cette étude[1] a été conduite par des chercheurs du GERSDA (Groupe d’Étude et de Recherche en Sociologie et Droit appliqué), à savoir Moussa DOUMBO (Enseignant-Chercheur en sciences économiques, FSEG/USSGB, Bamako – Mali), Alfousseyni DIAWARA (chercheur et maître assistant à la Faculté de Droit Privé de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (Mali) et Koya KONATÉ (Assistant de recherche au GERSDA, juriste – environnementaliste – de formation, vacataire à la Faculté de droit en charge de TD et d’appui aux enseignants en poste).
Ces résultats nous sont présentés par Moussa DOUMBO et Koya KONATÉ
Participer à la réunion Zoom
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ID de réunion : 968 5835 9434
Code secret : 625142
Résumé
L’orpaillage a connu une croissance considérable à partir des années 1980-1990, en raison, d’une part, des effets conjugués de la sècheresse et des programmes d’ajustement structurel et, d’autre part, de l’augmentation du prix de l’or sur le marché international. Ainsi, l’activité, quoique théoriquement encadrée par la législation minière s’est développée en marge de ses dispositions. En effet, si son organisation est régie par les règles traditionnelles, son développement a obéi à la logique du marché au fur et à mesure de l’accroissement du nombre des orpailleurs, dû à la paupérisation des populations.
Cette étude de référence est une ébauche sur les effets de l’exploitation minière à petite échelle (ASM), appelée encore exploitation artisanale, sur la santé des populations, l’environnement et les moyens de subsistance des communautés impliquées au Mali. A partir d’entretiens réalisés sur le terrain auprès des acteurs concernés, ainsi que de données recueillies auprès des services techniques, l’étude fait ressortir des conséquences tant négatives que positives de l’orpaillage, activité exercée de nos jours par une foule immense et éparse d’individus venant aussi bien des diverses localités du Mali que des pays voisins. Elle brasse hommes et femmes, enfants, jeunes, adultes et vieux, tous à la recherche de pépites d’or censées leur procurer une grande richesse. Si les outils de production évoluent du fait des progrès techniques, leur utilisation massive n’est toutefois pas gage de progrès sur la santé humaine et l’environnement. De nouveaux acteurs font leur apparition et établissent leurs règles de jeu, transformant et structurant le milieu en des zones d’activités économiques en émulation dont les contours restent toutefois imprécis. Au demeurant, l’intérêt suscité par l’orpaillage laisse présager une intensification de l’activité, ce qui nécessite un encadrement du secteur afin d’en tirer le meilleur parti.
[1] Étude menée pour la Fondation pour le Développement au Sahel (FDS) au Mali en partenariat avec le Centre d’analyse d’impact sur l’environnement (CEIA) au Ghana, le Centre du Commerce International pour le Développement (CECIDE) en Guinée Conakry dans le cadre du projet Promotion de l’exploitation minière artisanale à petite échelle en Afrique de l’Ouest, sur financement d’OSIWA (Open Society Initiative for West Africa).