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| Newsletter #4 – 26 avril 2023 |
| Tribune Chocolaté, le goût amer de la culture du cacao Samy Manga Samy Manga est écrivain, sculpteur, ethno-musicien et militant écologiste. Né au Cameroun, il est inspiré par la dynamique méditative que lui offrent les forêts camerounaises, africaines et mondiales, qui accompagnent toutes ses réflexions poétiques. Il promeut le concept littéraire de l’Écopoésie, l’Écriture en faveur de l’écologie et de la biodiversité. Par ailleurs, Samy Manga est le président fondateur de l’Association des Écopoètes du Cameroun, co-fondateur et directeur artistique de l’espace culturel ArtViv Projet à Lausanne (Suisse). Dans son dernier ouvrage Chocolaté. Le goût amer de la culture de cacao (Éditions Écosociété, 2023), il raconte à travers le parcours d’Abéna, son personnage principal, le côté sombre du cacao, symbole des rapports entre les puissantes multinationales et les pays du Sud. Lire la tribune En savoir plus |
| Conférence |
| « Colonisation & Propagande » fait escale à Joigny |
| Mardi 9 mai 2023 à 18h Salle Debussy, Joigny Dans le cadre de la commémoration de l’abolition de l’esclavage et la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité, et sur une invitation de l’association La France noire, l’exposition « Colonisation et propagande » sera visible à Joigny du 2 au 15 mai 2023. Pascal Blanchard, historien, spécialiste du « fait colonial », interviendra le 9 mai au cours d’une conférence pour présenter l’exposition et ses enjeux. Il reviendra notamment sur les images et les discours qui ont accompagné la période coloniale et décryptera les mécanismes de fabrication des messages de la propagande, qui ont produit des représentations stéréotypées des populations colonisées. |
| France Article « Relations algéro-françaises : Réunion de la commission mixte d’historiens » |
| Publié le 23 avril 2023 El Watan-dz Lors de la visite officielle du président de la République, Emmanuel Macron, en Algérie en août 2022, la constitution d’une commission mixte d’historiens algériens et français travaillant sur l’histoire de l’Algérie contemporaine a été annoncée par les deux chefs d’État. La première réunion de ce groupe de recherche s’est tenue le 19 avril et les chercheurs ont annoncé travailler en priorité sur les origines de la colonisation française en Algérie au XIXe siècle. Leur première initiative sera de dresser un inventaire des archives déposées en France et en Algérie, concernant particulièrement la conquête coloniale. Par la suite, d’autres sujets traitant du XXe siècle, notamment la guerre et la décolonisation, seront abordés. |
| France Exposition Pontarlier et Toussaint Louverture |
| Du 7 avril au 25 juin 2023 Musée de Pontarlier Pour commémorer le 220e anniversaire de la mort de Toussaint Louverture, le musée de Pontarlier propose deux expositions en lien avec ce personnage historique majeur. L’installation artistique « Black and fort, une constellation multimédia », de l’artiste contemporaine Claire Angelini, revient sur le parcours du général par le biais de photographies, dessins, tissages et vidéos – de sa vie à Haïti jusqu’à son décès au château de Joux, et interroge la mémoire coloniale. L’exposition « Toussaint Louverture, réalités et préjugés », à travers portraits et estampes issus des collections du musée consacrée à cet homme politique, invite quant à elle à réfléchir à la représentation de l’homme noir du XIXe siècle à aujourd’hui. |
| France Podcast « En Guinée portugaise et au Cap-Vert, Amilcar Cabral et la lutte pour l’indépendance » |
| Diffusé depuis le 14 avril 2023 RFI Cinquante ans après la disparition d’Amilcar Cabral, le journaliste Alain Foka retrace pour le podcast Archives d’Afrique le destin de ce combattant pour l’indépendance de la Guinée portugaise, connue aujourd’hui sous le nom de Guinée Bissau. Fondateur du Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée et du Cap-Vert, agronome, diplomate, idéologue, Amilcar Cabral souhaitait éradiquer la pauvreté et la misère par l’éducation, puis par le développement d’une agriculture et d’une paysannerie autosuffisante. Assassiné par la police politique portugaise, il n’aura jamais vécu les premières heures de l’indépendance de son pays. |
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Podcast
« Il est important d’avoir les archives pour pouvoir raconter le passé de l‘Afrique »
Publié le 5 avril
RFI
Pour donner suite à la création de la chaire de l’Unesco et de l’école des Chartes « Les Archives au service des nations et des sociétés africaines », Ribio Nzeza, directeur du département culture de l’Université Senghor à Alexandrie, revient sur la situation des archives en Afrique. Il évoque notamment la participation des institutions patrimoniales africaines à ce projet, malgré l’absence d’une politique commune sur le continent africain et espère que cette initiative permettra une meilleure connexion entre les différents acteurs.
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France
Article
« Emmanuel Macron a reçu à l’Élysée neuf anciens tirailleurs
qui s’apprêtent à rentrer au Sénégal »
Publié le 14 avril 2023
Le Monde Afrique
Le 14 avril, neuf anciens tirailleurs sénégalais ont été reçus à l’Élysée pour être salués par le président de la République avant leur retour au Sénégal. Grâce à la récente campagne de médiatisation dont ils ont été le sujet (Tirailleurs, réalisé en 2022 par Mathieu Vadepied avec Omar Sy et l’exposition « Tirailleurs d’Afrique. Des massacres de mai-juin 1940 à la Libération de 1944-1945 : histoire croisée et mémoire commune » du groupe de recherche Achac), l’état français leur a accordé une aide financière leur permettant de rentrer dans leur pays d’origine. Auparavant, ces hommes, nés dans les anciennes colonies françaises en Afrique et soldats des guerres en Indochine et Algérie (dont les prédécesseurs avaient combattu lors de la Seconde Guerre mondiale), avaient pour obligation de rester six mois par an en France afin de percevoir une allocation minimale de vieillesse. Aujourd’hui âgés de 85 à 96 ans, ces anciens soldats souffraient jusqu’à présent d’un manque de reconnaissance de la France et vivaient isolés de leur famille, dans la précarité.
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France
Documentaire
Les Néerlandais et leur héritage colonial
Disponible jusqu’au 17 décembre 2023
Arte Regards
Aux Pays-Bas, malgré l’abolition de l’esclavage en 1863 et la disparition progressive de cet ancien empire implanté dans vingt-huit pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud, un héritage colonial est toujours perceptible. Dans ce reportage, des descendants d’esclaves et de colonisés souhaitent rendre hommage à leurs ancêtres. Déplorant le passage sous silence de ce côté sombre de l’histoire néerlandaise, ils réclament la mise en place d’un travail de mémoire, notamment dans les manuels scolaires, pour qu’une place, enfin, leur soit accordée dans l’histoire du pays.
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