Sciences Po-CERI, colloque « Evolutions politiques et sociétales et bouleversements régionaux » (Sahel, Maghreb) » (17 et 18 janvier, Paris)
Colloque organisé par l’Observatoire des changements politiques dans les Etats d’Afrique du Nord et du Sahel avec le soutien du Comité Catholique contre le Faim et pour le Développement (CCFD), de l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC, Tunis), du Centre Jacques Berque (CJB, Rabat), et de l’Ambassade de France à Tripoli.
JEUDI 17 JANVIER 9h30-18h30
Présentation : Luis Martinez, Sciences Po-CERI et Ali Bensaâd, Université de Provence-IREMAM
9h45-12h30 Session I : Quelle transition en Libye ?
Présidence : Luis Martinez, Sciences Po-CERI
La Libye à l’aune des Printemps arabes fondateurs
François Burgat, directeur de l’IFPO, Beyrouth
L’exception libyenne dans la révolution arabe
Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences Po, chercheur au CERI
Quelle justice transitionnelle en Libye
Mohamed Al Hadi, professeur, département de sciences politiques, Université de Tripoli
11h00-11h15 pause café
La réconciliation : quel bilan ?
Ahmed El Atrash, Université de Tripoli
Détribalisation et démocratisation de la société. Les priorités de la reconstruction en Libye
Moncef Ouaness, professeur, Université de Tunis
Crise du système politique libyen, clivages et transition démocratique incertaine
Moncef Djaziri, maître d’enseignement et de recherche (MER), Institut d’études politiques et internationales, Lausanne
14h30-18h30 Session II : Transition et recomposition du champ politique et social en Libye
Présidence : Jean-Philippe Bras, professeur, Université de Rouen
Transition : une offre politique en construction
Hasni Abidi, directeur du CERMAM. Genève
Perspectives pour les Berbères libyens et autre marginaux de la région ? Des groupes minoritaires à la croisée des chemins
Masin Ferkal et Salem Chaker, professeurs, Université de Provence et INALCO
Après Kadhafi. Armée et milices dans la Libye nouvelle
Said Hadad, maître de conférences, Ecoles de Saint-Cyr-Coëtquidan
16h00-16h15 pause café
Violence négociée, violence imposée, le rôle des «groupes des sages » dans la régulation des conflits entre tribus. Le cas de Sebha
Rafaa Tabib, Université de Tunis
La question des femmes en Libye post Kadhafi
Abir Ibrahim Imneina, Université de Benghazi
Les dynamiques du conflit pour le contrôle territorial du sud Libyen. Entre intérêts économiques et territoriaux, une reconstruction politique sur fond de conflits communautaires
Arthur Quesnay, doctorant, Université Paris I Sorbonne et IFPO, Irak
VENDREDI 18 JANVIER 9h30-18h00
9h30-13h00 Session III : La tribu dans le champ politique en Afrique du Nord
Présidence : Ali Bensaâd, Université de Provence-IREMAM
Maghreb : le retour » de la tribu ?
Ali Bensaâd, Université de Provence-IREMAM
La « tribu » dans le champ politique mauritanien : quelle réalité ?
Zakaria Ould Ahmed Salem, professeur, Université de Nouakchott
Out of the Shadows: Sufi Orders and Politics in the Contemporary Maghreb
Isabelle Werenfels, Senior Associate, SWP, Berlin
11h-11h15 pause café
Peut-on encore parler de tribus en Tunisie ? La “arûshiyya” après la Révolution
Vincent Bisson, géographe-politologue, directeur de l’Arab-Analysis (ARAN)
Politique au Sahel, une dimension négligée : enjeux ethniques et statutaires (Sénégal-Mauritanie)
Cédric Jourde, Université d’Ottawa
Retour sur le factionnalisme : lien primordial ou lien clientéliste ? Point de vue depuis le fleuve Sénégal
Tarik Dahou, IRD
Conclusion de la session : Pierre Bonte, directeur de recherche émérite au CNRS, Laboratoire d’anthropologie sociale, Collège de France, Paris
15h00-18H30 Session IV : Le Sahel au lendemain de la chute de Kadhafi
Présidence : Pierre Signoles, Université de Tours
Quel rôle aujourd’hui de la Libye dans l’espace saharo-sahélien : le recueil de l’héritage ou la tentation de l’isolement ?
Olivier Vallée, consultant international
Rébellions sahélo-sahariennes : approches locales, approches globales ?
Pierre Boilley, directeur du CEMAF
Les conséquences de l’intervention militaire en Libye sur le Mali
André Bourgeot, directeur de recherche, EHESS
16h00-16h15 pause café
La crise au Sahel après Kadhafi : recompositions régionales et déstabilisations politiques
Salim Chena, IEP Bordeaux
Le Sahel dans la politique étrangère de la Libye post-Kadhafi
Mohamed Ben Lamma, Université Azzaytuna, Libye
Responsables scientifiques : Luis Martinez, Sciences Po-CERI et Ali Bensaâd, Université de Provence-IREMAM
CERI-56 rue Jacob, 75006 Paris / Salle des conférences
Inscription obligatoire : http://www.sciencespo.fr/ceri/evenements/inscription/inscription_multiple.php?id=1497&fromnews=pyg16ui2ni
Sciences Po-CERI: séminaire « Brain Drain vs Brain Gain : exemples russes et chinois » (7 janvier, Paris)
Lundi 7 janvier | 17h00
L’apport des migrations russes aux universités de Russie : un cas de brain gain ?
Ekaterina Demintseva, Institut des études africaines, Académie des sciences de Russie, Moscou; et Centre d’analyse et d’intervention sociologiques (EHESS/CNRS), Paris
La nouvelle migration chinoise : quels allers et retours pour les diplômés ?
Marie Sybille de Vienne, INALCO
Présidence : Anne de Tinguy, INALCO et Sciences Po-CERI
Séminaire dans le cadre du Groupe de Recherches « Migrations et Mobilités »
Responsable scientifique : Anne de Tinguy, INALCO et Sciences Po-CERI
CERI-56 rue Jacob, 75006 Paris / Salle des conférences
Entrée libre.
Soutenance de thèse de sociologie (20 décembre, Paris)
De Totumas y Estantillos »: Processus migratoires, dynamiques d’appartenance et de différenciation entre les Gens du Centre (Amazonie colombienne) par Luisa SÁNCHEZ SILVA
M. Christian GROS, Professeur émérite à l’ Université de Paris III (Directeur)
M. Stephen HUGH-JONES Professeur au King’s College, Cambridge (Rapporteur)
Mme Françoise LESTAGE, Professeur à l’Université Paris Diderot- Paris 7
M. Maria Eugenia COSIO ZAVALA, Professeur à l’Université Paris 10, Nanterre
Résumé de la thèse :
Au cours des années 80, le gouvernement colombien a rendu le Predio Putumayo à ses habitants ancestraux, les Gens du Centre, donnant ainsi naissance à la réserve indienne la plus grande de la Colombie. Cet acte décisif marque la fin d’une longue dispute entre les indiens, les entreprises extractives et les institutions de l’Etat. Il a été alors interprété comme une véritable révolution dans les représentations traditionnelles de la citoyenneté. Toutefois, si l’on observe avec attention ce processus de reconnaissance politique et territoriale, on s’apercevra qu’une autre réalité émerge simultanément: la migration d’une centaine de femmes indiennes vers les villes du pays ; un chemin sans retour depuis leurs petites villages vers la métropole inconnue. Cette expérience pionnière constitue la base d’un solide réseau migratoire qui s’étend aujourd’hui à la plus part de villes colombiennes. Pourquoi sont-elles parties de leur territoire alors qu’elles profitaient –au moins formellement- d’une autonomie politique et culturelle ? Leur décision migratoire a-t-elle signifié le rejet de la « différence généralisée » proclamée par le discours multiculturel ? Le projet migratoire de celles et ceux qui sont partis dans ce premier moment est-il différent de celui des hommes et des femmes qui partent aujourd’hui ? Ce travail de recherche tente de répondre à ces questions en reconstruisant d’abord les processus de mobilité des Gens du Centre à Leticia et Bogotá au long des 30 dernières années. Il analyse ensuite les différentes stratégies d’insertion urbaine des migrants indiens dans le contexte du multiculturalisme comme mode de gestion privilégié entre cette population et les sociétés d’origine et de réception.
Séminaire des doctorants du CERMA (21 décembre, Paris)
Le prochain séminaire des doctorants du CERMA aura lieu ce vendredi, le 21 décembre, de 15h à 17h dans les locaux de l’EHESS, en salle 6 au 105 boulevard Raspail.
Pour cette dernière séance avant Noël, nous auront le plaisir d’accueillir deux doctorants de l’Institut des Hautes Etudes sur l’Amérique Latine – IHEAL, Tiffany Garcia Parrilla, qui nous présentera un exposé intitulé : « D’une commune rurale française à une communauté d’Amazonie brésilienne: pour une anthropologie comparative des conditions socio-environnementales »,
et Miguel Dhenin, qui nous parlera des : « Enjeux géostratégiques en Amazonie légale : la sécurisation des frontières avec la Colombie, le Vénézuela et la Bolivie par les forces armées brésiliennes ».
Pour plus d’informations sur le séminaire, vous pouvez consulter le site de l’EHESS : http://www.ehess.fr/fr/enseignement/enseignements/2012/ue/861/
Seminaire CERMA : Magali Bessone : « Le ‘constructionnisme’ racial de W.E.B. Du Bois: race et couleur dans l’Amérique ségrégationniste » (19 décembre, Paris)
Invitacio groupe de reflexion sur la Colombie (20 décembre, Paris)
Pour la dernière réunion de cette année civile, le Groupe de Réflexion sur la Colombie a le plaisir de vous inviter à une video-conference avec Max Yuri Gil Ramirez. Sociologue et magister en Science Politique de l’Université d’Antioquia, à Medellin, où il est chargé de cours. Actuel directeur de l’ONG « Corporación Región », ce grand connaisseur du conflit urbain nous présentera quelques apparts de son travail « Medellin: Cambios y continuidades en las hegemonías criminales 1993-2012 ».
Institut des Amériques (Salle Tocqueville) 175 rue de Chevaleret 8ème étage 750013 Jeudi 20 décembre 18 :00 heures
Séminaire : « Circulations des cultures d’opposition : mouvements politiques et sociaux en Afrique et à Madagascar » (20 décembre, Paris)
A 17h30 au CHS (9 rue Malher 75004 Paris, 6 eme étage fond du couloir). Avec :
Romain Tiquet et Camille Evrard sur le thème : « La mise en place d’une coopération française de sécurité et de défense en Afrique de l’Ouest : carrières et itinéraires croisés dans la police et l’armée à travers les Indépendances ».
Sciences Po-CERI: séminaire « India and human rights at the United Nations » (8 janvier, Paris)
Séminaire organisé en collaboration avec le CEIAS
avec
Rob Jenkins, professeur de science politique à Hunter College et directeur adjoint du Ralph Bunche Institute for International Studies, tous deux à la City University of New York
Spécialiste de l’Inde contemporaine, Rob Jenkins travaille sur les rapports État-société, notamment sur l’action publique et sur les mouvements sociaux. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Democratic Politics and Economic Reforms in India (Cambridge University Press, 1999), consacré à l’étude des processus politiques sous-tendant les réformes libérales en Inde. Son analyse très fine du fonctionnement de la démocratie, y compris son côté sombre, et des pratiques furtives des hommes politiques, est devenue une référence. Depuis, il a poursuivi ses recherches sur la démocratie indienne en développant des thématiques diverses dont on peut citer en particulier celles sur les mouvements de la société civile pour le droit à l’information et contre la corruption (cf. Reinventing Accountability: Making Democracy Work for Human Development (Palgrave/Macmillan, 2005, co-écrit avec AM Goetz). Tout dernièrement il a publié Peacebuilding: From Concept to Commission (Routledge 2012).
Présidence : Christophe Jaffrelot, CNRS/CERI-Sciences Po
Responsable scientifique : Christophe Jaffrelot, CNRS/CERI-Sciences Po
A 15h, CERI-56 rue Jacob, 75006 Paris / Salle Jean Monnet
Entrée dans la mesure des places disponibles.
séminaire ERSIPAL : Nation et altérité au Mexique. Administrer les migrants afro-béliziens dans le Territoire de Quintana Roo, 1902-1940
Elisabeth Cunin (URMIS-IRD) : « Nation et altérité au Mexique. Administrer les migrants afro-béliziens dans le Territoire de Quintana Roo, 1902-1940″
Discutant : Dominique Vidal (URMIS, Université Paris7)
La naissance du Territoire de Quintana Roo, au sud-est du Mexique, en 1902, s?inscrit dans une triple logique : matérialisation de la frontière avec le Belize, dénouement de la Guerre des Castes, contrôle de l?économie régionale. L?un des enjeux récurrents du Territoire est alors celui de son absence de population et des mesures à mettre en ?uvre pour attirer de nouveaux habitants. Mais aussi pour définir ces habitants. Dans cette région périphérique, le peuplement constitue un enjeu stratégique d?affirmation de la souveraineté nationale ; il manifeste l?affirmation d?un biopouvoir ? et de ses limites ? amenant à imposer les caractéristiques raciales et nationales de la population.
Cette communication vise à articuler deux réflexions principales : l?appartenance du Territoire de Quintana Roo aux sociétés post-esclavagistes marquées par les migrations de travailleurs afrodescendants ; la naissance d?une nouvelle entité politico-administrative et ce qu?elle nous apprend sur la construction du « nous » national, l?inclusion/exclusion des « autres » (noirs et étrangers) et l?idéologie du métissage qui sous-tend le récit national.
Equipe de Recherche Société-Identité-Pouvoirs en Amérique Latine
http://www.iheal.univ-paris3.fr/spip.php?rubrique9
(CREDAL ? IHEAL Université Paris III Sorbonne Nouvelle)
IHEAL – 28 rue Saint Guillaume 75007 – 5ème étage
Métros Sèvres Babylone, Rue du Bac, St Germain des près
Séminaire organisé par Capucine Boidin, Carine Chavarochette et David Dumoulin
Séminaire : « L’empire portugais, entre l’Amérique, l’Afrique et l’Asie : Perspectives coloniales et post-coloniales (XVe-XXIe siècles) » (17 décembre, Paris)2
Séminaire interdisciplinaire organisé par la Délégation en France de la Fondation Calouste Gulbenkian, l’École française d’Extrême-Orient, l’École pratique des hautes études, l’École des hautes études en sciences sociales
Le lundi 17 décembre de 16h à 18h : Evergton de Sousa de l’Université fédérale de Bahia, Brésil interviendra sur : « Sorcellerie et catholicisme illustré dans le monde portugais »
Délégation en France de la Fondation Calouste Gulbenkian. 39, Boulevard de la Tour-Maubourg, 75007. M° La-Tour Maubourg