Actualités dans "RENCONTRES"
fév 9, 2015

Quatrème séance de l’Atelier : « Les articulations du social et du politique en Amérique latine »

La quatrième séance de l’Atelier de doctorants du Cerlis 2014-2015 « Les articulations contemporaines du social et du politique en Amérique Latine » aura lieu le JEUDI 13 FÉVRIER à 18h dans la salle 322, 3éme étage du Bâtiment Jacobs, à l’Université Paris Descartes (45 Rue des Saints-Pères, 75006 Paris).

Cette séance intitulée « Mobilisations et travail dans le Cône sud; néolibéralisme, autogestion et processus de subjectivisation des travailleurs en Argentine », compte sur l’intervention de Maxime Quijoux, sociologue et politiste, Charge? de Recherche CNRS et membre du laboratoire Printemps.

Chaque séance peut être validée dans le cadre de la formation doctorale à l’Université Paris Descartes.

fév 6, 2015

Conférence-débat : « Les problèmes économiques et sociaux contemporains à Cuba »

Dans le cadre du séminaire « les problèmes économiques et sociaux contemporains à Cuba » (CEMI-EHESS), Nils Graber, doctorant en anthropologie et sociologie de la santé à l’EHESS (Cermes 3), interviendra sur le thème suivant : « L’industrie pharmaceutique cubaine : organisation et insertion globale »

Date : mardi 10 février 2015
Heure : 15h à 17h
Lieu : 105 Boulevard Raspail, salle 6

fév 6, 2015

Conférence-débat « L’Equateur 35 ans après le retour à la démocratie. Un état des lieux »

Sciences Po-CERI a le plaisir de vous inviter à une conférence-débat autour du thème : « L’Équateur, 35 ans après le retour à la démocratie. Un état des lieux »

Date : Mardi 24 février
Heure : 14h30
Lieu : CERI-56 rue Jacob, 75006 Paris / Salle Jean Monnet

Colloque dans le cadre de Ultimos Jueves de l’OPALC

14h30 – 14h45 : Ouverture

Olivier Dabène, professeur des Universités à Sciences Po, chercheur au CERI, Président de l’OPALC, France
14h45 – 17h00 Table ronde : L’évolution politique, sociale et économique de l’Équateur

Marie Esther Lacuisse, Université d’Aix-Marseille
Gemma Ubasart, Université de Girona
Francisco Sánchez, Université de Salamanque; Directeur adjoint à la FLACSO, Espagne

17h00 – 17h30 pause café

17h30- 18h30 Débat : Révolution Citoyenne et Nouvelle Gauche Européenne : influences, parallélismes et nuances
Gemma Ubasart, PODEMOS

Programme en espagonol : http://www.sciencespo.fr/opalc/content/35-anos-de-democracia-en-ecuador-un-balance

Responsable scientifique : Olivier Dabène, professeur des universités à Sciences Po, chercheur au CERI, Président de l’OPALC

Contact : pamela.torres@sciencespo.fr

INSCRIPTION OBLIGATOIRE

Nombre de places limité

fév 6, 2015

Groupe de travail : « Immigration brésilienne à Paris : genre, religion et travail ».

Le CRBC- Mondes Américains vous invite au Groupe de travail – Migrations et espaces urbains Mônica Raisa Schpun autour du thème : « Immigration brésilienne à Paris : genre, religion et travail ».

Conférence animée par Laura Graziela Gomes, Université fédérale de Fluminense

Date : Vendredi 13 février
Heures : 14h à 17h30
Lieu : Salle 426 – 190 avenue de France 75013 Paris

Pour en savoir plus : http://crbc.ehess.fr/index.php?2333http://crbc.ehess.fr/index.php?2296

fév 6, 2015

Séminaire : « Perspectives comparatives sur les droits des peuples autochtones »

Intervenants :

Tassadit Yacine (Directrice d’études LAS/EHESS) : Berbères d’Algérie
Didier Le Saout (maître de conférence, Université paris 8): Le mouvement amazigh entre discours pour la promotion d’une identité et institutionnalisation
Akiyo Afouda (Chargé des droits de l’homme, Union interparlementaire) : La contribution de l’Union interparlementaire à l’implication des parlementaires dans la promotion des droits des peuples autochtones
Présentation :

Au moment où les sens du local et du national sont mis en question par la mondialisation, les mobilisations autochtones produisent de nouvelles pratiques et de nouveaux dispositifs symboliques et politiques sur lesquelles reposent leurs projets collectifs. En mobilisant la rhétorique des droits, à la fois dans des lieux où on fabrique le sens du global et dans les lieux où on fabrique le sens du local, les peuples autochtones essaient de se servir des outils de la gouvernance mondiale pour articuler leurs aspirations aux imaginaires et aux spatialités socio-politiques. Ce scénario soulève d’importants challenges tant pour l’exercice de la citoyenneté autochtone que pour les sciences sociales : quels sont les liens d’appartenance au local, au national et à l’international qui (ou que) construisent les peuples autochtones dans la gouvernance mondiale ? Quels dispositifs pourraient répondre à leurs attentes et à celles des instances de gouvernement quant à la représentation politique de ces peuples ? Quel rôle joue la localité dans la gouvernance mondiale et quels dangers cela comporte pour la participation politique des peuples autochtones ? Quels sont les rapports de force entre les différents domaines internationaux, nationaux, locaux, en ce qui concerne les droits politiques des peuples autochtones ? Quel intérêt pourrait avoir des termes tels que « transnational », « global » ou « glocal » pour comprendre ces nouveaux phénomènes ? Nous réfléchirons à ces questions à la lumière de deux cas : le premier d’eux concerne les peuples berbères d’Algérie et du Maroc dont l’identité constitue, à la fois, un atout de résistance et de mobilisation politique transnationale. Le deuxième cas portera sur le rôle de l’Union interparlementaire dans le renforcement de la représentation des peuples autochtones dans les parlements.

Résumés :

Tassadit Yacine (Directrice d’études LAS/EHESS) : Berbères d’Algérie

L’Algérie est le pays qui compte le plus de Berbérophones après le Maroc. Ils comptent entre plus d’un quart et moins d’un tiers de la population (d’environ 37 millions d’habitants). Ces populations dont la survie a été marquée par la résistance ont, hormis la langue berbère, conservé leur législation, leur gestion de la cité qu’on a aisément comparée à celle de la Grèce antique. Leur identité s’est en quelque fondée sur la lutte et sur la résistance. Les Kabyles ont joué un rôle important dans le mouvement national et pendant la guerre d’Algérie. Leur investissement dans la future nation a été très important. Néanmoins, la construction de l’État-nation s’est effectuée contre eux puisqu’ils seront, de surcroît, désignés comme des ennemis de la nation voire des traitres. Marginalisés, privés de leur culture, suspects, ils se soulevèrent en 1980 lorsqu’un de leur poète, Mouloud Mammeri, a été interdit de parole, ce qui a été à l’origine des événements du printemps 80. Ce mouvement lutte, depuis, en faveur de la reconnaissance de la langue berbère et des libertés démocratiques. Un Mouvement culturel est né (MCB), des partis politiques sont reconnus depuis 1988. Mais, cela n’est rien d’autre qu’une petite brèche ouverte…

Didier Le Saout (maître de conférence, Université Paris 8) : Le mouvement amazigh entre discours pour la promotion d’une identité et institutionnalisation

L’apparition d’un mouvement amazigh est concomitante au Maroc, en Algérie et en France sous des formes différentes. S’il n’est pas possible de dater exactement l’origine de l’affirmation identitaire amazighe, on peut cependant affirmer que la naissance d’un mouvement « berbère » ou « amazigh » remonte aux années 1960 en Algérie, au Maroc et dans l’émigration, notamment en France. Si les premiers temps du mouvement amazigh sont faits d’actions conduites par des groupes isolés rassemblant quelques individus, la contestation s’élargit par la suite en Algérie comme au Maroc jusqu’à produire un discours critique de l’édification de l’État-nation issu de la décolonisation dans ces deux pays. Mais ce sont les manifestations caractérisées de « printemps berbère » qui éclatent en Kabylie qui donneront à la revendication identitaire toute sa visibilité. La mobilisation sera accompagnée d’une institutionnalisation de la culture et de la langue berbère qui intéresse, aussi, le mouvement social. A partir de la fin 2010, dans le contexte des mouvements populaires qui se développent en Afrique du nord et au Moyen-Orient, la demande de reconnaissance de l’amazighité va être placée dans le débat constitutionnel. Ces événements provoquent différents types de réponse de la part des associations et des regroupements militants. En France, les associations pour la défense de la berbérité placent le rapport aux institutions politiques au centre des positionnements mais dans un contexte différent. Elles fondent leur existence sur la construction d’une communauté berbère « de France » dont l’image est projetée dans le champ politique. L’objectif vise l’intégration des militants pour la défense de la berbérité dans la politique française.

Akiyo Afouda (Chargé des droits de l’homme, Union interparlementaire) : La contribution de l’Union interparlementaire à l’implication des parlementaires dans la promotion des droits des peuples autochtones

En tant que partie intégrante de la société, les peuples autochtones doivent jouir des mêmes droits que tous les autres citoyens. En vertu de ce principe fondamental, et suite à la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, l’Union interparlementaire (UIP) s’est jointe aux efforts visant à faire prévaloir ce principe et à le matérialiser. M. Akiyo Afouda, qui est en charge du dossier de l’Union interparlementaire consacré aux peuples autochtones, partagera son expérience et les réflexions qui entourent les activités de l’UIP dans ce domaine. Elles se déclinent en : actions de sensibilisation et d’information à l’intention des parlementaires et d’autres acteurs concernés, jusques et y compris la mise en œuvre d’un projet sur la question ; l’organisation de rencontres parlementaires internationales ; la participation aux fora internationaux sur les peuples autochtones ; et la réalisation d’enquête sur la représentation des peuples autochtones dans les parlements.
Prochaine séance :

Jeudi 12 mars 2015
: « Les défis de la participation politique. » Intervenants : David RECONDO (Maître de conférences, Sciences-Po Poitiers), Jean-Pierre CHAUMEIL (Directeur de recherche émérite, CNRS) et Alpa SHAH (Professeure, London School of Economics)

Pour d’autres détails, voir : http://www.sogip.ehess.fr/spip.php?article583

fév 4, 2015

Séminaire : « Les dessous de la campagne anti-corruption en Chine »

L’IHEAL-CREDAL a le plaisir de vous faire part du séminaire BRICs des FMSH-EHESS/CRBC-Mondes Américains.

Date : Jeudi 12 février 2015
Heures : 18 à 20 heures
Lieu : Salle 1, 190, avenue de France, 75013 Paris

Pour plus d’informations, voir ce lien : http://www.fmsh.fr/fr/c/4005

fév 4, 2015

Séminaire : Anthropologie des sociétés post-esclavagistes. Lectures transatlantiques

L’IHEAL-CREDAL a le plaisir de vous informer que, dans le cadre du séminaire « Anthropologie des sociétés post-esclavagistes. Lectures transatlantiques. Fabriques de territorialité. Interstices, frontières, ancrages », deux conférences seront données :

Véronique Boyer
Requalifications légales et accès à la citoyenneté : les revendications identitaires comme vecteur de recomposition territoriale

Emilie Stoll
Des pratiques locales d’occupation de la terre à l’encadrement territorial par l’Etat d’unités territoriales : rivalités, conflits, ethnogenèse

Date : 16 février 2015
Heures : 9 h à 13 h
Lieu : Salle 3, 190 avenue de France Paris 13e

fév 2, 2015

Appel à communications autour du thème : « Réparer les inégalités, penser la solidarité ou construire l’égalité ? »

Vous trouverez en pièce jointe INEGALITESDEFI-1 l’argumentaire d’un appel à communications autour du thème : « Réparer les inégalités, penser la solidarité ou construire l’égalité ? »

fév 2, 2015

Rencontre : « Genre & citoyenneté » : clôture des inscriptions

Le Fonds d’Analyse des Sociétés politiques a le plaisir de vous inviter à la : « VIIIe Rencontre européenne d’analyse des sociétés politiques ». « Genre et citoyenneté », qui aura lieu à Paris du 5-6 février 2015.

Longtemps cantonné à la thématique de la place des femmes dans le développement, le rapport des genres à celui-ci se présente aujourd’hui sous un jour plus complexe, à la lumière de nouvelles recherches, mais aussi à celle de l’actualité internationale. C’est bel et bien la question de la capacité civique et économique qui est désormais posée, celle de la subalternité sociale, et non seulement celle du développement entendu de manière abstraite. En outre, la problématique ne se limite plus aux seules femmes et implique la recomposition des catégories du genre, ainsi que les possibilités d’accès des jeunes hommes à la sexualité et au statut matrimonial.

Dans la plupart des sociétés, la définition de la citoyenneté s’énonce dans les termes, plus ou moins censitaires, du genre, la règle générale reléguant les femmes, en même temps que les jeunes, dans une condition subalterne, y compris dans les sociétés dites développées. En France, par exemple, la IIIe République, volontiers présentée comme un modèle, n’a pas reconnu le droit de vote aux femmes, et en ce début de nouveau millénaire la parité entre celles-ci et les hommes est loin d’être acquise dans le fonctionnement concret du système politique. En Asie, où des dynasties familiales ont pu conférer le pouvoir suprême à des femmes – comme en Inde, au Pakistan, aux Philippines – le genre féminin n’en continue pas moins de subir des discriminations civiques de droit ou de fait. Dans les pays du Moyen-Orient et du Maghreb, la participation au pouvoir du « deuxième sexe » fait polémique sous le couvert facile de l’islam, même si la trajectoire de la République islamique d’Iran démontre paradoxalement que la religion du Prophète n’exclut pas nécessairement l’affirmation sociale des femmes dans un contexte révolutionnaire et postrévolutionnaire. En Afrique subsaharienne, ces dernières demeurent largement les cadettes sociales qu’elles étaient dans les sociétés anciennes, lignagères ou méta-lignagères, et les nouvelles formes de délibération civique que sont les « parlements des rues », les « agoras », les « grins » – par exemple en Côte d’Ivoire, au Mali, en Ouganda –, ou les nouveaux vecteurs culturels d’expression politique, tels que le rap, persistent à les exclure. Sur tous les continents, la banalité du viol de masse dans les situations de conflit, voire dans la vie quotidienne comme en Afrique du Sud, interroge également.

Simultanément, l’exercice contemporain de la citoyenneté, dans le contexte de la globalisation et de la démocratisation ou de la libéralisation des régimes autoritaires, reconfigure la définition des genres eux-mêmes. L’émergence et la politisation de la question des LGBT en Afrique, en Amérique latine, dans les pays du Moyen-Orient, mais aussi en Russie et dans les sociétés occidentales développées, donnent lieu à de nouvelles mobilisations, encore que ces dernières s’inscrivent souvent dans des trajectoires historiques de plus ou moins longue durée, qu’illustrent par exemple la crise de la clitoridectomie au Kenya, dans les années 1930, le fondamentalisme moral de certaines missions protestantes dans différents pays d’Afrique depuis le XIXe siècle, ou la relation implicite entre sorcellerie et homosexualité au sud du Sahara. Elles nourrissent des stratégies de restauration autoritaire, comme au Zimbabwe, au Cameroun, ou encore en Russie et en Géorgie, qui s’appuient sur des transformations morales et religieuses de grande envergure, de nature à légitimer l’adoption de lois criminalisant certaines pratiques sexuelles, non sans susciter de vifs débats et de vigoureuses oppositions au sein des sociétés concernées. Ces conflits politiques ou socio-culturels révèlent des coalitions internationales, « progressistes » ou « conservatrices » : ainsi du front commun entre la Première Dame ougandaise, les soutiens du président Museveni, l’administration Bush et les milieux charismatiques étatsuniens du Deep South pour dénoncer et criminaliser l’homosexualité. In fine, la cristallisation et le passage au politique de la question LGBT contribuent maintenant à la configuration des relations internationales, un culturalisme de genre s’opposant sur un mode nationaliste, voire anti-impérialiste, aux ingérences occidentales et aux conditionnalités sexuelles.

Le rapport du genre et de la sexualité à la citoyenneté, tant politique qu’économique, fournit de la sorte un angle d’analyse particulièrement utile et novateur pour mieux comprendre les rapports sociaux constitutifs de la cité (et du « développement »), à l’aune de l’historicité propre des sociétés considérées, au-delà des effets de globalisation les plus immédiats.

Jeudi 5 février 2015
18h – 20h
Institut historique allemand
8, rue du Parc-royal
75003 – Paris

Leçon du Cycle européen d’études africaines du Reasopo
Ouverture : Thomas Maissen (Paris) et Richard Banégas (Paris)

« Histoire du Sénégal, ou histoire des Sénégalais ? » par Ibrahima Thioub (Dakar)
Débat introduit par Séverine Awenengo Dalberto (Paris)

Discutants : Laurent Fourchard (Bordeaux), John Lonsdale (Cambridge) et Etienne Smith (Rabat)

Vendredi 6 février 2015
de 9h15 à 19h
Agence française de développement, Immeuble Le Mistral
Gare de Lyon, Cour Diderot, au pied de la Grande Horloge
3, place Louis-Armand, à la hauteur du 20, boulevard Diderot
75012 – Paris

Prière de se munir d’une pièce d’identité. Inscription préalable obligatoire : fasopo2@yahoo.fr

9h15 : Accueil des participants, et café de bienvenue
9h40 – 10h15 : Ouverture
par Peter Geschiere (Amsterdam)

10h15 – 12h15
Atelier I : Genre, sexualité et capacité civique
Présidente : Catherine Deschamps (Nanterre)
avec Roberto Beneduce (Turin), Armando Cutolo (Sienne), Gilles Favarel-Garrigue (Paris), Alice Nkom (Douala) et Merieme Yafout (Lausanne)

12h15 – 13h : Dialogues
Président : Filip De Boeck (Leuven)
Présentation par Dominique Malaquais (Paris) de l’œuvre de Gabrielle Le Roux (Le Cap) :
« Proudly African and Transgender : A Cultural Intervention for Social Justice » & « Proudly Trans in Turkey » Dialogue entre Ayse Buğra (Istanbul) et Volkan Yilmaz (Leeds) : « Genre et néolibéralisme en Turquie »

13h – 14h30
Pause déjeuner

14h30 – 15h30 : Leçon
Président : Sten Hagberg (Uppsala)
« Intégrer et exclure. La citoyenneté, une question de genre ? Afrique occidentale, Premier Vingtième siècle »,
par Pascale Barthélémy (Lyon)

15h30 – 16h : Pause café

16h – 19h : Atelier II
Genre et subalternité sociale
Présidente : Florence Brisset (Paris)
avec Patrick Awondo (Genève), Thomas Fouquet (Rabat), Simona Taliani (Turin), Joseph Tonda (Libreville) et Francesco Vacchiano (Lisbonne)

Inscription obligatoire : fasopo2@yahoo.fr

Pour d’autres précisions, voir : 05_0602015

jan 28, 2015

Colloque : « Nouveaux mouvements sociaux, partis politiques et syndicats : Une nouvelle donne »

La Fondation Gabriel Péri a la plaisir de vous convier à un colloque autour du thème : « Nouveaux mouvements sociaux, partis politiques et syndicats : Une nouvelle donne ».

Dates : Vendredi 6 et samedi 7 février 2015

Lieu : Université Paris 8
2 rue de La Liberté à Saint-Denis
(entrée : rue Guynemer – face au métro)
Métro : ligne 13 Direction St-Denis Université (arrêt St-Denis Université)

Inscription obligatoire. Cliquer sur le lien : inscription@gabrielperi.fr

Présentation

Y a-t-il de « nouveaux » mouvements sociaux qui marqueraient aujourd’hui un nouveau rapport entre les citoyens et « le politique » ? Mouvement des « indignés », « Occupy », « révolutions arabes », révolutions « oranges »… dessineraient, malgré leur diversité, un mouvement mondial de contestation des systèmes de représentation politique y compris des représentations « démocratiques », de la démocratie syndicale mais aussi du libéralisme financier. Animés notamment par les jeunes diplômés précarisés, ces mouvements doivent-ils leur originalité à leur démarche autogestionnaire et aux potentialités des nouvelles technologies de l’information : donner la parole et la visibilité politique aux « sans voix »? Ou doivent-ils être confrontés aux « nouveaux » mouvements sociaux des années 60-70 d’où sont issus les mouvements féministes, écologistes, les associations de défense des « droits humains», des minorités politiques et des « sans » ?

L’objet de ce colloque n’est pas de répondre globalement à des questions aussi complexes, mais plutôt de construire quelques pistes pour faire la part du « nouveau » dans ces recherches d’un nouveau lien entre la représentation politique et syndicale et les formes de démocratie directe ; sans oublier par ailleurs la part de l’héritage historique des débats politiques et culturels issus de 1968, en France et en Italie, entre autres. La présence de chercheurs et de militants d’Europe et des USA devrait permettre de préciser en quelle mesure il s‘agit d’enjeux politiques mondiaux, et aussi de processus en cours de réalisation (notamment en Grèce et en Espagne), sans que l’on sache encore quel sera leur aboutissement.

Programme
Vendredi 6 février 2015
(Amphithéâtre D002)
09h30-10h00 : Allocutions d’ouverture

Michel Maso, Directeur de la Fondation Gabriel Péri
René Mouriaux, Docteur d’Etat en Science politique, Repères historiques sur la lexie « Mouvement social » et les dénominations contemporaines des actants

10h00 : Nouveaux mouvements sociaux et mouvement ouvrier dans les années 1970 et dans la période actuelle

Présidence : Michel Maso, Directeur de la Fondation Gabriel Péri

Intervenants :
Alain Touraine, directeur d’études honoraire à l’EHESS, Que faut-il entendre par « nouveaux mouvements sociaux » ?
Jean Lojkine, directeur de recherche honoraire au CNRS, Révolution informationnelle et nouvelles luttes de classe. Hypothèses à débattre.

10h40 : Discussion
10h55-11h10 : Pause
Antonio Negri, philosophe, Nouveaux mouvements sociaux et « capitalisme cognitif » : la « Multitude » et les Communs
Guy Groux, sociologue, Centre de recherches politiques, CEVIPOF, Science Po, Changer la société sans changer le travail ? Trentin ou le « pessimisme radical »

11h50 : Discussion
12h15-13h45 : Déjeuner
13h45 : Table-ronde : De la révolution sociale à la révolution « sociétale » : les mouvements associatifs

Modératrice :Danielle Tartakowsky, Présidente de l’Université Paris 8

Intervenants :
Christophe Martet, fondateur d’Act Up, journaliste, président de LGNET et directeur de publication de Yagg
Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL (Droit au logement)
Lilian Halls-French, co-présidente Initiative Euro-Méditerranéenne (IFE-EFI)
Madeline Janis, Director Jobs to move America

Discussion
15h45 Pause
16h00 : Table-ronde : Quelle est la portée des nouveaux mouvements sociaux dans le monde actuel ? Aménagements ou transformation sociale ?

Modérateur : Daniel Cirera, secrétaire général du Conseil scientifique de la Fondation Gabriel Péri

Intervenants :
Frances Fox Piven, professeure de science politique et de sociologie, Graduate Center, City University of New York
Christian Laval, professeur de sociologie à Paris Ouest Nanterre La Défense et chercheur associé à l’Institut de recherches de la FSU
Farhad Khosrokhavar, directeur d’étude à l’EHESS
Yannis Milios, professeur d’économie à l’Ecole Polytechnique d’Athènes, responsable de la politique économique de Syriza (sous réserve)

17h00 Discussion
Samedi 7 février 2015
(Amphithéâtre D003)
09h30 : Les « indignés » dans le monde

Présidence : Jean Lojkine, directeur de recherche honoraire au CNRS

Intervenants :
Geoffrey Pleyers, chercheur qualifié FNRS à l’Université catholique de Louvain, chercheur associé au CADIS à l’EHESS, Les mouvements post-2011 : vers un nouveau rapport au politique et à la démocratie
Albert Ogien, directeur de recherche au CNRS, Quand le mouvement social se donne un parti
Armando Fernández Steinko, professeur de sociologie à l’Université de Madrid,La portée politique du mouvement des indignés espagnols
Luiza Toscane, militante associative, Une Ola révolutionnaire en Afrique du Nord et dans les pays du Golfe
Victor Wallis, directeur de la revue Socialism and Democracy et professeur au département « Liberal Arts » de Berklee College of Music (Boston),Réflexions sur les nouveaux mouvements sociaux aux Etats-Unis

11h10 Discussion

11h35 Pause
11h45 : Table-ronde : Les syndicats et les nouveaux mouvements sociaux

Modérateur :Gérard Alezard, secrétaire confédéral de la CGT (1982-1995), vice-président honoraire du CESE (Conseil économique, social et environnemental)

Intervenants :
Bernard Thibault, ancien secrétaire général de la CGT, administrateur de l’OIT
Jacky Bontems, ancien dirigeant de la CFDT, président de Réseau 812
Michel Vakaloulis, maître de conférences en sciences politiques, Université Paris 8

12h30 Discussion
13h-14h15 Déjeuner
14h15 : Changer la vie ou changer la société ?

Modérateur : Guy Groux, sociologue, Centre de recherches politiques, CEVIPOF, Sciences Po Paris

Grand témoin : Henri Nallet, président de la fondation Jean Jaurès, ancien ministre
Discutant : Serge Wolikow, historien, président du Conseil scientifique de la fondation Gabriel Péri

15h30 : Discussion
16h15 Pause
16h30 : Table-ronde : Quelle alliance envisager entre nouveaux mouvements sociaux, partis politiques et syndicats ?

Modératrice : Chrystel Le Moing, Chargée de mission à la Fondation Gabriel Péri

Intervenants :
Christophe Aguiton, chercheur en sciences sociales, militant altermondialiste
Gérard Alezard, secrétaire confédéral de la CGT (1982-1995), vice-président honoraire du CESE (Conseil économique, social et environnemental)
Mark Kesselman, professeur émérite de science politique à l’université Columbia de New York, membre du Conseil scientifique de la Fondation Gabriel Péri.

Pour plus d’informations : http://www.gabrielperi.fr/

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