Actualités dans "APPELS"
fév 4, 2014

FIG 2014 – Appel à films documentaires

Pour sa 25e édition, le Festival International de Géographie de Saint-Dié-des-Vosges (FIG) ouvre une nouvelle « vitrine de la géographie » sous la forme d’une programmation de films documentaires de recherche.

Vous êtes donc invité.e.s à proposer des films traitant soit du thème de l’année (« Habiter la Terre, de la maison à la commune »), soit du pays invité (les Îles britanniques).

Pour vos propositions, utilisez la fiche ci-jointe, à renvoyer à Joëlle Lattemann (JLattemann@ville-saintdie.fr) et moi-même (yann.calberac@ens-lyon.org) pour le 15/02/2014 au plus tard.

Rappel : le FIG se déroulera du 3 au 5 octobre 2014.
Lien : site officiel du FIG => http://www.fig.saint-die-des-vosges.fr/

ci-joints :
– présentation du thème de l’année Appel FIG-2014, v-StDié
– fiche de proposition à remplir et renvoyer fig-2014_proposition-documentaire

fév 3, 2014

Colloque « Normes corporelles » (Nice oct 2014)

Ci joint un appel à communications pour le Colloque « Les normes corporelles comme enjeu de l’altérité », Nice Sophia Antipolis, 9 et 10 oct 2014.

Appel_à_communication_colloque

fév 3, 2014

Call for Papers Net Journal of Social Sciences (NJSS)

Net Journal of Social Sciences (NJSS) is an international peer-reviewed open access journal, which publishes innovative work from all areas related to Social Sciences.

NJSS publishes high-quality articles, in English, in all areas of Social Sciences including Anthropology, Economics, Sociology, Politics, History, Policy Studies, Geography, International Relations, Philosophy, Psychology, Public Administration, Legislation, etc.

We invite you to send us your articles for publication. Articles published in NJSS are peer-reviewed and published in English.

Send your manuscript as MS word attachment to the editorial office via email at: njss@netjournals.org or njss.netjournals@gmail.com.

For more information, please visit our website www.netjournals.org.

fév 3, 2014

Appel à textes Développement Durable DOM

Territoire en Mouvement
Revue de Géographie et d’Aménagement
Appel à  textes

 

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS L’OUTRE-MER
DE LA TRANSPOSITION D’UN MODÈLE AUX STRATÉGIES D’ADAPTATIONS

Résumé
Dans les collectivités d’Outre-Mer, le paradigme du développement durable est mobilisé comme un facteur d’intervention territoriale et géopolitique, en demeurant aussi un vecteur transposé de plannification à  l’échelle régionale légitimé au nom d’une continuité d’intégration républicaine et d’un devoir de préservation écologique (parc naturels, aires de conservations, schémas directeurs d’aménagement…).

Pourtant, le développement durable se conjugue selon des usages et des cadres d’action variables, en raison des contraintes locales attachées à  ces espaces. Ce numéro de Territoire en Mouvement explore conjointement les dispositifs d’adaptations endogènes et leur reconnaissance (nationale et européenne).

Appel à  textes
La population des Département d’Outre Mer est estimée à  2,1 millions (INSEE, 2010), répartie entre la Réunion (40%), la Martinique (20 %), la Guadeloupe (20%), la Guyane (10%), et enfin, Mayotte (10 %), ancienne collectivité territoriale accédant au statut de département depuis mars 2011.

La croissance démographique y est, en moyenne, quatre fois plus forte qu’en Métropole et les 16-25 ans représentent plus du tiers des habitants (37%). Dans tous les cas, les fonctions assignées à  ces territoires durant les périodes coloniales, les projets postcoloniaux de développement (1946-1982) et l’alignement socio-économique sur une des nations les plus riches de la planète, conditionnent l’apport et les modes d’intégration d’un peuplement issu de migrations planifiées ou non.

Chacun de ces départements se heurte au handicap de son insularité, réelle ou apparentée (Guyane). Au-delà de la dimension physique, ce concept qualifie des espaces fermés à  leurs environnements géopolitiques et géoéconomiques. Extravertis vers la métropole en termes de représentations, de commerce et de gouvernance, les DOM sont en rupture avec les États des Caraïbes de l’océan Indien ou de l’Amérique du Sud. Tour à  tour perçus comme vitrine franco-européenne ou vestiges coloniaux, les écueils de partenariats politiques ou économiques ferment les projets de développement local, favorisent aussi les monopoles d’importations et sont responsables du déficit de la balance commerciale.

Rappelons, enfin, que ces espaces sont tributaires des transferts métropolitains (emplois des collectivités territoriales ou organismes déconcentrées, constructions d’infrastructures, allocations sociales) et européens (dynamique de projets fondée sur l’alignement de la RUP sur la moyenne européenne). Finalement, ces espaces vulnérables sont régulièrement soumis à  des crises consécutives, entre autres facteurs macro-économiques, au déséquilibre entre une croissance démographique et la faible disponibilité des ressources.

Légitimé au nom d’une continuité d’intégration républicaine et d’un devoir de préservation écologique, le paradigme du développement durable se conjugue selon une géométrie variable en raison des singularités qui caractérisent ces départements ultra-marins. Le concept est mobilisé comme un facteur d’intervention géopolitique à  l’échelle régionale, mais demeure un vecteur de maîtrise territoriale (parc naturels, aires de conservations…).

Dans les régions d’outre-mer, la biodiversité et le patrimoine, considérés dans ses acceptions matérielles et immatérielles les plus larges, sont érigés en levier potentiel de croissance et de bien-être à long terme, mais, une fois de plus, associée à  des modèles transposés et subventionnés ; ceci constitue un paradoxe au regard des particularités à  protéger.

En Guyane, cette notion est fortement adossée à  la protection d’un environnement écologique sacralisé, à  préserver et à  étudier. Pourtant, la singulière biodiversité flori-faunistique de l’unique entité européenne sud-américaine et amazonienne est néanmoins inexploitée, en restant antinomique avec l’extraction aurifère : celle-ci est considérée comme polluante et associée à  une immigration illégale. Enfin, cet espace est aussi le support d’intérêts géopolitiques liés aux marchés internationaux des télécommunications. L’assignation de réserve naturelle consacrée par la création d’un Parc national en 2007 (Parc Amazonien de Guyane) à conduit à  une reconnaissance institutionnelle de groupes socioculturels attachés à  des espaces patrimonialisés (hinterland forestier, amont des bassins fluviaux), mais aussi à  une intégration géopolitique d’aires dévolues à  l’activité aurifère (légale et illégale).

En Martinique, en Guadeloupe et à  Mayotte, le développement durable s’applique au tourisme, qui constitue une branche économique essentielle. En outre, il inclut la gestion des risques naturels, la valorisation des aires protégées, les effets des pollutions agricoles (chlordécone), le marché et la production des cultures vivriéres (innovation et systémes agraires durables).

A la Réunion, dont l’exportation de la filière canne-sucre-rhum est essentiellement destinée à  la Métropole, a, toutefois, une production agricole locale importante (culture vivrière et élevage). Le développement durable souffre du manque de politiques d’exportations des marchés vers l’Afrique ou la recherche d’activités nouvelles.

Aussi, peut-on interroger cette stratégie et sa durabilité, au regard de la dépendance renouvelée des territoires (et des déclinaisons locales). On peut questionner l’effet d’entrainement que ces financements peuvent avoir (maitrise de ces nouveaux cadres de financements par les collectivités territoriales par ex.). La gestion des ressources naturelles, la biodiversité, mais aussi la santé, la gestion des déchets, l’eau, l’habitat, la pollution, la vulnérabilité des populations des régions et départements d’outre-mer, constituent des axes de recherche privilégiés pour aborder cette question du développement durable. On sait que les indicateurs relatifs à  chacun de ces thèmes sont parmi les plus faibles des régions françaises.

Par ailleurs, si les modèles socioéconomiques et culturels de référence fondés sur l’alignement métropolitain trouvent leurs limites, les modèles coutumiers traditionnels ou issus de l’immigration ne forment plus de structures assez puissantes pour pallier les inégalités des processus d’intégration (Guyane, Réunion). Par conséquent, les cycles de modèles de développement se succèdent, fermant toujours le département à  son environnement régional, sans plus de succès en matière de croissance des ressources locales.

Dans le temps long, cette situation produit une rupture entre des modes de vie calés sur les modèles métropolitains, et ceux comparables aux pays à PIB/hab. faible des pays sud-américains. Cette divergence conditionne des vulnérabilités économiques, sociales, sanitaires touchant la population étrangère, mais aussi résidente au sein de territoires en marge (quartiers d’habitat non planifiés, enclaves fluviales ou littorales).

Pourtant, on observe l’émergence de stratégies d’adaptation, germes certes contraints de formes de développement fondés sur des règles différentes du modèle républicain. Ainsi, l’hyper-dépendance aux transferts métropolitains et à  ceux de l’Union européenne, contribue-t-elle à  la croissance d’un secteur informel structuré associé à  la mondialisation des réseaux d’échanges transnationaux. En outre, on assiste à  des mutations des registres linguistiques et des catégories sociales. Enfin, émergent de nouveaux rapports d’altérités et de reconnaissance entre les groupes socioculturels.

Ces mutations en cours s’imposent dans des territoires, de façons différentes, au regard de la multipolarité et du cloisonnement des ensembles urbains, des quartiers ou encore des bassins fluviaux frontaliers.

De fait, ce constat soulève évidemment un questionnement sur les cadres et stratégies institutionnels actuels mobilisés dans une perspective de développement et de durabilité.

Mais il conduit, en creux, à  réfléchir sur les stratégies d’informalités alternatives produites, à  leurs conséquences structurelles et à  leur pertinence dans le temps.

En effet, comment participent-elles à  la création de plus-values économiques, sociales, culturelles, politiques ? Comment ces interactions sociales créent-elles aujourd’hui des modèles dans le cadre de processus de bricolage ? Comment ces hybridations, en marge des modèles transposés, deviennent-elles, paradoxalement, les conditions d’une véritable durabilité sociétale ouvrant des perspectives de croissance économique et de mieux-être social aux échelles régionale et locale ?

Les propositions d’articles, traitées sous l’angle de l’aménagement et du développement des territoires (quelles que soient les échelles et les thématiques), tiennent en quatre points :

·      les réflexions et les cas d’études sur la mobilisation de ressources, réelles ou supposées, au sein de projets de planification territoriale (politique de la ville, du logement, habitat, réseaux routiers, patrimoine) ;

·      les modes de gestion d’une économie fondée sur la valeur – symbolique et/ou marchande – du patrimoine écologique et paysager, la valorisation durable de la biodiversité, l’économie sociale et solidaire ;

·      les stratégies d’adaptation mises en œuvre : les processus socio-économiques et socioculturel, économie informelle, solidarité et concurrence entre des groupes identifiés, réseaux transnationaux et migrations, dynamique d’intégration sociospatiale ;

·      la prise en compte institutionnelle et les modes de vie de groupes sociaux vivant dans des aires protégées : groupes amérindiens et bushinengue en Guyane, mais aussi d’autres collectifs confrontés à  des espaces de mêmes types.

Territoire en mouvement publie principalement des travaux issus de la géographie et de l’aménagement-urbanisme. Les approches interdisciplinaires sont appréciées, autant que les approches ouvertes vers d’autres disciplines des sciences humaines et sociales (sociologie, démographie, anthropologie, économie, droit, histoire), sous la condition d’envisager la dimension spatiale et/ou territoriale de l’objet d’étude.

 

Les auteurs doivent respecter les normes éditoriales de la revue (http://tem.revues.org/1379). Un article ne doit pas dépasser 50 000 signes espaces compris ; les illustrations en noir et blanc ne doivent pas être intégrées dans le texte (seulement leur emplacement) et doivent être envoyées en fichiers séparés, sous format natif (TIFF, JPEG, AI…).

Les textes peuvent être rédigés en français ou en anglais, accompagnés obligatoirement de la traduction du titre et d’un résumé et de mots-cles dans les deux langues.

Les propositions (titre, résumé jusqu’à  une page) sont à  envoyer à  Frédéric Piantoni (frederic.piantoni@univ-reims.fr) ou Dorothée Serges (dserges@univ-paris3.fr) au plus tard le 15 mars 2014. Les articles peuvent être rédigés en français ou en anglais. Après notification de l’accord du comité de rédaction sur la proposition (mai 2014), les auteurs devront envoyer avant le 30 septembre 2014 un article dont la taille ne dépasse pas 50 000 signes (espaces compris) et rédigé selon le respect des consignes de la note aux auteurs de la revue (http://tem.revues.org/1379). L’article est évalué en double aveugle.

 

Calendrier :

Date limite pour l’envoi des propositions d’articles (titre et résumé) : 15 mars 2014
Avis du comité de rédaction sur les propositions : mai 2014
Date limite pour l’envoi des articles au comité de rédaction : 30 septembre 2014

 

Contacts :

E-mail :frederic.piantoni@univ-reims.fr E-mail : dserges@univ-paris3.fr
fév 3, 2014

ADDRF 2014 Call for Applications / appel à candidatures pour la Bourse Africaines de Recherche pour la Rédaction de Thèse (ADDRF)

Deadline: March 20, 2014

The African Population and Health Research Center (APHRC), in partnership with the International Development Research Centre (IDRC), is pleased to announce the seventh call for applications for the African Doctoral Dissertation Research Fellowships (ADDRF). The ADDRF Fellowship Program seeks to facilitate more rigorous engagement of doctoral students in research, strengthen their research skills, and provide them an opportunity for timely completion of their doctoral training. The Program targets doctoral students with strong commitment to a career in training and/or research. The overall goal of the ADDRF Program is to support the training and retention of highly-skilled, locally-trained scholars in research and academic positions across the region.

The ADDRF will award about 20 fellowships in 2014 to doctoral students who are within two years of completing their thesis at an African university. In this phase of funding and in consideration of IDRC’s health programming priorities, candidates whose dissertation topics address health policy or health systems issues will be given special consideration. The Program has also reserved a small number of fellowships specifically for doctoral students conducting research on health inequities in urban areas or the reproductive health of marginalized urban communities. These fellowships are funded by the Bill and Melinda Gates Foundation.

The application form and supporting documents must be submitted on email at 2014addrf@aphrc.org

For questions, please contact:
The ADDRF Manager, E-mail: 2014addrf@aphrc.org
Telephone: 254 20 400 1000/ +254 20 266 2244 /+254 20 266 2255
Cell: +254 722 205-933 / 720 098-388 / 733 410-102; Fax : +254 20 400 1101

2014 ADDRF English Call
2014 ADDRF French Call
2014 English ADDRF Application form

fév 3, 2014

Appel à communications – Le rôle des informateurs dans la transmission et la circulation des savoirs en Afrique

Vous trouverez ci-dessous un appel à communications pour un panel intitulé « Le rôle des informateurs dans la transmission et la circulation des savoirs (XIXe- XX e siècles) », qui aura lieu à l’occasion des 3èmes rencontres des Études Africaines en France, du 30 juin au 1er juillet 2014 à Bordeaux.
Les propositions de communications (2500 signes maximum) sont attendues pour le 23 février 2014 et doivent être adressées aux organisatrices, dont les adresses mail se trouvent ci-dessous.
Contacts :
Nathalie Carré (INALCO), nathalie.carre@gmail.com
Clélia Coret (IMAf, Paris 1 Panthéon-Sorbonne) clelia.coret@gmail.com

3e Rencontres des Études africaines en France
« L’Afrique des/en réseaux »
30 juin, 1 et 2 juillet 2014
CNRS / IEP/ Université de Bordeaux

Appel à communication
Le rôle des informateurs dans la transmission et la circulation des savoirs en Afrique
( XIX e- XX e siècles)

La production des savoirs, leurs modalités de transmission et de circulation sont des sujets majeurs de la recherche, qui s’attache à les documenter toujours davantage, afin de mieux cerner les transferts de connaissances qui se sont joués entre les différentes sphères culturelles.
Dans cette perspective, l’intérêt porté aux informateurs apparaît capital, à la mesure de la place occupée par ces derniers dans la collecte et la constitution des savoirs qui se sont mis en place avec les contacts entre Afrique et Occident à partir du xix e siècle. Au moment de l’exploration du continent, de la conquête coloniale puis de la période coloniale notamment, l’expérience des « compagnons obscurs », comme les a appelé Donald Simpson (1975), est indispensable aux voyageurs, missionnaires, chercheurs de tous horizons : ils guident, négocient, traduisent, transmettent des connaissances. Pourtant, si les noms de quelques-uns de ces informateurs sont passés à la postérité (Mtoro bin Mwenyi Bakari, plus tard Ogotemmêli, Amadou Hampâte Bâ), leurs parcours et les apports qu’ils ont légués restent encore relativement méconnus, même si de récents ouvrages tendent à les renseigner (voir Lawrance, B., Osborn, E.-L, Roberts, R. (eds.), 2006 ; Wimmelbücker, L., 2009).
Ce panel se propose de réfléchir de manière transdisciplinaire à la figure de l’informateur, en croisant notamment les approches historiques, ethnographiques et littéraires. Les propositions de communications, en français ou en anglais, peuvent s’inscrire dans l’un des trois axes développés ci-dessous. D’autres propositions en lien étroit avec le panel peuvent néanmoins être faites et seront étudiées avec attention.

Axe 1 – Sortir de l’ombre des parcours inédits
L’axe 1 du panel s’intéresse à des parcours individuels inédits de « compagnons obscurs » au moment de la conquête coloniale et au cours de la colonisation. La question des sources y est centrale : comment les vies de ces hommes et femmes sont-elles documentées ? Ces informateurs ont-ils fait « œuvre » et sous quelle(s) forme(s) (récits de voyage, traités, relations ethnographiques, récits oraux…) ? Comment le chercheur a-t-il accès à leur voix ?
Les communications qui s’inscriront dans cet axe seront attentives à comprendre les activités de ces informateurs en lien avec les agendas politiques et sociaux locaux immédiats : qui sont les informateurs ? À quelle couche sociale de leur société appartiennent-ils ? Comment et pourquoi sont-ils devenus des informateurs ?
Il s’agira aussi de poser la question de leur dénomination dans le champ de la recherche. Sont-ils des intermédiaires, des middlemen , des « cross-cultural brokers » ? Ces termes sont-ils appropriés, dans la mesure où ils évoquent une conception binaire et simplifiée de la rencontre entre, d’un côté, les colonisateurs européens et, de l’autre, les colonisés africains ? D’autres terminologies pourront être proposées et discutées.

Axe 2 – Transmettre : ce que révèlent les usages linguistiques
Le deuxième axe concerne les usages linguistiques mis en place entre les informateurs et leurs interlocuteurs européens. L’utilisation des langues africaines a été un vecteur important de la domination coloniale. À travers divers champs de savoirs – la géographie, la religion, l’histoire des populations, etc. – tout un vocabulaire spécifique a été traduit.
Quels mots transmet-on ? Que désigne-t-on ? Parle-t-on de la même chose ? Plusieurs décennies après les premiers dictionnaires et grammaires sur les langues africaines, que nous apprend le recul pris sur ces travaux des incompréhensions qui ont pu se produire à l’époque ? Que révèlent-elles sur la nature de ces contacts ?
Par ailleurs, par quels biais et circuits les connaissances recueillies se sont-elles transmises dans les sphères européennes et africaines : quels échanges de savoirs se sont mis en place et selon quelles modalités ? Quelles traces conservons-nous des connaissances échangées, sous quelles formes ont-elles circulé, auprès de quels publics ? Le rôle des sociétés savantes comme des confréries pourra être étudié, tout comme les formes littéraires choisies pour la transmission des connaissances.

Axe 3 – Figures littéraires
Dès les textes d’exploration, les notations qui enserrent les existences d’informateurs au sein des pages apparaissent nombreuses, mais certains d’entre eux ont été amenés à faire œuvre littéraire (Amadou Hampâté Bâ peut en représenter un cas typique) et le personnage même de celui-ci, intermédiaire, guide, traducteur… est une figure récurrente en littérature ( L’étrange destin de Wangrin d’Amadou Hampâté Bâ ; Le collectionneur de mondes d’Ilija Troianow…). Ce troisième axe propose de s’intéresser à la manière dont l’informateur est devenu une figure littéraire et ce qui se joue dans la « transformation romanesque » des existences : quels traitement des faits et des existences par la fiction, à l’heure où se développe notamment un engouement perceptible pour les « lectures croisées » sur l’histoire ? Quelles figures sont choisies, comment sont-elles traitées ? La littérature étant un lieu de transmission de savoirs, on pourra également s’interroger sur l’importance des circuits éditoriaux selon les différentes sphères culturelles et linguistiques. Les études de cas sont les bienvenues, et notamment lorsqu’elles renseignent des textes issus de sphères linguistiques africaines, tout autant que les contributions comparatiste à visée plus globale.

Bibliographie indicative
Chrétien , J.-P., « Les traditionnistes lettres du Burundi à l’école des Bibliothèques Missionnaires (1940-1960) », History in Africa , vol. 15, 1988, pp. 407-430.
Chrétien , J.-P., « Les premiers voyageurs étrangers au Burundi et au Rwanda : les ‘compagnons obscurs’ des ‘explorateurs’ », Afrique et Histoire , vol. 4, 2005, pp. 37-72.
Duluq , S., Zytnicki , C. (dirs.), Dossier « Savoirs autochtones et écriture de l’histoire en situation coloniale (XIXe-XXe siècles). Informateurs indigènes, érudits et lettres en Afrique (nord et sud du Sahara) », Outre-mers. Revue d’histoire , n° 352-353, 2006.
Fabian , J., Out of Our Minds : Reason and Madness in the Exploration of Central Africa , Berkeley/Los Angeles/Londres, University of California Press, 2000.
Geider , T., « The paper memory of East Africa : ethnohistories and biographies written in Swahili », in Harneit-Sievers , A., A place in the World, New Local Historiographies from Africa and South Asia , Leyde/Boston/Cologne, Brill, 2002, pp. 254-287.
Geider , T., « Early Swahili Travelogues », in Graebner , W. (ed), Sokomoko : Popular Culture in East Africa , Amsterdam/Atlanta, Rodopi, 1992, pp. 27-65.
Heintze , B., Jones, A. (eds), European Sources for Sub-Saharan Africa Before 1900. Use and Abuse – special issue of Paideuma , vol. 33, 1987.
Hiribarren , V., « A European and African Joint-Venture : Writing a Seamless History of Borno (1902-1960) », History in Africa , 2013, vol. 40, pp. 77-98.
Jones , A. , Voigt , I, « Just a First Sketchy Makeshift. German Travellers and their Cartographic Encounters in Africa 1850-1914 » , History in Africa , 2012, vol. 39, pp. 9-39.
Kresse , K., Marchand T., Knowledge in Practice : Expertise and the Transmission of Knowledge , Édimbourg, Edinburgh University Press, 2009 .
Lawrance , B., Osborn , E.-L., Roberts , R. (eds.), Intermediaries, Interpreters, and Clerks. African Employees in the Making of Colonial Africa , Madison, The University of Wisconsin Press, 2006.
Piriou, A., « Intellectuels colonisés et écriture de l’histoire en Afrique de l’Ouest (c.1920-c.1945), in Dulucq , S., Zytnicki , C., Décoloniser l’histoire ? De « l’histoire coloniale » aux histoires nationales en Amérique latine et en Afrique (XIXe-XXe siècles ), Paris, Publication de la Société Française d’Histoire d’Outre-Mer, 2003, pp. 59-81.
Schumaker , L., Africanizing Anthropology. Fieldwork, networks, and the making of cultural knowledge in Central Africa , Durham, Duke University Press, 2001.
Sibeud, E., Une science impériale pour l’Afrique ? La construction des savoirs africanistes en France (1878-1930) , Paris, Éditions de l’Ehess, 2002.
Simpson, D.H., Dark Companions : the African contribution to the European Exploration of East Africa , Londres, P. Elek, 1975.
Van den Avenne , C., « ‘De la bouche même des indigènes’. Le statut de l’informateur dans les premières descriptions de langues africaines à l’époque coloniale », Glottopol , n° 20, 2012, pp. 123-141.
Wimmelbuker , L., Mtoro bin Mwinyi Bakari, Swahili lecturer and author in Germany , Dar es Salaam, Mkuki na nyota Publishers, 2009.

fév 3, 2014

Appel à candidature – ADEME thèses 2014

Appel à candidatures – Programme Thèses de l’ADEME édition 2014

Date limite de réception des dossiers : 01/04/2014 à 14h

APPELCANDIDATURES_THESES_2014

jan 24, 2014

Appel à manifestation d’interêt du F3E

Le F3E diffuse un appel à manifestation d’intérêt relatif à une  « Etude d’impact préalable au projet de loi parlementaire relatif à la mise en place d’un mécanisme « 1% déchets » pour le financement innovant de la coopération décentralisée ». Cette étude est demandée par le MAE et organisée par le F3E.

Les prestataires intéressés sont invités à répondre à cet appel au plus tard le jeudi 30 janvier 2014 à 12h00 par retour de mail à Laurent DENIS, F3E : l.denis@f3e.asso.fr.

Vous trouverez ci-joint le document d’appel à manifestation d’intérêt qui en précise les modalités.F3E AMI Etude Déchets 240114

jan 24, 2014

Appel à communications, conférence 4S à Buenos Aires, 20-23 août 2014

Appel à communications pour la conférence annuelle de la 4S (Society for the Social Study of Science), qui aura lieu du 20-23 août à Buenos Aires. Panel intitulé  » Making knowledge about governance « , qui ambitionne de croiser sciences politiques et études des sciences et techniques pour (re)poser la question du rôle des savoirs dans les techniques et processus de gouvernement.

Les propositions doivent parvenir avant le 3 mars.
Panel – making knowledge about governance

jan 24, 2014

20th APDR Congress | Évora | 10-11 Julho 2014

Call for Papers
20th APDR Congress
University of Évora, Évora (Portugal), 10-11 July 2014

 

20th APDR Congress, to be held at the University of Évora, Portugal, from July 10 to July 11, 2014.

Theme of the Congress: Renaissance of the Regions of Southern Europe

More information: http://www.apdr.pt/congresso/2014/index.html

Abstract Submission Deadline: March 30, 2014 http://www.apdr.pt/congresso/2014/submissions.html

Results of the review process will be communicated to authors by approximately: April 14, 2014

The submission of abstracts and papers should be carried out in the following platform: https://events.digitalpapers.org/apdr2014/

 

The 20th APDR Congress has the main theme of Renaissance of the Regions of Southern Europe. In the recent years, the southern Europe countries experienced, particularly aggravated, the economic crisis that affected much of the western world. This crisis has thus helped to exacerbate the existing inequalities between the North and South of Europe. After several decades away from levels of development and economic growth recorded elsewhere and the considerable efforts in terms of regional development policies, the southern regions of Europe need to find your way. Thus, this Congress will seek to answer the following questions: What conditions are necessary for the economic revival of southern Europe? What is wrong in regional development policies pursued so far? How can countries of southern Europe to improve their levels of development? The boundary between Europe and the Mediterranean is a threat or an opportunity? How can Southern Europe take advantage of the connection to the South Atlantic?

The 2014 APDR Congress will work through plenary sessions, conferences and round tables, workshops and parallel sessions.  Parallel sessions will include: i) abstracts submitted to Regular Sessions (RS), proposed by the organization; and ii) abstracts submitted to Special Sessions (SS), proposed by participants and discussion topics included in workshops proposed by the participants.

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