L’Observatoire Terre-Monde est ravi de vous convier ce Vendredi 16 février à partir de 17h30 à l’Académie du Climat à la présentation du premier numéro de la revue « Plurivers : Décoloniser le changement climatique ».
« En partant des expériences des peuples autochtones et subalternes du Sud et Nord, et des territoires anciennement colonisés y compris des « Outre-mer », Plurivers offre une approche plurielle des pensées de l’écologie allant au-delà de la modernité occidentale. Internationale, interdisciplinaire et plurilingue, cette revue permet de penser les possibilités d’action selon notre position sociale et géographique ; elle dessine différents possibles afin de faire-monde en commun à l’heure où les conditions d’habitabilité de la Terre sont en péril. »
Plurivers : revue d’écologies décoloniales (https://www.editionsducommun.org/collections/all/products/plurivers-1-fevrier-2024) est publiée par l’Observatoire Terre-Monde (www.terremonde.org).
Informations pratiques :
Date : le 16/02/2024
Heure : 17h30-19h30
En présentiel : Académie du climat (salle des Fêtes), 2Pl.Boudoyer, 75004, Paris : https://www.academieduclimat.paris/evenements/presentation-de-la-revue-plurivers-decoloniser-le-changement-climatique/
En ligne : inscription obligatoire à partir de la billeterie pour avoir accès au lien zoom : https://www.helloasso.com/associations/observatoire-terre-monde-centre-d-etudes-des-ecologies-politiques-des-outre-mer-et-proches-regions/evenements/presentation-de-la-revue-plurivers-decoloniser-le-changement-climatique
Les échanges se dérouleront en présence du collectif éditorial de l’Observatoire Terre-Monde.
· Aude CHESNAIS : Chercheuse en écologie politique et directrice de recherche du Native Lands Advocacy Project, elle s’intéresse à la déconstruction du rapport occidentalo-centré et colonial à la nature, à l’émergence et la visibilité de rapports alternatifs, compatibles avec l’équilibre écosystémique.
· Malcom FERDINAND : Chercheur en science politique au CNRS (IRISSO), auteur de « Une écologie décoloniale, Penser l’écologie depuis le monde caribéen ». Il mène actuellement une recherche sur les conséquences sanitaires, environnementales, socio-politiques et philosophiques de l’usage de pesticides (et.chlordécone) aux Antilles et dans le monde.
· Sheila SHEIKH : Maitresse de conférence en international politics à University of London Institute in Paris(ULIP). Son rapproche interdisciplinaire s’inscrit à la fois entre les études post/décoloniales, les culturelles, et les humanités environnementales. Elle travaille actuellement sur la construction d’imaginaires décoloniaux de la justice environnementale à partir de mouvements artistiques et activistes depuis l’Afrique de l’Ouest, l’Inde et l’Europe.
· Erwan MOLINIÉ : Doctorant en sociologie à l’Université Paris 7 Diderot, ses recherche portent sur les liens entre inégalités et environnement/écologie à différentes échelles (locale, nationale, globale). Il travaille actuellement sur les représentations liées à l’utilisation des pesticides dans les champs de canne à sucre à l’île de la Réunion.
· Marie THIANN-BO MOREL : Maîtresse de conférences en sociologie à l’Université de la Réunion. Elle collabore actuellement sur des programmes de recherche en justice environnementale dans le cadre des politiques publiques de protection environnementale et de santé environnementale. Son approche consiste à croiser « postcolonial studies » et justice environnementale.
Ils interviendront afin de présenter les contributions du numéro et co-animer un débat autour des perspectives critiques des Suds sur le changement climatique.
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L’Observatoire Terre-Monde a pour vocation de constituer un lieu d’étude, d’actions et de diffusion de connaissances autour des enjeux écologiques inhérents aux territoires « d’Outre-mer » et leurs proches régions. Nos activités s’articulent autour de cinq pôles: la recherche ; la documentation ; l’éducation ; la veille ; et le plaidoyer. Nous souhaitons contribuer à instaurer un monde commun, respectueux des droits fondamentaux et dignités des êtres humains tout autant que ceux des non-humains et des écosystèmes de la Terre.
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Au plaisir des vous y retrouver toujours aussi nombreux.ses