Bibliothèque Pierre Monbeig de l’IHEAL – Horaires d’été et fermetures
La Bibliothèque Pierre-Monbeig est ouverte jusqu’au vendredi 25 juillet au soir.
Néanmoins, je vous prie de bien vouloir noter que :
– le jeudi 26 juin, la Bibliothèque ouvrira à 14h en raison de l’assemblée générale du CREDA le matin,
– la semaine du 7 juillet au 11 juillet inclus, nous sommes contraints de fermer la bibliothèque pour permettre la réalisation de travaux
A partir du 1er juillet, les horaires d’ouverture seront les suivants :
– lundi : 12 H – 18 H
– du mardi au vendredi : 10 H – 18 H
Colloque international 28-29 octobre 2014 – Ouagadougou / Arts et territoires. Les espaces de la création contemporaine africaine en question
Arts et territoires.Les espaces de la création contemporaine africaine en question
Colloque international
28-29 octobre 2014 – Ouagadougou
Appel à communication
Argumentaire :
La période qui a suivi les Indépendances a été marquée par un mouvement de réappropriation et de réhabilitation des cultures africaines qui a conduit à la constitution d’ensembles nationaux dans tous les domaines artistiques dont la danse, la musique et le théâtre pour les arts de la scène. Aussi le Ballet National du Mali, de Guinée, le Théâtre National Zaïrois, le Théâtre National de Dakar, l’Ensemble National du Togo, du Cameroun entre autres, créés au tournant des années 1960, ont-ils été érigés en ambassadeurs chargés de diffuser ces cultures à travers le monde. Les politiques culturelles étatiques ont aussi encouragé la création par la mise en œuvre de grands événements comme la Biennale artistique et culturelle au Mali, ou la Semaine nationale de la culture au Burkina Faso
Depuis le début des années 1990, la création artistique contemporaine sous toutes ses formes connaît un essor notable. Si certains États sont parvenus à maintenir leurs efforts en direction des arts, les politiques d’ajustements structurels imposées dans les années 1980 par les organismes financiers internationaux ont concouru, dans ce domaine comme dans d’autres, à l’affaiblissement de la participation des pouvoirs publics. Le renouvellement de la création artistique a, dans ces conditions, largement reposé sur le volontarisme des acteurs privés et la généralisation des politiques de coopération culturelle en direction des pays du Sud. Cette nouvelle configuration – dont les États africains ne sont du reste pas systématiquement exclus – a correspondu à une diversification des expressions artistiques et une multiplication des outils consacrés à la création, production et diffusion : centres de formation, ateliers ou encore festivals.
À cet égard, le Burkina Faso est un pays particulièrement exemplaire. Les arts contemporains y connaissent à la fois un essor local et une diffusion internationale manifestes. Aux événements phares qui structurent le paysage artistique burkinabè depuis les Indépendances (comme le « Fespaco – Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou »), se sont progressivement ajoutées des manifestations d’envergure dans chaque domaine disciplinaire : en danse (festival « Dialogues de corps », « Festival international de danse de Ouaga – FIDO »), en musique (« Jazz à Ouaga », « Rock à Ouaga »), en arts plastiques (« Carrefour des arts plastiques »), en théâtre (« Festival International de Théâtre pour le Développement – FITD ») ; et pluridisciplinaires : dans le domaine des arts vivants (« Festival International de Théâtre et de la Marionnette – FITMO », élargi au « Festival des Arts du Burkina »), des cultures urbaines (« Waga hip-hop ») ou des arts de la rue (« Rendez-vous chez nous »). Ces rencontres artistiques, qui s’implantent principalement dans la capitale, ont souvent été entreprises par des opérateurs locaux, mais suscitent néanmoins de plus en plus l’intérêt des pouvoirs publics.
Nées en 2002, les Récréâtrales, projet de la compagnie Falinga dirigée par Étienne Minoungou, sont de ces initiatives. Avec Le Cartel, fédération de cinq compagnies burkinabè créée quatre ans plus tard, Étienne Minoungou et Ildevert Meda (Compagnie Théâtr’évasion) ont souhaité ouvrir le champ des possibles en matière de pratiques théâtrales en implantant les Récréâtrales dans le quartier Bougsemtenga. Aux prémices, un constat est dressé. Les festivals voués à mettre en exergue les expressions théâtrales n’ayant cessé de se multiplier au cours des dernières décennies sans que les difficultés liées aux conditions de création ne s’estompent en amont (absence d’institutions qualifiantes et professionnalisantes, rareté et indigence des subventions étatiques, insuffisance des lieux de représentation, isolement des créateurs), les Récréâtrales ont d’emblée été bien plus qu’un événement ponctuel. Ces biennales s’organisent de février à novembre autour de trois sessions : la Quarantaine dédiée à la formation-recherche, les Résidences de création dévolues à la production et la Plateforme-festival consacrée à la diffusion. Espaces de réflexion, ces résidences offrent aux artistes venus de tout le continent la possibilité d’aborder le geste artistique selon un processus de maturation polymorphe détaché d’une logique de création solitaire, séquentielle et linéaire par la prévalence donnée au collectif et à la scène.
Ce désir d’agir sur le temps et les modalités de la création a eu pour corollaire la recherche d’une adéquation toujours plus grande avec le territoire. De l’observation que les salles de théâtre ne restent accessibles qu’à une mince frange de la population urbaine et de la conviction que les créations africaines contemporaines ne sont pas condamnées à l’exportation pour acquérir une visibilité, l’évidence s’est imposée qu’il faut questionner les circuits existants et ramener l’art là où se déploie la vie. Bougsemtenga est un quartier qui atteste d’un ancrage patient mais prometteur de l’art dans des lieux décloisonnés et non-conventionnels. Habitat privé et espace public s’y conjuguent dans une concertation renouvelée avec les riverains qui ouvrent leurs cours familiales aux artistes. Ainsi, s’invente une alternative à partir du local qui donne du jeu face aux règles d’un marché de l’art mondialisé mais de surcroît révèle le potentiel de développement économique que représente l’état d’effervescence culturelle presque permanent d’une ville comme Ouagadougou.
Si les Récréâtrales sont devenues une pépinière incontournable en matière de renouvellement des pratiques artistiques, elles sont aussi emblématiques d’une dynamique d’invention d’espaces-temps inédits de la création contemporaine africaine : de nouveaux imaginaires et de nouveaux espaces de relations sociales se tissent dans la ville, qui reconfigurent localement les rapports de pouvoir, les urbanités et les modalités de création artistique. La Plateforme-festival de la 8ème édition des Récréâtrales (25 octobre – 2 novembre 2014) nous a donc semblé le cadre idéal pour mener une réflexion sur les dynamiques qui lient mutations du champ artistique et reconfigurations des espaces urbains sur le continent africain, à différentes échelles, de celle des individus à celle de la mondialisation, en passant par celle des agglomérations. Il s’agira ainsi de questionner la capacité de la création artistique à co-produire la ville, celle des urbanistes, des économistes et des aménageurs, autant que celle des artistes et des habitants ; et réciproquement, d’interroger la place, tant symbolique que pratique, qu’occupe la ville dans la production artistique africaine.
Dans la lignée de la Coalition des Artistes et des Intellectuels du Burkina Faso qui s’est fixée pour tâche la fabrication d’outils concrets et l’analyse des politiques culturelles menées au plan national afin de constituer une force de proposition pour infléchir ou dynamiser ces dernières, le colloque « Arts et territoires : les espaces de la création contemporaine africaine en question » entend mener une réflexion sur ces questions en réunissant des chercheurs des sciences humaines et sociales de différents continents au cours d’un colloque qui se déroulera en deux temps : à l’Institut français de Ouagadougou le 28 octobre et dans le quartier de Bougsemtenga le 29 octobre 2014. La première journée sera consacrée à la présentation de communications scientifiques. Cette réflexion sera prolongée le lendemain par des ateliers thématiques qui se situeront quant à eux à l’interface des recherches scientifiques, des préoccupations des opérateurs culturels et artistiques, des pratiques culturelles des populations et des dynamiques de l’action publique locale, nationale et internationale.
Axes thématiques :
Les propositions de communication pourront s’inscrire dans l’un des axes suivants (d’autres axes peuvent néanmoins être proposés s’ils s’inscrivent dans le thème général du colloque) :
1. Espaces urbains, espaces de vie et création artistique
– Comment la ville travaille-t-elle la création artistique et comment la création artistique modèle-t-elle un territoire donné ?
– Dans quelle mesure les dynamiques artistiques rejoignent-elles les enjeux de développement urbain ? Quels sont les espaces urbains de créativité qui se déploient ? Comment les populations locales se les approprient-elles ?
2. Villes, arts et mondialisation
– Artistes et territoires, entre assignation et revendication : quelle place pour les artistes africains dans le paysage artistique mondialisé ? Quels enjeux de mobilité internationale façonnent les pratiques artistiques africaines ?
– Territoires et appropriation : comment des territoires considérés comme marginaux peuvent-ils participer de phénomènes de contournement et de détournement ? Quelle nouvelle communauté l’artiste esquisse-t-il dans et par son geste créateur ?
3. Agglomérations urbaines et économie politique de la culture
– Dans quelle mesure ces nouveaux territoires de la création génèrent-ils une économie spécifique ?
– Comment les politiques d’aménagement du territoire prennent-elles en compte la culture dans leurs priorités ? Par quels vecteurs les liens entre culture et croissance économique sont-ils considérés ? Quels enjeux de pouvoir et d’appropriation par les politiques culturelles et urbaines face aux dynamiques de ces nouveaux espaces ?
Soumission de la candidature et délais :
Ce colloque s’inscrit dans une perspective pluridisciplinaire. L’appel à communication s’adresse aussi bien à des chercheurs qu’à des doctorants relevant de l’ensemble des disciplines des sciences humaines et sociales, de l’histoire de l’art, etc.
Les propositions de communications sont attendues avant le mardi 30 juin 2014 à l’adresse email suivante : arts.territoires.bf@gmail.com
Les propositions de communication ne doivent pas excéder les 2000 signes et devront être accompagnées d’une courte présentation de l’auteur.
Les candidatures retenues seront annoncées au plus tard le 15 juillet 2014.
Comité scientifique :
– Marta Amico (Labex CAP, Musée du Quai Branly/Centre George Simmel)
– Amandine Chapuis (EIREST, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, UPEC)
– Philippe Chaudoir (TRIANGLE, Université Lumière Lyon 2/Institut d’Urbanisme de Lyon)
– Altaïr Despres (Labex CAP, Musée du Quai Branly/IIAC)
– Seydou Ouedraogo (Université Ouaga 2, Institut FREE Afrik)
– Julie Peghini (CEMTI, Université Paris 8)
– Mahamadé Savadogo (Université de Ouagadougou, Coalition des Artistes et des Intellectuels du Burkina Faso)
– Amélie Thérésine (IRET, Université Paris 3)
– Patrice Yengo (IMAF, EHESS)
Colloque « Locating Guyane »
Un colloque, intitulé « Situer la Guyane », aura lieu le 10 au 11 juillet à l’Université de Londres Institut à Paris. INSCRIPTION OUVERTE Situer la Guyane: Colloque international multidisciplinaire University of London Institute in Paris, 10-11 juillet 2014 Département d’outre-mer situé en Amazonie et «région ultrapériphérique» de l’UE, la Guyane française relie l’Amérique du sud aux Caraïbes et à l’Europe. Cette conférence vise à l’exploration de la situation conceptuelle de la Guyane en tant qu’espace relationnel, caractérisé par une dynamique d’interaction et de conflit entre sa situation régionale et globale. La Guyane possède-t-elle sa propre identité ou existe-t-elle uniquement en tant que région frontalière définie par sa relation à l‘«ailleurs»? A la France et son histoire coloniale, par exemple, ou aux diasporas africaines et autres, ou encore à son identité en tant qu’«à la marge» de l’Europe? Avec: Richard Price Sally Price Bill Marshall Le colloque aura lieu à l’Université de Londres Institut à Paris (ULIP) 9-11 rue de Constantine, 75007 Paris Inscriptions et renseignements: http://locatingguyane.wordpress.com locatingguyane@gmail.com Suivez-nous @locatingguyane Date limite de l’inscription: 30 juin Dr Catriona MacLeod Lecturer in French Studies and Admissions Tutor University of London Institute in Paris 9-11 rue de Constantine|75340 Paris Cedex 07 01 44 11 73 72 (tel)|www.ulip.lon.ac.uk The University of London is an exempt charity in England and Wales and a charity registered in Scotland (reg. no. SC041194)
Appel à communication: Colloque International « Gouverner l’école aux Suds », du 5 au 7 février 2015 à Bordeaux / CfP: International conference « Governing schools in the Global South », 5-7 February 2015 in Bordeaux
Veuillez trouver ci-joint l’appel à communication de notre Colloque International intitulé « Gouverner l’école aux Suds: Politiques, acteurs et pratiques », qui se tiendra du 5 au 7 février 2015 à Bordeaux.
Les résumés de 500 mots en anglais ou en français sont attendus pour le 20 juin 2014 à l’adresse suivante: mopracs2015@sciencespobordeaux.fr<mailto:mopracs2015@sciencespobordeaux.fr>
Sarah Fichtner (pour le Comité d’Organisation)
[https://mail.google.com/mail/images/cleardot.gif]
CfP Colloque Gouverner l’école aux suds
Please find attached the call for papers for the international conference “Governing schools in the Global South: Policies, actors and practices” due to take place in Bordeaux, France, the 5-7 February 2015
The deadline for the submission of abstracts of 500 words in English or French is 20th June 2014.
The abstracts should reach the conference organisers via the email address: mopracs2015@sciencespobordeaux.fr<mailto:mopracs2015@sciencespobordeaux.fr>
<mailto:mopracs2015@sciencespobordeaux.fr>
CfP Colloquium Governing schools in the Global South
Ined Workshop – Alcool et santé : entre permanence et changements, Alcohol and health: continuity and change-Programme (17 juin, Paris)
Alcool et santé : entre permanence et changements
Alcohol and health: continuity and change
Mardi 17 juin 2014
Tuesday 17 June 2014
Institut national d’études démographiques (Ined)
133, boulevard Davout, 75020 Paris
Vous trouverez le programme détaillé en pièce jointe Workshop Ined_17_06_2014_ Alcool&Santé-Programme-1
Journée scientifique coordonnée par / Scientific Workshop coordinated by Géraldine Duthé et France Meslé
La consommation excessive d’alcool, qui contribue largement au développement des « maladies de société », est un facteur de risque majeur pour la santé des adultes. Dans le monde, il existe actuellement une grande diversité d’attitudes vis-à-vis de l’alcool. Qu’elle soit prohibée, contrôlée, prévenue ou totalement libre, cette consommation reste universelle. Cependant, les modalités sont différentes d’un pays à l’autre et d’une époque à l’autre. En France, la baisse de consommation dans la population générale en réponse aux politiques de santé publique fait émerger de nouveaux groupes à risque, notamment les jeunes. Dans d’autres pays, comme ceux d’Europe de l’Est, l’alcool est depuis plusieurs décennies un problème majeur aux conséquences dramatiques sur la mortalité en particulier des hommes. Dans les pays du Sud, la situation est moins bien connue. Avec le développement et la mondialisation, de nouveaux modes de consommation apparaissent à côté d’habitudes anciennes liées à la fabrication artisanale de boissons alcoolisées.
Lors de cette journée, nous nous intéresserons à l’évolution des comportements individuels et des normes sociales relatives à la consommation d’alcool. Nous explorerons également les conséquences de ces comportements sur la santé et leur rôle dans l’apparition des maladies chroniques, des accidents et des violences. Nous chercherons à adopter une perspective temporelle pour questionner le lien entre alcool et santé, entre la permanence de la consommation à travers les époques et les cultures et les changements plus récents des comportements.
Excessive alcohol consumption, an important contributing factor in the development of man-made diseases, is a major health risk for adults. A broad range of attitudes to alcohol are observed across the world. Be it prohibited, controlled, discouraged or totally unrestricted, alcohol consumption is universal. However, modes of consumption vary over time and space. In France, although consumption among the general population is falling in response to public health policies, new high-risk groups are emerging, notably among young people. In other countries, such as those of Eastern Europe, alcohol has been a major problem for several decades, with a dramatic impact on mortality, that of men especially. Less is known about the situation in Southern countries. With development and globalization, new modes of consumption are emerging alongside older customs linked to traditional small-scale production of alcoholic beverages.
During this meeting, we will focus on changes in individual behaviours and in the social norms of alcohol consumption. We will also explore the health consequences of these behaviours and their role in chronic disease, accidents and violence. We will adopt a time perspective to examine the link between alcohol and health, between the continuity of alcohol consumption across time and across cultures, and the recent changes in behaviour.
L’entrée est libre dans la limite des places disponibles.
Un buffet vous sera offert pour le déjeuner. La date limite des inscriptions est le 06/06/2014
Inscriptions à polesuds_contact@listes.ined.fr
Contact Pôle Suds : Murielle Darblade, tel : 01 56 06 20 81, polesuds_contact@listes.ined.fr, http://pole_suds.site.ined.fr/
Comment se rendre à l’INED ? http://www.ined.fr/fr/institut/infos_pratiques/venir/
Journée d’étude internationale, »Faire l´histoire des Indiens des deux Amériques » – (17 juin, Paris)
Dans le cadre de l’//Axe 2 <http://mondes-americains.ehess.fr/index.php?865>//de Mondes Américains/Affiche de la journée d’étude <http://mondes-americains.ehess.fr/index.php?1127>
« Catégorisation, identification, mobilisation dans les Amériques »
Mondes Américains, le CENA, le CERMA et le CRBC sont heureux de vous inviter
à la Journée d’étude internationale
« Faire l´histoire des Indiens des deux Amériques »
Mardi 17 juin 2014 de 9h45 à 16h30,
EHESS
190 avenue de France, Paris 13e
Organisée par Gilles Havard (CENA), Jean Hébrard (CRBC), Gilles Rivière (CERMA) et Christophe Giudicelli (CERMA)
Les agents des pouvoirs coloniaux, partout dans les Amériques, ont déployé des stratégies diverses pour identifier, traduire et réduire les mondes amérindiens. De leur côté, les autochtones ont pu leur opposer leurs propres modes d´auto-identification, comme ils ont appréhendé l´altérité européenne à partir de leurs propres catégories. Autour de ce fil rouge sur la variété des appréhensions et des perceptions des acteurs européens et amérindiens, cette journée d´étude prendra la forme de deux tables-rondes successives. La première sera consacrée à l´analyse de termes ayant servi à la description, au découpage et à la mise en ordre des mondes sociaux amérindiens. La seconde prendra pour thématique les missions. Elle s´interrogera sur le statut « colonial » et les stratégies des Amérindiens des « réductions », et elle explorera en outre les stratégies linguistiques des missionnaires.
La journée se déroulera en français, anglais et espagnol.
Matin : Salle 1
9h45 Accueil
10h-12h30 – Catégorisations
Michael Witgen, University of Michigan, Ann Arbor : « The Rituals of Possession: Native Identity and the Invention of Empire in Western North America »
o Discutant : Gilles Havard, CNRS/CENA
Pause
Véronique Boyer, CNRS-Mondes Américains : «Les déclinaisons contemporaines de l´Indien : `Indien générique´, `Indien hyper-réel´, `indigène´ »
Anath Ariel de Vidas, CNRS-Mondes Américains : « Coutumes et patrimoine. Une exploration à travers différents régimes de savoirs dans la Huasteca (Mexique) »»
Après-midi : Salle du Conseil A
14h-16h30 – Missions
Elisa Fruhauf Garcia, UFF, Nitéroi, Brésil : « Impérios, identidades e histórias: perspectivas indígenas nas fronteiras coloniais ibéricas (Rio da Prata, séculos XVII-XVIII) »
Christophe Giudicelli, CERMA : « Entre le marteau et l´enclume : l´échec de la mission jésuite parmi les Indiens calchaquí (XVIIe siècle) »
Guillermo Wilde, CONICET : « Categorías políticas, diversidad linguística y etnogénesis misional en Paraguay y Chiquitos »
o Discutant : Allan Greer, McGill University
Pour en savoir plus <http://mondes-americains.ehess.fr/index.php?1127>
Conférence-débat « Extractivisme, conflits socio-environnementaux et Démocratie en Amérique latine » (16 juin, Paris)
Conférence-débat de Maristella Svampa
*« Extractivisme, conflits socio-environnementaux et Démocratie en Amérique latine »
le 16 juin 2014 de 17 à 19 heures
salle A, IHEAL 28 rue Saint Guillaume, 75007
Comment faut-il analyser l?expansion des frontières du capital par la voie de l´extractivisme et la question de la démocratie en Amérique latine? Après avoirretracer le parcours de notions clés, – « consensus des /Commodities », /« mouvements socio-environnementaux et territoire », « mal développement »-, Maristella Svampa analysera les tensions et collusions entre extractivisme et démocratie, à partir des conflits socio-environnementaux les plus emblématiques qui ont traversé l?Amérique latine.
Modératrice : Marie-France Prévôt-Schapira ( Université Paris8/CREDA)
Maristella Svampa est sociologue et écrivain, chercheuse au CONICETConseil National de Recherches Scientifiques et Techniques, Argentine) et professeur á l´Université Nationale de La Plata. Elle participe au Collectif Plataforma 2012.http://www.plataforma2012.org.ar/.
Dernières publications sur la relation entre extractivisme, développement et démocratie :
– M.Svampa y M. Antonelli (comp.)/Minería transnacional, narrativas del desarrollo y resistencias sociales/, Buenos Aires, Ed. Biblos , 2009.
– 15 /mitos y realidades sobre la minería transnacional en Argentina/, en colaboración con H.MachadoAraoz et all. (ColectivoVoces de Alerta), Buenos Aires, Editorial El Colectivo-Ediciones, 2011
– M. Svampa, et al. , /Mal desarrollo : La Argentina del extractivismo y del despojo/,2014
www.maristellasvampa.net <http://www.maristellasvampa.net>
Sciences Po-CERI: table ronde « Vers un renouveau de l’Etat développeur en Asie ? » (19 juin, Paris)
Cycle Revues & Parutions du GIS Asie
A l’occasion de la sortie d’un numéro spécial de Critique Internationale
Jeudi 19 juin 2014, 16h-19h
Salle CNRS 638, 6e étage, 190 av. de France, 75013 Paris
Métro : Ligne 6, station Quai de la Gare ; Ligne 14 ou RER C, station Bibliothèque François-Mitterrand
16h00 – 16h10 : Ouverture de la table ronde par Sébastien LECHEVALIER (GIS Asie & Réseau Asie et Pacifique)
16h10 – 16h20 : Introduction par Laurence LOUËR (Rédactrice en chef de Critique Internationale, CERI-Science Po)
16h20-17h30 : Présentation du numéro spécial
• Pauline DEBANES (EHESS, UMR Chine-Japon-Corée) : « La résurgence du concept d’État développeur »
• Loraine KENNEDY (CNRS, CEIAS) : « L’État et le développement industriel en Inde : de la petite industrie aux zones économiques spéciales »
• Manuel STARK (PFH Goettingen Business School) : « The Emergence of Developmental States in East Asia and Central Asia from
the Perspective of the New Institutional Economics »
17h30-17h45 : Pause
17h45 – 19h : Discussion
• François GIPOULOUX (CNRS, UMR Chine-Japon-Corée)
• Moises BALESTRO (Université de Brasilia & Goethe Universität)
• Julien VERCUEIL (INALCO)
En anglais
Inscription nécessaire : marine.sam@cnrs.fr
PROGRAMME : http://www.reseau-asie.com/
Think tank : la coupe des brésiliens ? (16 juin, Paris)
L’Institut des Amériques vous invite à une séance de Think Tank intitulée : * »La coupe des brésiliens? »*.
Avec les interventions de :
– *Pierre Salama, *Professeur émérite Université Paris XIII, auteur de « Les économies émergentes latino-américaines, entre cigales et fourmis »,
paru en 2012
– *Stéphane Monclaire, *Maître de conférence Université Paris I
– *Carlos Quenan, *Vice-Président de l’Institut des Amériques, Professeur IHEAL – Paris III
– *Charles-Henry Chenut, *Avocat associé, société bresilienne Chenut Oliveira Santiago, Président de la Commission Amérique latine et Caraïbes
des conseillers du commerce extérieur
– *Olivier Guez,* Journaliste et écrivain, auteur de « Eloge de l’esquive », paru le 14/05/2014 (à confirmer)
– *Modération Antonio Rodriguez, *Délégué Partenariats de l’Institut des Amériques, Journaliste économique à l’AFP
Le lundi *16 juin de 18h à 20h, Maison de l’Amérique Latine, 217 boulevard
Saint-Germain 75007 Paris, métro : Solférino *
Invitation la coupe des brésiliens
Plus d’information ici
<http://thinktank.institutdesameriques.fr/la-coupe-des-bresiliens/>
Inscription obligatoire, dans la limite des places disponibles :
https://www.weezevent.com/la-coupe-des-bresiliens
Université d’été du CRID – Centre de recherche et d’information pour le développement (2-5 juillet, Rennes)
Le CRID Centre de recherche et dinformation pour le développement organise son Université dété du 2 au 5 juillet à Rennes
(http://www.universite-si.org/spip.php?article201 ).
Dans ce cadre, le CNDH Romeurope co-organise avec le CCFD-Terre solidaires, le GRDR et CITIM (du réseau RITIMO) un atelier sur « Déconstruire les préjugés sur les migrations : comment sy prendre ».
Nous y présenterons la brochure contre les préjugés : « Ceux quon appelle les Roms : Luttons contre les idées reçues ».
Cet atelier aura lieu le 3 juillet matin, 9h30-12h30, et ouvrira le module 10 « Enjeux et défis liés aux migrants et migrations internationales ».
Une description de ce module ainsi que des ateliers le composant est disponible au lien suivant : http://www.universite-si.org/spip.php?module20
Voici dessous la présentation de notre atelier :
« Dans un contexte électoral où les migrants deviennent facilement des boucs émissaires et que la question des migrations est trop souvent
instrumentalisée à des fins politiques, lobjet de cette matinée est de prendre conscience collectivement de nos préjugés pour mieux les
déconstruire. Nous chercherons aussi à identifier pourquoi certaines idées reçues continuent davoir la vie dure malgré des démonstrations déjà faites sur ces représentations faussées.
Des outils réalisés par les organisateurs serviront de base aux échanges et à lanimation avec les participants. Il sagit notamment de 3 petits guides
pratiques et dune exposition* sur les préjugés portant sur les migrations. »
Pour vous inscrire aux modules/ateliers suivez le lien ci-dessous :
http://www.universite-si.org/spip.php?page=inscription