Actualités dans "RENCONTRES"
déc 8, 2014

SCERI-Sciences Po: Prochaine séance du séminaire « Biodiversité et services écosystémiques : politiques, diffusion et/ou transferts »

Le CERI-Sciens-Po organise, dans le cadre du groupe de recherche  » Environnement et relations internationales » du CERI, un séminaire autour du thème : « Biodiversité et services écosystémiques : politiques, diffusion et/ou transferts »

Date : Mercredi 17 décembre

Heure : 17h00

Lieu : CERI-Sciences Po
56 rue Jacob 75006 Paris
Salle Jean Monnet

Intervenant : Denis Pesche, CIRAD

Discutant : Clément Feger, doctorant (CERSES/Agro Paris Tech)

Responsables scientifiques :

François Gemenne (CEDEM-ULg / CEARC-UVSQ, expert associé au CERI)
Lucile Maertens (doctorante en science politique, Sciences Po-CERI, UNIGE-GSI)=
Alice Baillat (doctorante en science politique, Sciences Po-CERI)

-Entrée libre dans la limite des places disponibles

déc 8, 2014

Invitation colloque : « Comment approcher la Chine contemporaine? »

Date : Mardi 16 décembre 2014

Lieu : Université Paris IV- Sorbonne ; Salle des actes
54, rue Saint-Jacques 75005 Paris

Plan d’accès : https://maps.google.fr/maps?sll=48.8481501,2.3439438&sspn=0.0054222,0.0109864&q=54+Rue+Saint-Jacques,+Universit%C3%A9+Diderot+Paris+7,+75005+Paris&output=classic&dg=ntvb

Pour s’inscrire : inscription@gabrielperi.fr
Pour les Occidentaux, comprendre « l’Empire du Milieu » semble avoir toujours été un véritable casse-tête, d’autant que la Chine n’a jamais été figée, durant des siècles elle a montré une importante capacité d’innovation. Aujourd’hui puissance mondiale « ré-émergée », son histoire a connu une formidable accélération en quelques décennies. Elle demeure source de questionnement quand elle n’est pas jugée à l’aune de nos préjugés qui rendent illisible ce qui s’y construit. Aborder et comprendre les réalités chinoises du XXIe siècle, leurs complexités politiques, économiques et sociales et les contradictions engendrées par les nouveaux choix de développement économique nous appelle à porter un nouveau regard, serein, sur ce qu’il se passe en Chine. L’ambition du colloque « Comment approcher la Chine contemporaine ? », initié par la fondation Gabriel Péri, est de confronter les expériences et les réflexions de chercheurs chinois, français et britanniques pour mieux comprendre les enjeux d’un pays et d’une société en pleine mutation et à la recherche d’une voie propre de développement.

09h00 – Accueil
Ouverture par Michel Maso, Directeur de la Fondation Gabriel Péri

Les deux premières sessions seront consacrées à quelques aspects historiques et culturels du pays afin de mieux appréhender les modes de pensée et de fonctionnement tant au sein du PCC que de l’ensemble de la société.
09h15 – Première table-ronde : D’où vient la Chine ?

Présidence : Patrick Theuret, Correspondances Internationales

L’évolution de la Chine peut-elle s’expliquer sans un retour vers un passé qui permettrait de comprendre la résilience des institutions sociales ? On parle, par exemple, beaucoup en Chine aujourd’hui d’un retour du confucianisme. Quelle est la portée de ces références au passé ?

Intervenants :

Quynh Delaunay, chercheure honoraire au CNRS, Chine : une société traditionnelle à l’épreuve de la mondialisation
Shen Dali, écrivain, professeur de littérature française à l’Institut des Langues étrangères de Chine, « La culture confucéenne dans la Chine contemporaine »
Marie-Paul Berthou (sous réserve), enseignante, philosophe, spécialiste de la pensée chinoise

10h15-10h45 : discussion
11h00 – Deuxième table-ronde : Quelques réflexions sur les origines et l’évolution du PCC

Présidence
: Jean-Numa Ducange, Maître de conférence, Université de Rouen

La recherche d’une voie originale propre aux conditions chinoises s’est imposée quasiment depuis la fondation du PCC (juillet 1921). Né à partir de cercles d’études marxistes, le PCC a été sous l’influence de trois grands courants du marxisme : le courant européen – porté par les étudiants chinois en France comme Zhou en Lai, Deng Xiaoping –, le courant russe et le courant japonais. Dans quelle mesure vont-ils être adaptés aux conditions nationales de développement ?

Intervenants :

Alain Roux, professeur émérite des Universités à l’INALCO, « La prodigieuse histoire de la “pensée Mao-Zedong” : les métamorphoses d’un concept »
NieYunlin, Directeur du Centre de recherche sur l’histoire du socialisme, Wuhan), « The special tasks for the oriental communists and the chinese communist party »

12h15-12h45 : Discussion

PAUSE DEJEUNER
14h00 – Troisième table-ronde : Quel mouvement ouvrier chinois ?

Présidence : Dominique Bari, journaliste, chargée de mission à la Fondation Gabriel Péri

De nombreux conflits sociaux ont éclaté ces dernières années révélant une mutation profonde du mouvement ouvrier. Trois questions se posent : quel est l’impact et quelle est la nature des grèves ? Peut-on dire qu’une nouvelle classe ouvrière est en formation ? Peut-on voir évoluer les pratiques syndicales en Chine ?

Intervenants :

Dr Cao Xuebing, Maître de conférences en sociologie à l’Université de Keele, « The changing labour and employment policies in contemporary China »
Dr Yang Keming, Maître de conférences en sociologie à l’École des sciences sociales appliquées de l’université de Durham, « Is there a labour movement? Is there a working class? Understanding labour strikes in today’s China »
Su Yihui, Université de finance et d’économie de Shanghai, « Student Workers in the Foxconn Empire, the commodification of Education and Labor in China »

15h15-16h Discussion
16h00 – Quatrième table ronde : Évolution sociopolitique dans la Chine contemporaine. Comment vit et s’exprime la société chinoise contemporaine ?

Présidence : Serge Wolikow, président du conseil scientifique de la Fondation Gabriel Péri

Les réformes des structures économiques et des institutions ont bouleversé la société chinoise dans toutes ses composantes (sociales, urbaine et rurale). De nouveaux rapports avec le pouvoir politique ont émergé exprimant des revendications nouvelles de justice sociale, de citoyenneté, de respects des droits. Comment s’élaborent les décisions politiques pour répondre aux nouveaux enjeux économiques et aux revendications d’une société très hétérogène ?

Intervenants :

Jean Louis Rocca, sociologue, chercheur au CERI, « Quelques éléments sur la question politique : contestations et tentatives de pensée politique »
Michel Aglietta, professeur émérite à l’Université Paris X Nanterre, « Enjeux et défis de la réforme chinoise »
Pr Miao Guangxin, Université du Shanxi, « The process, feature, and achievement of the reform of Chinese administrative system »

17h-17h30 Discussion
17h45 – Intervention de clôture

déc 5, 2014

Biennale de la sociologie de l’urbain à Lille : Villes et comparaisons

Le RT9 de l’Association française de sociologie a le plaisir de vous informer qu’il organise à Lille sa première Biennale de la sociologie urbaine : des journées d’études – appelées à devenir un rendez-vous récurrent – qui ont vocation à rassembler l’ensemble des sociologues français-e-s travaillant sur les villes et les questions urbaines ou territoriales, et plus largement tous les collègues intéressé-e-s.

La première journée est entièrement consacrée à l’atelier doctoral du RT9 qui porte cette année sur « la ville par ses acteurs ».

Les deuxième et troisième journées constituent le cœur de la Biennale, et ont donc vocation à rassembler l’ensemble des participant-e-s à cette dernière. La thématique retenue cette année porte : sur la pratique de la comparaison en sociologie urbaine.

Résumé

Les 16, 17 et 18 décembre 2014, le RT9 de l’Association française de sociologie organise à Lille sa première biennale de la sociologie urbaine : des journées d’études – appelées à devenir un rendez-vous récurrent – qui ont vocation à rassembler l’ensemble des sociologues français-e-s travaillant sur les villes et les questions urbaines ou territoriales, et plus largement tous les collègues intéressé-e-s. La première journée est entièrement consacrée à l’atelier doctoral du RT9 qui porte cette année sur « la ville par ses acteurs ». Les deuxième et troisième journées constituent le cœur de la biennale, et ont donc vocation à rassembler l’ensemble des participant-e-s à cette dernière. La thématique retenue cette année porte sur la pratique de la comparaison en sociologie urbaine.

Annonce/Présentation

Les 16, 17 et 18 décembre 2014, le RT9 de l’Association française de sociologie organise à Lille sa première Biennale de la sociologie urbaine : des journées d’études – appelées à devenir un rendez-vous récurrent – qui ont vocation à rassembler l’ensemble des sociologues français-e-s travaillant sur les villes et les questions urbaines ou territoriales, et plus largement tous les collègues intéressé-e-s. La première journée est entièrement consacrée à l’atelier doctoral du RT9 qui porte cette année sur « la ville par ses acteurs ». Les deuxième et troisième journées constituent le cœur de la Biennale, et ont donc vocation à rassembler l’ensemble des participant-e-s à cette dernière. La thématique retenue cette année porte sur la pratique de la comparaison en sociologie urbaine. Les programmes ci-après présentent dans le détail ces trois journées de communications et de débats.
Argumentaire

Pratiquer la comparaison en sociologie urbaine

Sans comparaison la sociologie n’est pas possible, écrivait Durkheim dans Le Suicide. Depuis son apparition au tournant du XXe siècle, la sociologie urbaine a largement répondu à cette injonction : en mettant en place des comparaisons intra-nationales et internationales de villes ou de quartiers ; en s’intéressant à des contextes historiques différents dans une perspective diachronique ; en confrontant des échantillons de populations, des groupes ou des espaces identifiées préalablement comme comparables ; et en cherchant constamment à combiner les apports heuristiques de la monographie, le plus souvent locale, avec ceux d’une montée en généralité visant à identifier des modèles et des types idéaux (de quartiers, de villes, de configurations spatiales, de relations locales, de processus de transformation urbaine, etc.). En effet, comparer consiste souvent à décrire chaque cas étudié à l’aide d’une grille de lecture commune, imposée plus ou moins tard selon le protocole d’analyse choisi, puis à saisir les éventuelles convergences entre les différents cas et les particularités de chacun d’entre eux, afin de distinguer les effets locaux – notamment les « effets de lieu » – des logiques structurelles plus larges.

Cependant, les spécificités des objets et des questionnements de la sociologie urbaine la confrontent à des obstacles qui lui sont propres dans la mise en œuvre de la comparaison. L’étude de la variation de caractéristiques spatiales pose notamment la question des traits retenus pour comparer des espaces, et des limites des unités circonscrites pour justifier la comparaison. De la même façon, l’analyse sociologique des pratiques de l’espace et du territoire est soumise non seulement au danger épistémologique de la spatialisation, mais aussi à la difficulté de comprendre, en contexte, le sens que les acteurs (habitants, aménageurs, etc.) donnent à l’espace considéré.

On pourrait multiplier les exemples montrant que la sociologie urbaine a exprimé dès ses débuts une volonté affirmée, dans le cadre d’un solide enracinement empirique, de mobiliser la comparaison, mais qu’elle a en même temps rencontré des difficultés pour conceptualiser cette opération et la mettre en œuvre de façon raisonnée et réflexive ; et ce malgré le fait que l’exportation et le recours à des modèles et des instruments analytiques souvent élaborés dans un autre cadre local et/ou national (qu’il s’agisse de Chicago, de Paris ou d’ailleurs) reviennent de fait à comparer implicitement.

Les deux journées principales de cette première Biennale seront donc consacrées à la présentation de recherches comportant une dimension comparatiste, ainsi qu’à toutes les questions attenantes à la comparaison : pourquoi décide-t-on d’abandonner l’approche monographique pour aller vers la comparaison ? Quels sont les avantages et désavantages d’un research design d’emblée comparatiste, par rapport à la « mise en regard » dans un second temps de résultats élaborés indépendamment ? Comment sont choisies et délimitées les unités que l’on confronte ? Quelles sont les méthodes mobilisées – et éventuellement combinées – et comment se déclinent-elles dans le cadre d’une comparaison (que celle-ci soit réalisée à la demande d’un tiers ou dans le cadre d’une recherche « purement » académique) ? Est-il possible, en sociologie urbaine, de sélectionner les termes de la comparaison afin de réduire et d’identifier précisément les variables dont on souhaite étudier l’effet ? Au niveau de la forme des textes produits, quelles sont les rhétoriques descriptives et les économies de la démonstration mobilisées pour comparer des unités spatiales ? La monographie est-elle un genre dépassé et, si non, à quelle condition peut-elle progresser ? L’injonction à la comparaison – de plus en plus récurrente, notamment de la part des agences de financement – peut-elle dans certains cas être un obstacle pour la recherche ?

Certaines séances se pencheront par exemple sur les enquêtes comparatistes portant sur des groupes sociaux, habitants ou usagers de la ville, dont on étudie les pratiques spatiales. Il s’agira alors d’ouvrir la « boîte noire » des recherches, pour développer une réflexion méthodologique, portant notamment sur la construction de l’objet et le choix des terrains… Quelles sont les stratégies mobilisées pour permettre la comparaison et la « comparabilité » ? Comment sont identifiés ces groupes ? De quelles manières leurs pratiques de l’espace et leurs discours sont-ils étudiés puis décrits ? Quel rôle les éléments morphologiques (au sens d’Halbwachs) jouent-ils dans la comparaison ?

D’autres séances s’intéresseront aux politiques urbaines comparées, notamment sur le plan international, mais pas seulement. Qu’il s’agisse de politiques de logement, de planification urbaine ou de gestion des espaces publics, etc. On pourra ainsi s’interroger, là aussi, sur les appariements réalisés et leurs justifications, sur les effets de contextes, sur les référents implicites, et sur les avantages et limites liés à la comparaison.

Lorsqu’elles porteront sur la comparaison internationale, les interventions seront particulièrement attentives à la façon dont celle-ci implique très souvent des processus de circulation et de transfert de concepts et de notions scientifiques (gentrification, durabilité, résilience, justice spatiale, etc.) entre différents pays et entre (sous-)champs scientifiques nationaux. Cette circulation témoigne de l’internationalisation de la recherche (via notamment les financements des agences de moyens), selon des modalités qu’il s’agit d’étudier. Par ailleurs, la mise en place d’une comparaison internationale peut également poser la question de la collaboration entre chercheurs habitués à des organisations différentes du travail scientifique.

Enfin, les transferts de notions s’opèrent aussi entre la sphère scientifique et les sphères politique, médiatique et opérationnelle (que l’on pense par exemple à la diffusion des termes « ghetto », « communautés », « bobo », « empowerment », etc.), ainsi qu’au sein de ces dernières à l’échelle internationale. On observe par exemple des circulations transnationales dans le champ de l’intervention sociale territorialisée : des notions (mixité, « key workers », etc.), des démarches et des dispositifs voyagent d’un pays à l’autre, et devraient ainsi amener la sociologie à questionner leurs conditions d’importation.

Dates : 16 -18 décembre 2014
Pour les informations complémentaires, voir : http://calenda.org/309956?utm_source=lettre

déc 5, 2014

Colloque : « Frontières, dictature, politique. De l’absence d’images à la position d’un regard. Le Chili depuis 1973″

L’IHEAL-CREDA a le plaisir de vous inviter au Colloque autour du thème : « Frontières, dictature, politique. De l’absence d’images à la position d’un regard. Le Chili depuis 1973″

Dates : 11-13 décembre 2014
Lieu du colloque : Paris, Maison de l’Amérique latine & MIE

Après la commémoration des quarante ans du coup d’État chilien en septembre 2013, le colloque « Frontières, dictature, politique. De l’absence d’images à la position d’un regard. Chili depuis 1973″ propose un dialogue intergénérationnel autour de cet événement historique et de ses conséquences dans le Chili actuel. Le Chili est un pays qui se bat encore entre le devoir de mémoire et la volonté d’oubli. Or, quelle place l’art pourrait-il avoir dans une possible relecture de l’histoire ?

Organisé par Javiera Medina, Maira Mora, François Soulages (Université de Paris 8).

Pour plus d’informations : http://calenda.org/310481

déc 5, 2014

Séance de travail autour du thème : « Pureté de sang dans les sociétés ibériques : histoire et historiographie ».

Dans le cadre des activités de l’axe 4 « Approches socio-politiques du fait colonial et impérial : institutions, processus, transformations » de Mondes Américains et du séminaire « La race à l’âge moderne : expériences, classifications, idéologies d’exclusion », l’IHEAL-CREDA a mle plaisir de vous inviter à une séance de travail autour du thème : « Pureté de sang dans les sociétés ibériques : histoire et historiographie » avec le concours de Juan Carlos Estenssoro (Université Sorbonne Nouvelle) et de Max Hering Torres (Universidad Nacional de Colombia – Bogotá).

Date : Lundi 8 décembre 2014
Heures : 9h00 -13h00
Lieu : l’EHESS, 190-198 avenue de France, Paris 13e
Salle 2 au rez-de-chaussée.

déc 5, 2014

CERI-Sciences Po : cycle de séminaires

Le CERI-Sciences Po vous invite Cycle au de séminaires qu’il organise en en partenariat avec EDF R&D.

Date : Mardi 16 décembre |
Heure : 10h00

Séminaire 4 : Russie, Ukraine, Europe : quels enjeux pour la sécurité énergétique ?

Présidence : François Bafoil, CNRS-SciencesPo/CERI et Ferenc Fodor, EDF R&D

Les politiques énergetiques de la Russie. Evaluation à partir de « Russia In-Depth Energy Policy Review »

Marc-Antoine Eyl-Mazzega, Russia Programme Manager, IEA

Quelles ‘solidarités’ européennes en matière énergétique ?

Céline Bayou, Membre du CREE (Centre de recherches Europes-Eurasie) de l’Inalco, Co-rédactrice en chef du site Regard sur l’Est

Responsables scientifiques: François Bafoil, CNRS-Sciences Po/CERI et Ferenc Fodor, EDF R&D

Cette séance se déroulera au CERI-Sciences Po: 56, rue Jacob 75006 Paris (Salle Jean Monnet)

Contact : rachel.guyet@sciencespo.fr

déc 3, 2014

Soutenance d’HDR : « Ville, esclavage et race : éléments pour une histoire sociale de l’Empire français et des mondes atlantiques au XVIIIe siècle »

Le CENA et Mondes Américains sont heureux de vous inviter à la soutenance d’habilitation à diriger des recherches de Cécile Vidal autour du thème : « Ville, esclavage et race : éléments pour une histoire socialede l’Empire français et des mondes atlantiques au XVIIIe siècle« .

Date : Samedi 6 décembre 2014,
Heure : 14h
Lieu : Amphithéâtre Cauchy, escalier F, 3e étage
Université Paris-Sorbonne,
17 rue de la Sorbonne, Paris 5e

Le jury est composé des professeurs :
• Laurent Dubois, Duke University,
• Sylvia Frey, Tulane University,
• Antoine Lilti, EHESS,
• Brigitte Marin, Université d’Aix-Marseille I et EHESS,
• Marie-Jeanne Rossignol, Université Paris Diderot,
• François-Joseph Ruggiu, Université Paris-Sorbonne (garant),
• François Weil, EHESS.

Résumé du manuscrit inédit :

Caribbean New Orleans : Urban Genesis, Empire, and Race in the Eighteenth-Century French Atlantic
Caribbean New Orleans propose une histoire sociale de La Nouvelle-Orléans française dans une perspective impériale et atlantique.

En se focalisant sur le Régime français, de la fondation de la ville en 1718 à l’imposition de la souveraineté espagnole en Louisiane en 1769, l’ouvrage cherche à comprendre comment les habitants de cette cité portuaire créée ex-nihilo parvinrent très rapidement à inventer une manière de vivre ensemble et de former une véritable société urbaine en dépit des tensions et des processus de segmentation inhérents à toute société coloniale et esclavagiste. Il examine l’impact que la fondation tardive de la ville et sa localisation au sein de l’Empire français et des mondes atlantiques eurent sur le type de formation sociale qui se développa durant les deux premières générations.

Contrairement à la manière dont la ville est le plus souvent décrite dans l’historiographie louisianaise, ce livre montre que La Nouvelle-Orléans française ne formait pas une société de frontière qui se serait caractérisée par la fluidité des relations sociales et interethniques. Au contraire, les autorités et les colons ayant fait le choix de développer une économie et une société reposant sur le système esclavagiste, les identités raciales devinrent très vite déterminantes. En comparaison avec la plupart des autres colonies françaises, la capitale louisianaise fut en effet fondée très tardivement, au début du XVIIIe siècle. Bien que située aux marges occidentales de l’Empire français, elle fut dès l’origine intégrée au sein de mondes atlantiques qui étaient de plus en plus interconnectés. L’accroissement des échanges favorisait un processus de racialisation généralisé bien que différencié. Parmi toutes les relations que La Nouvelle-Orléans entretenait avec le reste des mondes atlantiques, les historiens ont beaucoup insisté sur celles maintenues avec la France, le Canada et l’Afrique de l’Ouest et ont négligé les connexions avec les Antilles, notamment avec Saint-Domingue. La Caraïbe, selon l’historiographie, ne serait devenue importante dans l’histoire louisianaise qu’avec l’arrivée à La Nouvelle-Orléans d’environ 10 000 réfugiés domingois via Cuba au début du XIXe siècle. Cet ouvrage met au contraire en évidence le rôle essentiel que les relations entre Saint-Domingue et la Louisiane jouèrent dès le départ puisque tout navire venant de France ou d’Afrique de l’Ouest devait nécessairement faire escale dans un port domingois, la durée de navigation dans le golfe du Mexique doublant alors presque celle du voyage transatlantique. Avec le temps, ces circulations caribéennes prirent une importance croissante et exercèrent une influence majeure sur les dynamiques sociales locales. Comme en témoigne l’adaptation à la Louisiane du Code noir antillais en 1724, Saint-Domingue devint un modèle pour les autorités locales et les colons, tandis que les esclaves qui provenaient surtout des Antilles après l’interruption presque totale de la traite africaine en 1731 amenaient leurs propres conceptions des rapports sociaux. La Nouvelle-Orléans française appartenait à une formation sociale impériale et participait d’un même système de domination raciale caribéen.

En savoir plus : http://cena.ehess.fr/index.php?306

déc 3, 2014

« L’édition en sciences sociales à l’ère numérique : perspectives franco-brésiliennes »

En amont du Salon du livre de Paris (du 20 au 23 mars 2015), dont le pays invité est le Brésil, les Éditions de l’EHESS et la Chambre brésilienne du livre proposent de confronter les expériences et les analyses sur l’édition numérique et les nouvelles pratiques de lecture.
Au-delà d’un état des lieux, les organisateurs souhaitent apporter une dimension prospective : le Brésil offre une dynamique intellectuelle et économique riche d’intérêts pour les Français.

Cette journée s’inscrit dans le cycle : «Éditer les sciences sociales aujourd’hui» initié par les Éditions de l’EHESS.

Date : vendredi 12 décembre
Lieu : Ambassade du Brésil à Paris
Adresse : 34 Cours Albert Ier 75008 Paris
Métro: Alma-Marceau (ligne 9) / Franklin D. Roosevelt (ligne 1) / Pont de l’Alma (rer C)

APERÇU DU PROGRAMME
9 h 30 Ouverture
Mansur Bassit, François Hartog, Vincent Monadé
10 h 00 – 11 h 00, conférence Crise de l’édition en sciences sociales et publication numérique
de Roger Chartier, avec Guiomar de Grammont
11 h 00 – 12 h 30, table ronde Les évolutions de la lecture en sciences sociales
Avec Emmanuel Désveaux, Pierre Judet de la Combe, Laura de Mello e Souza, Laurent Vannini
14 h 00 – 15 h 30, table ronde De l’écriture à sa diffusion : quels modèles à l’ère numérique ?
Avec Jean-Guy Boin, Guillaume Dervieux, Suzanna Florisi, François Gèze, Marie Pellen
16 h 00 – 17 h 30, table ronde En quête d’auteurs étrangers
Avec Guiomar de Grammont, Anne Lima, Italo Moricone, Mônica Raisa Schpun, Eric Vigne
17 h 30 – 18 h 30 Clôture Bilan/perspective de la journée
Jean-Frédéric Schaub, Susanna Florisi

Entrée libre dans la limite des places disponiblesInscription auprès de:
Agnès Belbezet : belbezet(at)ehess.fr / 01 53 10 53 63 / 06 74 29 58 27
Anne Madelain : madelain(at)ehess.fr / 01 53 10 53 85

Programme téléchargeable ici : Cycle-Bresil-2014-12-12-A5

déc 3, 2014

Première journée d’étude préparatoire en vue du colloque : »Ressources et innovations dans les Amériques »

L’Institut pluridisciplinaire pour les études sur les Amériques à Toulouse (UT2J, UFTMiP), la Maison Universitaire Franco-Mexicaine, avec le soutien de l’IPEAT et du Pôle Sud-Ouest de l’Institut des Amériques organisent une journée d’études autour du thème : « Penser l’innovation au Mexique ».

Date : vendredi 5 décembre 2014 :
Lieu : Salle Capitulaire,
Maison Universitaire Franco-Mexicaine
15, rue des lois – 31000 Toulouse
Métro Ligne A, Arrêt Capitole

Résumé :

Penser l’innovation au Mexique » est le sujet sur lequel des chercheurs français et mexicains vont réfléchir lors de cette rencontre. En effet, le Mexique, au-delà de ses lacunes évidentes dans de nombreux secteurs, est reconnu sur la scène mondiale pour ses progrès économiques, sociaux et politiques et pour sa capacité à expérimenter et à innover dans des contextes à la fois difficiles et stimulants.
En cherchant à identifier et à analyser les dynamiques de l’innovation, l’approche –qui peut être appliquée à l’ensemble du continent américain- est novatrice dans le sens où le point de départ est l’étude de ce que le Mexique peut offrir de positif et d’innovateur, en ce qui concerne sa capacité à générer de la créativité, à dépasser des problèmes ou à élaborer des stratégies d’adaptation.
L’objectif de cette journée d’étude est de présenter une réflexion sur la question de l’innovation au Mexique, en partant de l’approche que nous venons d’évoquer et en abordant des thématiques différentes et complémentaires. Ainsi, des chercheurs français et mexicains vont se pencher sur la question des innovations technologiques, institutionnelles ou de société dans les domaines de l’agroalimentaire, de l’eau, des énergies, de l’alimentation.

Pour plus d’informations, voir les deux PDF : Présentation JE et Programme Journée d’étude Mexique

déc 3, 2014

Invitation séminaire : Comment réinvestir la notion de progrès ?

Vous êtes invités au séminaire autour du thème : « Travail, individualité, citoyenneté : l’épreuve du genre », animé par Anne-Marie Daune-Richard, sociologue.

Date : Mercredi 10 décembre 2014
Heure : 18h30
Lieu : l’Hôtel Mercure Paris-Porte de Pantin, 22 avenue Jean Lolive (métro Hoche)

Entrée libre. Le nombre de place étant limité, merci de vous inscrire par mail en cliquant sur : inscription@gabrielperi.fr

Présentation :
Dans un parcours de sociologue du travail et de l’emploi Anne-Marie Daune-Richard a pris conscience que les « référentiels », les normes qui (re)produisent la division sexuelle du travail sont ancrées dans des visions du rapport entre l’individu et la société qui, certes, varient d’un pays à l’autre mais, en tout état de cause, se conjuguent différemment au masculin et au féminin.

Son exposé examinera ainsi comment l’architecture de nos sociétés modernes a défini un rapport entre travail, individualité et finalement citoyenneté qui différencie –et sépare- les hommes et les femmes et comment nos sociétés salariales ont interprété cet héritage.

Anne-Marie Daune-Richard est sociologue. Ses recherches portent sur la division sexuelle du travail et la conceptualisation des rapports sociaux entre les sexes. Elle mène des comparaisons internationales sur la relation, différente pour les hommes et pour les femmes, entre travail, protection sociale et citoyenneté.

Parmi ses publications :
– (avec F. Battagliola, D. Combes, A.-M. Devreux, M. Ferrand, A. Langevin), A propos des rapports sociaux de sexe. Parcours épistémologiques, Paris, Collection du Centre de Sociologie Urbaine (CSU-CNRS), 1990.
– Hommes et femmes devant le travail et l’emploi, in Blöss T. (ed), La dialectique des rapports hommes-femmes. PUF, 2001.
– « Les femmes et la société salariale : France, Royaume-Uni, Suède », in Travail et emploi, n°100, 2004.
– « Homme, femme, individualité et citoyenneté, in Recherches féministes », 2008, vol. 21, n°1.

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