Sciences Po-CERI: RAPPEL séminaire « L’Islam, une religion américaine ? » (1er avril, Paris)
Mardi 1 avril | 17h00
Séminaire dans le cadre du groupe de recherche Analyse comparée des politiques de laïcité et de sécularisation »
avec
Nadia Marzouki, CESPRA/EHESS
autour de son livre L´Islam, une religion américaine ?, Paris, Le Seuil, 2013
Discutante : Amandine Barb, ATER à l´Université Paris-Est Créteil, docteure associée au CERI-Sciences Po
Contact : denis.lacorne@sciencespo.fr et amandine.barb@sciences-po.org
CERI-56 rue Jacob, 75006 Paris / Salle de conférences
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Annonce séminaire Papiers en Afrique – (1er avril, Paris)
Voici le programme de la prochaine séance du séminaire « L’Etat documentaire et les mondes du papier en Afrique: matérialité, technologies, affects » (séminaire CEMAf-EHESS) qui aura lieu mardi prochain 1 er avril, de 13h30 à 16h30, en salle Person, 9 rue Mahler 75004 Paris (2e étage).
Mirco Göpfert, Mainz University
L’esthétique de la bureaucratie. La rédaction des procès-verbaux dans la gendarmerie Nigérienne
&
Amélie Grysole, EHESS/INED & Aïssatou Mbodj, CNRS-IMAF
Fax, listes et sacs de riz. Formes bureaucratiques, associations de migrants et transactions informelles entre la France et le Sénégal
SéMINAIRE SCIENCESSOCIALES BURKINA FASO (3SB) (4 avril, Paris)
Séminaire mensuelcoordonné et animé par Marie Thérèse Arcens Somé (INSS), Charles Guissou (Laboratoire Citoyennetés), et Fernand
Bationo (LARISS et département de sociologie), accueilli par le département Socio-Economie et Anthropologie (DSEAD) dans les locaux
de l’INSS.Le séminaire a lieu tous les premiers vendredi de chaque mois de 15h30 à 17h30 à l’INSS (Institut National des Sciences des
Sociétés)
VENDREDI 04 AVRIL 2014
15h30 à 17h30 à l’INSS
L’ÉTAT PEUT-IL RECONNAîTRE LES PRATIQUES LOCALES ?
LE CAS DE LA RéFORME FONCIèRE AUBURKINA FASO
PETER HOCHET
Anthropologue,Directeur scientifique du Laboratoire Citoyennetés
RéSUMé
À partir de la description ethnographique de l’application de la loi 034-2009 portant régime foncier rural au Burkina Faso nous montrons
que le processus de traduction de l’/idée/ de reconnaissance administrative des droits locaux en /pratiques/ de reconnaissance
aboutit en définitive à la remise en cause de plusieurs composantes du droit foncier coutumier censé être reconnu, notamment en créant
de nouvelles juridictions, en imposant de nouveaux principes de justice et en séparant les droits fonciers des relations sociales qui
les garantissent.
Bien que le bon fonctionnement dispositif administratif dépende des processus informels (en cours d’être documenté) qui le parasitent
et qui /in fine/ vont assurer la formalisation des droits au quotidien, notre constat débouche sur deux réflexions :
– ce ne sont pas les instances, les procédures et les actes de l’État qui sécurisent les droits fonciers. Ce sont les
relations sociales qui se nouent localement à leur propos qui leur accordent leur légitimité et leur capacité à garantir l’exercice
des droits fonciers matérialisés par des papiers. Encore faut-il donc que ce par quoi l’État remplacerait les dispositions
coutumières soit légitime sur le long terme aux yeux des paysans ;
– le déplacement de l’idée de reconnaissance des droits vers des pratiques de création de droits est principalement le fait
des caractéristiques intrinsèques de l’action administrative qui opère par procédures standardisées, formalisation des groupes,
réduction des relations sociales au contrat et au projet, simplification des feuilletages de juridictions et d’autorités.
Au-delà des idéologies vertueuses, se pose donc la question de la possibilité sociale et pratique pour les agents de l’État ainsi
que l’action publique à reconnaître les pratiques et le droit coutumier sans en remettre en cause les principes et sans impulser du
changement social.
DISCUTANT : DR ARDJOUMA OUATTARA, GéOGRAPHE, CHARGé DE RECHERCHE/INSS
PS: Pour se rendre àl’INSS : prendre la route de Ziniaré, à gauche au feu tricolore juste après l’hôtel Silmandé, puis à droite juste
après la mairie de Nongrmassom. L’INSS se situe derrière la mairie de Nongrmassom sur une voie non bitumée qui longe un club connu de
fitness. L’INSS se situe à 30 m du club.
Rencontre « RWANDA ». (10 avril, Paris)
A l’occasion du 20ème anniversaire du génocide Rwandais, la Fnac Montparnasse vous invite à une rencontre avec Scholastique Mukasonga, Patrick de Saint-Exupéry, Jean-Pierre Chrétien et Colette Braeckman.
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Scholastique Mukasonga pour son nouveau livre » Ce que murmurent les collines »
« ‘La Maritza, c’est ma rivière…’ a chanté Sylvie Vartan. Moi qui n’oserai pas chanter, je me contenterai de murmurer : ‘La Rukarara, c’est ma rivière…’ Oui, je suis bien née au bord de la Rukarara, mais je n’en ai aucun souvenir, les souvenirs que j’en ai sont ceux de ma mère et de son inconsolable nostalgie. » Ainsi commence cette suite de nouvelles rwandaises, belles et poignantes, où coulent les tourments et les espoirs de tout un peuple. Se souvenir de tout, et de la mère avant tout, qui, dans sa nostalgie d’exilée, pare la rivière Rukarara de toutes les merveilles de la légende. Et se souvenir des histoires que murmurent les collines: pourquoi Viviane, même nue, porte-t-elle autour de la taille une cordelette où s’accroche un minuscule morceau de bois? … Et puis, entre la Bible et les aventures de Titicarabi, y a-t-il d’autres livres? La narratrice ne le croit pas… Et le règne d’un roi peut-il nous être conté par une vache?… Et si l’on chasse de la colline celle sur qui s’accumulent les malheurs, chassera-t-on grâce à ce bouc émissaire le Malheur inhérent à la condition humaine?… Mais Cyprien le pygmée, rejeté de presque tous, aura, lui, un fier destin. Ces histoires s’enchâssent avec maestria comme les tesselles d’une mosaïque. Les mots de Scholastique Mukasonga coulent, cristallins, de mémoire en mémoire, jusqu’à nous montrer, même quand passe le malheur, toute la beauté de la vie.
Scholastique Mukasonga nous donne ici son cinquième livre, un recueil de nouvelles, après son roman, Notre-Dame du Nil, prix Renaudot 2012.
Patrick de Saint-Exupéry pour son nouveau livre » La fantaisie des Dieux »
Rwanda, 1994 – Une BD reportage sur le génocide des Tutsis du Rwanda. Du 6 avril au 4 juillet 1994, 800 000 Tutsis ont été tués : c’est le génocide le plus rapide de l’Histoire, le plus meurtrier en nombre de morts par jour, le plus sophistiqué aussi. Regroupés dans le Hutu Power, les extrémistes Hutus ont transformé leur peuple en assassins : tous les Tutsis devaient disparaître.
La fantaisie des Dieux est à la fois un témoignagne et un reportage. En 2013, Hippolyte et Patrick de Saint-Exupéry retournent à Kigali et racontent ce qui s’est passé il y a vingt ans. Mêlant leurs regards, ils éclairent ce que Saint-Exupéry a vu et découvert, mais ils reviennent aussi sur les lieux et rencontrent des rescapés, d’autres témoins des mêmes faits.
Grand reporter, témoin direct avant, pendant et après le génocide, Patrick de Saint-Exupéry est aujourd’hui considéré comme le spécialiste du génocide des Tutsis du Rwanda. Cofondateur de la revue XXI, il en est aujourd’hui le rédacteur en chef.
Jean-Pierre Chrétien pour son nouveau livre » Rwanda. Racisme et génocide. L’idéologie hamitique »
Le génocide des Tutsi n’a pas été improvisé en fonction d’une conjoncture. Il n’était pas non plus une fatalité inscrite dans les gènes de la population rwandaise : ce n’est pas un objet ethnographique. Il est le produit, très moderne, d’une option politique extrémiste, jouant ouvertement du racisme comme arme de contrôle du pouvoir. Mais cette mise en condition de tout un pays aurait été impossible sans l’inscription durable de la culture de la région des Grands lacs d’une idéologie intrinsèquement raciste, discriminant, sous les étiquettes « hutu » et « tutsi », « autochtones » et « envahisseurs », une « majorité naturelle » et une « minorité perverse ». Cet ouvrage se situe dans une longue durée, jusqu’au temps présent, mais surtout en amont de la crise des années 1990, afin de mettre au jour la construction de cette idéologie distinguant les « vrais Africains » des « faux nègres », ceux qu’on a appelés les Hamites depuis les années 1860 dans la littérature spécialisée de l’époque. Ce schéma racial est né dans le même creuset intellectuel que celui opposant Aryens et Sémites (le fantasme qui a embrasé l’Europe dans les années 1930-1940).
Les auteurs ont travaillé depuis plusieurs années sur ce chapitre durablement méconnu de l’histoire de l’Afrique, qui est à la fois celui d’une anthropologie devenue folle et celui de manipulations politiques de diverses provenances.
Jean-Pierre Chretien, témoin-expert auprès du Tribunal pénal international pour le Rwanda, agrégé d’histoire, est directeur de recherche en histoire de l’Afrique au CNRS.
Colette Braeckman pour son nouveau livre » Rwanda. Mille collines, mille douleurs »
Le Rwanda est un mystère. Il y a vingt ans, en avril 1994, un effroyable génocide s’y déroulait, révélant au monde l’envers d’une colonisation manipulatrice, où tout fut mis en oeuvre pour faire s’affronter les Hutus et les Tutsis. Changement de décor complet aujourd’hui : le pays-martyr affiche sa prospérité et se rêve en plaque tournante de l’Afrique de l’Est. Le Front patriotique Rwandais au pouvoir depuis des décennies y a, à la hussarde et d’une poigne de fer, transformé les villes, les paysages, l’économie, les mentalités.
Ce petit livre n’est pas un guide. C’est un décodeur. Il nous donne à comprendre, à travers le récit d’une journaliste devenue au fil des ans l’une des plus grandes chroniqueuses des bonheurs et des malheurs de l’Afrique, la tourmente d’un peuple et les fatales erreurs de ceux qui l’asservirent. Un récit poignant, écrit à la première personne et accompagné de grands entretiens. Une parole libre et dérangeante pour raconter ce pays aussi fascinant que déroutant.
Spécialiste de l’Afrique pour le journal Le Soir, auteure de nombreux livres, Colette Braeckman a fait du reportage de terrain, aux cotés de grands et petites gens, sa marque de fabrique. Une authentique exploratrice des âmes et de la culture rwandaises.
L’événement est gratuit et en accès libre (dans limite de la capacité du lieu)
Projection commentée du film documentaire « AL SUR DE LA FRONTERA » (O. Stone) (28 mars, Paris)
En clôture du colloque « Circulations révolutionnaires Europe-Amérique Latine »,
PROJECTION COMMENTÉE
du film documentaire « AL SUR DE LA FRONTERA » (O. Stone)
28 mars 2014 à 18h salle A à l’ IHEAL
Merci de confirmer votre participation par mail :
marie-laure.geoffray@univ-paris3.fr
ciences Po-CERI: débat « Scorecard 2014: Is France Europe’s new foreign policy leader? » (9 avril, Paris)
Mercredi 9 avril | 17h00
Conference organized in colaboration with the European Council on Foreign Relations (ECFR) on the occasion of the release of the « European Foreign Policy Scorecard 2014″
with
Hans Kundnani, Research Director, ECFR
France – Europe’s new foreign policy leader?
Myriam Benraad, MENA Policy Fellow, ECFR
France’s policy in MENA and Africa: interests and opportunities for Europe
Angela Stanzel, Asia Policy Fellow, ECFR
France’s policy in Asia: advantages and risks
Justin Vaïsse, Director of the Centre d’analyse, de prévention et de stratégie, Ministry of Foreign Affairs
The findings of the 2014 edition of the Scorecard and the leadership status of France
Jean Quatremer, Correspondent in Brussels of « Liberation »
France’s foreign policy: a Brussels view
Chair and discussion: Christian Lequesne, CERI-Sciences Po
Crédit photo : ZeroTwoZero
Responsable scientifique : Christian Lequesne, CERI-Sciences Po
CERI-56 rue Jacob, 75006 Paris / Salle de conférences
INSCRIPTION OBLIGATOIRE
International conference: INTERNATIONAL RELATIONS, AID AND AUTHORITARIANISM – Rwanda, Twenty Years on in Comparative Perspective
We are pleased to invite you to our international conference: “International Relations, Aid and Authoritarianism –Rwanda, Twenty Years on in Comparative Perspective” on June 27 and 28, 2014 in Antwerp.
Please find attached the full conference programme and all practical information. More information can also be found on our website.
2014_06_0708 Rwanda conference programme_final
Maison de l’Amérique latine ,Projection du documentaire Julio Cortazar (31 mars, Paris)
À 19h00
de Alan Caroff et Claude Namer, France, 1980. 40 minutes. VF.
L’auteur nous parle de sa relation privilégiée avec la France, où il a écrit pratiquement toute son œuvre, de son attachement à Paris, de son bilinguisme, du genre fantastique, du rôle de l’écrivain dans la société…
En présence de l’écrivaine, poète et traductrice Silvia Baron Supervielle et de Claude Namer.
Association FAMA
Inscription recommandée : tél 01 48 87 74 23
Programme du colloque sur les « Circulations révolutionnaires Amériques-Europe » (27 & 28 mars, Paris)
Vous trouverez en pièces jointes le programme du colloque sur les « Circulations révolutionnaires Amériques-Europe » qui aura lieu les 27 et 28 mars prochain à la Maison de la Recherche de la Sorbonne Nouvelle, 4 rue des Irlandais, 75005 Paris.
Ce colloque propose d’aborder le phénomène révolutionnaire à l’époque contemporaine selon un angle qui demeure marginal dans les travaux sur le sujet : celui des circulations d’idées et de théories, d’acteurs et de pratiques, de symboles et de lectures des révolutions. Il s’intéressera également à l’impact qu’ont ces circulations sur les interconnexions entre des coalitions de force institutionnalisées dans des gouvernements qui se présentent comme révolutionnaires (avant tout en Amérique latine), et des mouvements sociaux globaux révolutionnaires qui cherchent à « changer le monde en prenant le pouvoir » (contrairement à l’ancien slogan altermondialiste : « changer le monde sans prendre le pouvoir »).
Projection-débat autour du film Resistencia en la línea negra (9 avril,
L’association Le chien qui aboie et l’IHEAL ont le plaisir de vous présenter :
Resistencia en la línea negra
Flyer papier Resistencia (2)