Appel à com: Trajectoires d’objets en crise
Trajectoires d’objets en crise
Recyclage et récupération en situations de pénurie ou d’urgence DVO appel à com Journée d’étude CRISE juin 2014
EHESS
Salle M. et D. Lombard, 96 Boulevard Raspail, 75006 Paris
Jeudi 5 juin 2014
9h30 – 18h
Notre journée d’étude, organisée dans le cadre de l’atelier Deuxième vie des objets , propose de s’intéresser à la culture matérielle en temps de crise, en interrogeant plus spécifiquement les pratiques de récupération et de recyclage propres aux contextes de pénurie ou de difficultés d’approvisionnement, et en se demandant ce que des artéfacts disqualifiés ou requalifiés par une situation d’urgence peuvent révéler des ressorts économiques, sociaux et symboliques de nos sociétés.
La crise économique qui touche les pays industrialisés depuis plusieurs années se traduit en effet par des changements de comportement radicaux, et ce d’autant plus qu’elle intervient dans un contexte de prise de conscience d’une raréfaction des matières premières, et de la nécessité de modifier les comportements de consommation afin d’accéder à des modes de vie plus durables. Ailleurs, des situations brutales de pénurie provoquées par des catastrophes naturelles ou industrielles ont obligé des groupes sociaux entiers à s’investir dans des pratiques de recyclage et de récupération.
Dans le cadre de cette journée d’étude nous souhaiterions plus particulièrement voir traitée la question des liens entre :
– Crise et transformation de la consommation : Quand et comment passe-t-on d’une société qui jette à une société qui récupère? Le passage d’une société de pénurie à la société de consommation a été étudié dans le contexte des économies postcommunistes. La crise économique provoque dans les pays occidentaux un exercice inédit : celui du passage de l’abondance, à un accès plus difficile à certains biens pour les couches les plus défavorisées de la société. Comment s’effectue ce passage ? Quels rôles y jouent les pratiques la récupération et le recyclage des objets usagés ?
– Crise et cycle de vie des objets : La crise s’accompagne d’une transformation du statut des déchets en ressources : pour qui ? Dans quel contexte ? Tous les déchets sont-ils affectés de la même façon ? La crise a-t-elle modifié les pratiques de recyclage et a-t-elle eu une incidence sur le cycle de vie des objets ? La multiplication des réseaux de vente et de don d’objets usagés est-elle influencée par la crise et/ou par une modification du regard porté sur la consommation ?
– Recyclage et statut social : Prolonger la vie d’un objet, consommer des objets usagés ou réparés modifie la relation à la consommation, mais aussi les positions sociales adossées à la possession de certains biens. Que se passe-t-il alors en temps de crise ? Quel rôle jouent les objets recyclés dans les redéfinitions statutaires ?
Les propositions de communication de 500 mots maximum, accompagnées d’un bref curriculum vitae mentionnant les coordonnées complètes de l’auteur et son affiliation institutionnelle, sont à adresser avant le 1 er mars 2014 à nathalie.ortar@entpe.fr et elisabeth.anstett@ehess.fr . Les réponses seront communiquées au plus tard le 30 mars 2014.
http://dvo.hypotheses.org/
Appel à communications Colloque international Le projet appliqué au territoire Tours 19 et 20 juin 2014
Appel à communications
Colloque international
Le projet appliqué au territoire : relations, systèmes et complexité
Tours, les 19 et 20 juin 2014
Organisé par le CR05 de lAISLF (Sociologie de la complexité : relations et systèmes), luniversité de Tours, lUMR 7324 CITERES
Appel colloque projet Tours juin 2014
XVIème colloque Méga-Tchad :Religions, rituels et croyances dans le bassin du lac Tchad, Tilburg, septembre 2014
APPEL A COMMUNICATIONS
Dans les cultures et les sociétés du bassin du lac Tchad , se déploie un large éventail de religions et une grande variété de dynamiques religieuses. Qu’elles soient ancrées dans des modes de vie anciens, ou qu’elles permettent de s’adapter à un monde en rapide changement, elles sont toujours essentielles pour les populations en cause. Dans ce XVI e colloque du réseau Méga – Tchad , nous souhaitons examiner en quoi les questions religieuses éclairent le passé, le présent, et même le futur. Toute religion est par nature difficile à saisir, du fait qu’elle traite de phénomènes qu’elle situe par delà le monde réel, et qui échappent de ce fait à l’analyse scientifique. Aussi notre définition de la religion sera-t-elle la plus large possible : des actions, des discours et des concepts qui portent sur une réalité invérifiable. Toutes les opérations touchant au monde de « l’invisible » sont par elles-mêmes des faits empiriques, qui se prêtent donc à l’investigation scientifique. La religion est liée à tous les autres aspects d’une culture, tels que la politique, l’économie, l’écologie, les processus sociaux, la maladie et les soins, l’art, la musique, la danse et les faits de langage. L’intérêt des études religieuses se situe ainsi à la fois dans le processus religieux lui-même, et dans ses ramifications multiples dans d’autres champs de la vie sociale et du changement socio-culturel.
Nous voulons donc appréhender les religions aussi bien dans leurs dynamiques internes que dans leurs ancrages socioculturels. La logique intrinsèque des concepts religieux, la structure des rituels et la compréhension transculturelle des expériences religieuses sont un aspect des choses, tandis que par ailleurs la religion est un instrument politique, facilite l’adaptation au changement, et lie les populations locales à un monde globalisé ; bref, elle est un indicateur des évolutions locales ou plus larges dans notre zone d’étude.
1. Les religions locales et leurs dynamiques
Les religions africaines locales, dans cette région, sont encore très vivantes et se prêtent à l’investigation des anthropologues, des spécialistes des faits religieux et des linguistes. Les religions traditionnelles africaines sont très diverses et ne peuvent se réduire à une seule catégorie. Leurs formes et leurs expressions variées sont à considérer avec le respect qui s’impose. Leur description, qui doit faire appel à la linguistique, l’anthropologie, l’archéologie et la géographie, est loin d’être achevée, c’est pourquoi des contributions sur la description des religions traditionnelles seront les bienvenues. C’est un domaine où la pluridisciplinarité s’impose. Un point théorique crucial est la traduction et la compréhension générale de ces religions locales par les chercheurs, que leur regard soit intérieur ou extérieur.
Des études comparatives sur les diverses zones culturelles du bassin du lac Tchad seront particulièrement bienvenues, car elles sont peu nombreuses. Dans ce domaine on pourra s’inspirer du travail de notre collègue Jeanne-Francoise Vincent, disparue récemment [1] .
On s’intéressera aussi aux dynamiques d’interaction entre ces religions locales et les religions écrites, l’Islam et le Christianisme, dans leurs diverses formes. Ces dynamiques conduisent bien souvent à la disparition des religions locales , mais il ne s’agit jamais d’un processus simple, ni d’un abandon total de la scène religieuse.
2. L’Islam, politique et autre
La seconde scène religieuse importante est celle de l’Islam, dans sa diversité relative, en lien avec les changements politiques, les pressions sociales et des phénomènes mondiaux. Le bassin du lac Tchad fait partie d’une région de plus en plus instable, avec un islamisme qui se politise. Le Nord du Nigeria connaît une histoire déjà longue de conflits religieux entre l’Islam et le Christianisme, et les exactions récentes de Boko Haram se sont étendues au delà des frontières.
Mais cette politisation, dans notre région, ne touche pas l’ensemble des musulmans ; de nombreuses études portent sur l’exercice local de la religion musulmane dans diverses cultures, et dans ce domaine des tensions s’observent entre un Islam « officiel » et un Islam « populaire » , sujet qui a fait l’objet de développements récents dans les sciences religieuses.
3. Le Christianisme, les missions et l’africanisation
Le bassin du lac Tchad est peut-être l’une des dernières régions en Afrique où le christianisme missionnaire peut encore être étudié. L' »indigénisation » ou africanisation des églises missionnaires est bien avancée, avec son cortège de dynamiques et de questions. Certaines formes africaines de Christianisme, comme les Eglises indépendantes, sont encore minoritaires dans la région, et leur introduction sur la scène religieuse peut s’observer. Des contributions sur l’histoire des missions, et des descriptions d’Eglises africaines, indépendantes ou non, sont donc les bienvenues.
4. La divination, l’interprétation du malheur et la guérison
A la vie religieuse s’attache aussi la divination, l’interprétation du malheur , et des modes de guérison , surtout en Afrique. Des études centrées sur ces aspects, dans l’une ou l’autre des trois catégories de religion précédentes, sont attendues. La guérison soigne divers maux, et ce domaine peut comporter des aspects métaphysiques, tels que des accusations de sorcellerie , des phénomènes de possession , ou autres éléments dits ‘occultes’.
Rappelons enfin que la plurisdisciplinarité du réseau Méga – Tchad interdit un usage abusif de jargon scientifique. Il importe que toutes les contributions soient aisément compréhensibles pour tout chercheur en sciences sociales, quelle que soit sa discipline.
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Date de remise des résumés (maximum 1 page) : 30 janvier 2014
Date de remise des textes (maximum 30 000 signes) : 30 juin 2014
Les propositions seront envoyées à :
CfP EASA 2014 « On the Margins of History »
Veuillez trouver ci-dessous l’appel à contribution pour le panel » On the Margins of History: Keeping a Step Aside of Crisis « , que je coorganise avec Samuli Schielke dans le cadre de la prochaine conférence de l’EASA à Tallinn les 31.7-3.8.2014.
http://www.nomadit.co.uk/easa/easa2014/panels.php5?PanelID=3063
Date-limite pour l’envoi des propositions : le 27 février. Marche à suivre sous le lien suivant :
http://www.easaonline.org/conferences/easa2014/cfp.shtml
appel à com : Massacres et répressions dans le monde colonial, Lorient, 27-29 nov 2014
Veuillez trouvez ci-dessous et en pièce jointe un appel à communications pour un colloque intitulé « Massacres et répressions dans le monde colonial : Archives et fictions su service de l’historiographie ou du discours officiel »
Ce colloque se tiendra du 27 au 29 novembre 2014 à l’Université de Bretagne Sud, à Lorient.
Les propositions de communications sont attendues pour le 1er février 2014 armelle.mabon@univ-ubs.fr Sabrina.Parent@ulb.ac.be
À l’approche de la date commémorative du 1 e décembre 2014, le « Massacre de Thiaroye » – développé en détail dans l’argumentaire ci-dessous – servira de point d’appui pour situer les enjeux scientifiques et éthiques qui animeront ces journées d’études transdisciplinaires. Ayant pour objet d’étude le « massacre colonial » (notion définie ci-après) – y compris celui de Thiaroye –, les interventions retenues auront pour but de poursuivre une réflexion relative à un ou plusieurs des axes suivants : (1) les pratiques des historiens, notamment leur rapport aux sources ; (2) la place des fictions historiques, aux côtés de l’historiographie, dans la connaissance du passé ; et (3) la question de l’« engagement » social de l’historien par rapport à une pratique professionnelle qui se veut « objective ». Argumentaire
Le 1 er décembre 1944 à Thiaroye près de Dakar, officiellement 35 ex-prisonniers de guerre coloniaux ont été tués, 35 blessés, 34 condamnés à des peines allant de un à dix ans d’emprisonnement après s’être mutinés et avoir désobéi aux ordres des officiers des troupes coloniales. Ces hommes partis pour défendre la France, faits prisonniers par les Allemands en juin 1940 après avoir combattu avec courage, revenus en terre africaine après quatre longues années de captivité en France occupée, sont devenus, aux yeux de l’administration militaire et coloniale, un danger pour la puissance impériale que la guerre avait ébranlée. Les rapports officiels donnent de précieuses indications sur les causes de la mutinerie vues par la puissance colonisatrice. La propagande nationaliste allemande est, aux yeux de l’administration, l’une des causes de la rébellion, car se trouvant au fondement du dénigrement de l’armée française et de ses cadres. Le contact avec la résistance et les Forces françaises de l’Intérieur est également cité comme un élément de troubles pour des tirailleurs qui « n’étaient pas moralement, intellectuellement et socialement capables de comprendre la grandeur, la beauté et la nécessité de ce mouvement [la Résistance] […] » [1] . Le contact avec les femmes françaises et notamment les marraines de guerre contribue, toujours selon les sources militaires, à ce mauvais état d’esprit alors que la provenance des sommes détenues par les tirailleurs devient suspecte. Quant à leurs revendications financières, elles sont présentées comme infondées. Ces rapports archivés sont la base de l’histoire officielle qui entérine le fait que la riposte armée était indispensable pour faire face au danger que ces hommes représentaient.
Romans, pièces de théâtre, films, créations musicales se sont inspirés du drame de Thiaroye avec une nécessaire liberté d’imagination mais aussi un pouvoir de réécriture de la réalité. Alors que ces prisonniers de guerre coloniaux ont été internés en France, la fiction a le plus souvent choisi de prendre l’Allemagne comme lieu de captivité. L’exposition « L’outre-mer français dans la guerre 39-45 » [2] présentait Thiaroye en lien avec une colère des ex-prisonniers revenant des camps allemands et n’ayant pu échanger que la moitié de leurs marks . Le discours historique destiné au grand public s’est ainsi laissé influencer par une réécriture-fiction que la rumeur a amplifiée. L’exacerbation ne pouvait pas provenir d’un échange de marks, ni même d’un taux de change de moindre valeur entre francs français et billets de l’AOF comme présenté erronément dans le film de Sembène Ousmane Camp de Thiaroye. La cause fondamentale de la révolte réside dans le refus délibéré des plus hautes autorités militaires stationnées à Dakar de respecter la réglementation des rappels de solde dont devaient bénéficier ces ex-prisonniers de guerre. Curieusement, cette revendication majeure n’apparaît pas explicitement dans les rapports.
L’événement traumatique Thiaroye a été recouvert d’une chape de plomb – aucun journal français n’en a fait état à l’époque – et n’a suscité l’intérêt des historiens que tardi vement lorsque, à la fin des années 70, le canadien Myron J. Echenberg a commencé à l’analyser comme un élément déterminant dans la lutte des Africains vers la conquête d’une dignité que le système colonial leur avait déniée [3] . D’autres recherches ont été menées depuis mais sans émettre de doute ou remettre en cause le contenu des archives ni la véracité des rapports officiels. Suite à la disparition des circulaires permettant de comprendre le bien fondé des revendications, un minutieux travail de défrichage, de recoupement, de recueil d’avis d’experts a permis de contrecarrer l’histoire officielle dédouanant l’armée de toute responsabilité. La mise en évidence d’une spoliation de ces ex-prisonniers et d’une écriture tronquée des rapports nous invite à discerner les enjeux d’une cécité collective assumée par nombre d’historiens et par les plus hautes autorités civiles et militaires. Le pouvoir politique, en la personne du président français François Hollande, vient de complexifier la relation entre le chercheur et les sources en convoquant ces archives pour un usage inédit : « Donner au Sénégal toutes les archives dont la France dispose sur ce drame afin qu’il puisse les exposer au mémorial sur Thiaroye » [4] . S’agit-il d’une regrettable méprise – ces archives étant incessibles – ou d’une volonté d’esquiver la responsabilité de la France en comptant sur le Sénégal pour faire la lumière sur ce massacre ?
S’appuyant sur la définition de Jacques Sémelin [5] , ce colloque cible comme objet d’étude les « massacres coloniaux », une forme d’action le plus souvent collective, de destruction de non combattants, hommes, femmes, enfants ou soldats désarmés . Ces répressions sont dictées par le pouvoir politique afin d’empêcher, par la contrainte ou la violence, toute protestation ou soulèvement collectif. Dans le contexte colonial, la finalité est de parvenir par la violence à imposer, notamment sur la population civile, la domination et la sujétion. Nous nous intéresserons particulièrement aux répressions sanglantes liées aux mouvements indépendantistes, ainsi qu’au cheminement d’une reconnaissance du fait « massacre ». L’étude comparative avec les différents régimes coloniaux permettra d’enrichir une indispensable analyse de ces faits historiques passés sous silence et pourtant gravés dans la mémoire des peuples victimes.
Tout massacre ne constituant pas nécessairement un cas de « génocide » et une telle qualification suscitant bien des controverses, la notion de « génocide » n’est pas retenue dans cet appel.
Presentacion de resumenes: AHILA 2014
Enviamos en archivo adjunto el calendario y las normas editoriales de presentación. Les recordamos que la fecha limite para la presentacion de los resumenes es el 31 de enero de 2014.
Calendario y normas editoriales AHILA 2014
Prix de thèse du, Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage, ,Appel à candidatures pour le prix 2013
Prix de thèse du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage Appel à candidatures pour le prix 2013
Depuis 2005, un prix récompense une thèse en sciences sociales et humaines portant sur l’histoire de la traite, de l’esclavage et des abolitionnismes à l’époque coloniale ou sur ses conséquences dans le monde actuel.
Les docteurs ayant soutenu leur thèse entre le 1 er janvier 2012 et le 15 décembre 2013 sont invités à se porter candidats pour le prix CNMHE-2013 doté de 7000€. Le règlement n’autorise qu’une seule candidature.
Règlement du prix du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage
Article premier – Titre, périodicité et objet
Le Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage (CNMHE) décerne un prix annuel pour une thèse dans la mesure où une des candidatures au moins répond à ses critères d’exigence.
Ce prix récompense une thèse de doctorat en langue française présentant un caractère novateur , qui contribue à une meilleure connaissance de la traite négrière, du système esclavagiste, des processus d’abolition et de la mise en place de sociétés post-esclavagistes dans le monde Atlantique et dans l’océan Indien, de la fin du XV e siècle jusqu’à la période contemporaine.
Les thèses de différentes disciplines (article 2), rédigées en langue française, achevées, et soutenues, que ce soit dans une université française ou étrangère, peuvent prétendre au prix sous réserve de respecter toutes les conditions (thèse entièrement rédigée en français, sujet correspondant aux critères, respect des dates de soutenance, dossier complet adressé dans les temps au CNMHE, candidature adressée une seule fois).
Les candidats retenus pour concourir au prix de thèse seront sollicités par le CNMHE pour autoriser la mise en ligne de tout ou partie de leur travail dans le cadre d’une documentation numérique réalisée sous son autorité.
Article 2 – Domaine
Les thèses soumises peuvent adopter différentes approches (théorique, empirique, comparatiste ou méthodologique) et relever d’une ou plusieurs disciplines dans le champ des sciences humaines et sociales (histoire, droit, sciences politiques, anthropologie, littérature, art, philosophie…)
Article 3 – Calendrier du prix 2013
Le prix du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage , attribué pour la première fois en 2005, est décerné chaque année dans la mesure où une thèse répond aux critères et aux exigences fixés par le comité.
Les candidats qui ont soutenu leur thèse entre le 1 er janvier 2012 et le 15 décembre 2013 et qui souhaitent se porter candidat pour le prix de thèse du CNMHE 2013 sont invités à faire parvenir leur dossier à l’attention du Secrétaire général du CNMHE au ministère des Outre-mer (voir annexe du règlement).
Pour concourir au prix 2013 du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage, la date limite pour le dépôt de candidature est fixée au 31 janvier 2014.
Article 4 – Dossiers de candidatures et étapes de la sélection des thèses
Dans un premier temps, le 30 janvier 2014 au plus tard, les candidats doivent adresser au Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage , les documents suivants sous format numérique (envoi par la poste sur une clé USB ou envoi par courriel à l’adresse suivante sg.cnmhe@gmail.com ) :
-une lettre de candidature motivée ;
– le texte complet de la thèse et ses annexes ;
– un résumé de dix pages maximum ;
– un curriculum vitae ;
– la copie du document administratif attestant la soutenance ;
– la copie du rapport du jury de thèse.
Avec leur lettre de candidature, les docteurs sont invités à faire part de leurs coordonnées complètes pour pouvoir être joints :
– copie d’une pièce d’identité ;
– adresse(s) postale(s) personnelle et/ou professionnelle ;
– adresse(s) électronique(s) ;
– coordonnées téléphoniques.
Au cours du mois de février 2014, la liste des thèses retenues pour le prix 2013 sera publiée sur le site internet du CNMHE ( www.cnmhe.fr ).
Une commission de sélection composée de membres du CNMHE établira la liste des thèses pour le prix 2013.
Les candidats sélectionnés pour l’attribution du prix seront informés par le secrétaire général du CNMHE et invités à adresser deux exemplaires papiers de leur thèse et à fournir des documents complémentaires (RIB, copie de carte vitale…) au plus tard le 15 mars 2014. Faute de respecter cette condition, leur candidature sera annulée.
Un jury d’évaluation , composé de membres du CNMHE et éventuellement complétés d’universitaires français ou étrangers sollicités en fonction des thématiques et des méthodologies développées dans les travaux retenus pour le prix, rédigera des avis sur les thèses sélectionnées.
Le jury d’attribution du prix composé par les quinze personnalités qualifiées composant le CNMHE désigne le lauréat par un vote au terme des étapes de sélection.
Le prix de thèse 2013 du CNMHE sera rendu public par la présidente du CNMHE à l’occasion de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions , le 10 mai 2014.
Article 5 – Rôle, composition et fonctionnement des différentes commissions pour l’attribution du prix de thèse du CNMHE
L’enregistrement des candidatures pour le prix de thèse est effectué par le secrétariat général du CNMHE dès lors que le dossier est complet et respecte les délais fixés dans les articles 3 et 4.
La commission de sélection composée de membres du CNMHE valide les candidatures dont le dossier est complet et qui correspondent aux conditions et critères précisés par les articles 1 et 2.
Le jury d’évaluation chargé de transmettre aux membres du Comité les avis sur les thèses présentés et d’identifier les plus remarquables pour l’attribution du prix (en fonction de leur originalité, de leur nouveauté et de l’intérêt du sujet, du renouvellement des connaissances, de leur rigueur sur le plan scientifique, de la qualité de l’écriture…) est composé de membres du CNMHE auxquels peuvent être associés, sur proposition des membres du comité, des personnalités extérieures (chercheurs et universitaires français et étrangers) comme indiqué dans l’article 4. La composition de ce jury sera rendue publique sur le site du CNMHE.
La ou les thèses retenue(s) par ce jury d’évaluation seront transmises au CNMHE, dans la mesure où les documents nécessaires à ce stade auront été adressés par les candidats comme indiqué dans l’article 4.
Pour attribuer le prix, le CNMHE délibère en séance plénière . Chaque thèse retenue pour cette étape est évaluée par deux rapports circonstanciés rédigés par deux membres du jury d’évaluation présentant ses qualités générales et sa pertinence pour le prix.
Les membres du CNMHE se réservent la possibilité de ne pas accorder de prix, ou de le partager entre deux candidats.
La présidente du CNMHE préside le jury d’attribution du prix avec voix délibérative.
Article 6 – Modalité d’attribution du prix par le CNMHE
La décision d’attribution du prix de thèse du CNMHE revient à ses seuls membres ; il est décerné à la majorité absolue des personnalités qualifiées composant le Comité avec voix délibérative de la présidente.
Tous les membres du CNMHE sont invités à se prononcer pour l’attribution du prix dans le cadre d’une séance plénière exceptionnelle et peuvent, en cas d’absence, donner procuration à un membre présent et faire connaître leur choix par voie électronique au secrétaire général du Comité.
Le prix n’est attribué qu’une fois la majorité absolue acquise parmi les membres du CNMHE ayant décidé de prendre part au vote, avec voix délibérative de la présidente.
Le CNMHE a la possibilité de décider d’attribuer le prix ex-aequo à deux candidats.
Le CNMHE est également en droit de ne pas décerner de prix s’il juge que les thèses présentées ne correspondent pas à ses critères d’exigence.
Article 7 – Le prix de thèse du CNMHE
Le prix du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage est doté par le ministère des Outre-mer d’une somme de 7000 € (sept mille euros).
Le lauréat s’engage à porter mention de ce prix dans son curriculum vitae ainsi que dans les communications liées à cette thèse. En cas de publication de la thèse, le prix devra être mentionné et, si possible, le logo du CNMHE visible la couverture.
Article 8 – Remise du prix de thèse du CNMHE
L’attribution du prix de thèse du CNMHE est officialisée par une lettre du ministre des Outre-mer, rendue publique sur le site internet du comité et donne lieu à une cérémonie présence des membres du Comité et de personnalités.
Paris, le 7 décembre 2013, Myriam COTTIAS, présidente du CNMHE.
Adresser le dossier de candidature par voie électronique à l’attention du
Secrétaire général du CNMHE à l’adresse suivante : sg.cnmhe@gmail.com
ou par voie postale à
Secrétariat général du Comité National pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage
Prix de thèse du CNMHE 2013
Ministère des Outre-mer
27, rue Oudinot, 75358 Paris 07 SP
Contact :
M. Frédéric LAZORTHES, secrétaire général du CNMHE, frederic.lazorthes@outre-mer.gouv.fr
Call for Papers has opened for EASA2014
We are happy to announce that the Call for Papers is now open for EASA2014, the 13th EASA Biennial Conference of the European Association of Social Anthropologists (EASA), taking place in Tallinn, the beautiful capital city of Estonia, on 31st July – 3rd August, 2014.
The 2014 EASA conference is organized by the Department of Social and Cultural Anthropology at the Estonian Institute of Humanities, Tallinn University in conjunction with the EASA.
The theme of the conference is Collaboration, Intimacy & Revolution: innovation and continuity in an interconnected world (please read more about the theme here: http://www.easaonline.org/conferences/easa2014/theme.shtml ).
In order to propose a paper, please visit the website to read the instructions http://www.easaonline.org/conferences/easa2014/cfp.shtml and to view the list of accepted panels http://www.nomadit.co.uk/easa/easa2014/panels.php5 .
All proposals must be made to specific panels via the ‘Propose a paper’ link found beneath the panel abstract on that panel’s webpage.
Proposals should consist of:
* a paper title
* authors/co-authors
* a short abstract of fewer than 300 characters
* a long abstract of fewer than 250 words.
The deadline for the CFP is February 27th, 2014.
CFP: The changing landscape of the global political economy and foreign aid: has the Cold War ended? (EASA 2014)
CFP: The changing landscape of the global political economy and foreign aid: has the Cold War ended? (EASA 2014)*
The panel aims to counter the existing debates on ‘new donors’ which by ignoring the Cold War history of development are facilitating the
reformulation of mainstream discourses of development. What are the chances for ‘non-traditional’ donors to include their perspectives in the global
governance?
*Long Abstract*
This panel deals with the contemporary changing landscape of the global political economy and foreign aid, and explores the fuzzy boundaries
between national and international governance and the tension in the ethical and practical motivations of global, national and local actors.
The existence and wide usage of categories such as ‘traditional’ vs. ‘new’ donors – coinciding not only with the distribution of power in the colonial
era and Cold War divisions, but also with the existing world division – reveals the dominant position of Western actors and the ongoing
naturalisation of their activities. By the persuasive naturalisation of their own ‘traditional’ presence in development, and by questioning the
practices of ’emerging donors’, these ‘established’ actors have set the tone for the existing debates about development. Even though the history of
development is rooted in the rivalry between the First and the Second World, this past has largely been neglected. The dismissal of the past has
strong political implications facilitating reformulation of mainstream development discourses and changes in the modes of global governance.
For that reasons, this panel has a twofold aim. First, we invite papers aiming to counter the existing debates ignoring the 50-year Cold War
history of development, and investigating the past involvement of non-Western donors in international development. Secondly we are looking
for presentations which though historically motivated, are asking the question about the contemporary possibilities for ‘non-traditional’ donors
(including private agencies/foundations) for including their national and other perspectives in the current debates about development.
This is a call for papers for the Panel of Anthropology of International Governance Network at the *EASA 2014 (European Association of Social
Anthropologists Biennial Conference)*
*Location*: Estonian Institute of Humanities, Tallinn University, Estonia
*Date*: 31st July – 3rd August 2014 (the date of the panel tbc)
*Convenors*
Ela Drazkiewicz, PhD (University of Cambridge/NUI Maynooth) edrazkiewicz@gmail.com
Patty Gray, PhD (National University of Ireland Maynooth)
To propose a paper please go to http://www.nomadit.co.uk/easa/easa2014/panels.php5?PanelID=3122
If you have any questions regarding this panel, or the topic we wish to discuss, you can contact the convenor directly via email:
edrazkiewicz@gmail.com
Appel/Call postdoc ULg
Veuillez trouver ci-dessous un appel à candidature pour des postdocs (co-financés par l’UE) à l’Université de Liège, Belgique. Si vous souhaitez candidater, et si vous partagez mes propres centres d’intérêt (en gros, le travail, le capitalisme et les bureaucraties en Afrique), merci de me contacter assez rapidement. L’échéance pour le dépôt des candidatures est fixée au 14 février. Pour plus d’information: http://www.ulg.ac.be/cofund
Please find here under a call for postdoc positions (co-funded by the EU) at the University of Liege, Belgium. If you want to apply, and if you share my own areas of interest (broadly speaking, work, capitalism and bureaucracies in Africa), please contact me in due time. The deadline for applications is the 14th of February. For more info : http://www.ulg.ac.be/cofund