Actualités dans "PUBLICATIONS"
nov 17, 2014

Vient de paraître : L’enchantement de la société civile globale. ONG, femmes, gouvernance

Auteurs : Bernard Hours et Monique Selim
Éditeur : Harmattan
Année : 2014
Nombre de pages : 232

Résumé :
Depuis plusieurs décennies, les ONG se sont faites les hérauts d’une société civile aujourd’hui autant évoquée qu’imprécise voire confuse. Internet a récemment permis l’éclosion de prises de parole, d’expressions, d’opinions tous azimuts, de manifestations, d’indignations, parfois de révoltes pas nécessairement suivies des progrès attendus. Au XXIe siècle, la société civile ne se définit plus par son extériorité à l’État, lui-même affaibli par le marché. De surcroît, l’État est invité par les normes de « bonne gouvernance » à gérer la société comme une vaste entreprise, opération à laquelle la société civile est sommée de participer, ultime onction démocratique plus ou moins authentique. En partant de trois terrains (Bangladesh, Ouzbékistan et Chine), cet ouvrage interroge dans une perspective anthropologique l’évolution des ONG et les principaux ressorts idéologiques, mais aussi chimériques et symboliques, proposés par la globalisation.

Pour plus d’informations : FDP Enchantement de la société civile2

nov 17, 2014

Vient de paraître : Prendre soin de sa population. L’exception botswanaise face au sida

Auteur : Fanny Chabrol
Editions : Maisons des sciences de l’Homme
Année : 2014
Nombre de pages : 216

Résumé :
Au début des années 2000 le Botswana est le pays du monde qui connaît le plus haut niveau de séroprévalence du VIH. Dans ce pays qualifié d’exception en Afrique, pour son développement économique et son régime démocratique, la politique d’accès aux médicaments est érigée en modèle de prise en charge de la maladie par les instances internationales.

Produit d’une histoire dans laquelle le nationalisme et la bienfaisance ont imprégné la santé publique, la politique de soin à l’égard des malades du sida est devenue le symbole de la bienfaisance de l’État. Cette politique a été rendue possible par le soutien de l’industrie pharmaceutique, de la recherche biomédicale états-unienne et des fondations philanthropiques convergeant vers un pays qui offrait des opportunités et des garanties pour l’intervention biomédicale sur le sida.

Dans sa définition et sa mise en œuvre la politique de santé publique redéfinit les contours de la citoyenneté botswanaise en réaffirmant l’existence d’une communauté d’individus qui sont pris en charge, dont on prend soin. En même temps, prendre soin de sa population est une invitation à appréhender les modalités complexes par lesquelles la population est délimitée pour recevoir des médicaments et également étudiée par des dispositifs d’expérience et de savoirs (essais cliniques, projets de recherche) et des programmes philanthropiques et pharmaceutiques destinés à bénéficier à une population en particulier, dans un pays choisi.

Pour plus d’informations : http://www.editions-msh.fr/livre/?GCOI=27351100216330

nov 17, 2014

Publication du Centre-Sud sur la clause de paix relative aux stocks publics à des fins de sécurité alimentaire

Nous avons le plaisir de vous envoyer ci-joint 2 documents analytique publié par le Centre-Sud sur la Clause de Paix Relative aux Stocks Publics à des Fins de Sécurité Alimentaire.

1. améliorer la clause de paix relative aux stocks publics à des fins de sécurité alimentaire

Depuis la Conférence ministérielle de Bali et, plus particulièrement, depuis quelques mois, toute l’attention a porté sur la décision qu’ont prise les ministres à la Conférence ministérielle de Bali (2013) relative aux stocks publics à des fins de sécurité alimentaire. À Bali, les ministres ont convenu d’une clause de paix visant les programmes de stocks publics existant dans les pays en développement pour des raisons de sécurité alimentaire. Autrement dit, si les pays disposent déjà de ces programmes, ils ne devraient pas faire l’objet d’une procédure de règlement des différends dans le cadre de l’OMC à condition qu’ils ne dépassent pas les engagements qu’ils ont pris en matière de soutien interne au titre de l’Accord sur l’agriculture de l’OMC.
Le principal problème soulevé concernait la durée de la clause de paix et l’ambiguïté de son libellé ; le problème était de savoir si elle prendrait déjà fin en 2017 ou si elle se prolongerait au-delà de 2017 dans le cas où aucune solution permanente n’était trouvée d’ici là. Pourtant, malgré ce problème de premier plan, d’autres parties très importantes du texte de la clause de paix posent problème, en particulier pour les pays qui ne disposent pas encore de tels programmes. Parmi les modifications à effectuer :

1) Il serait nécessaire de supprimer le terme « existant » au paragraphe 2 de la clause de paix de manière que tous les pays puissent bénéficier de la clause.
2) Il serait nécessaire d’élargir la définition des « cultures vivrières essentielles traditionnelles ». Idéalement, l’expression devrait être remplacée par « produits de base agricoles qui servent à la sécurité alimentaire et au développement rural » (puisque c’est ce que prévoit le mandat de Doha).
3) Les conditions en matière de transparence devraient être assouplies et ne devraient pas être plus dures que celles imposées aux pays développés.
4) Le paragraphe 4 qui mentionne que les subventions ne doivent pas avoir « d’effet de distorsion des échanges » devrait être supprimé. Il devrait, au moins, être assoupli.
5) La clause de paix relative aux programmes de stocks publics devrait accorder aux pays en développement le même niveau de protection contre les procédures de règlement des différends que l’article 13 de l’Accord sur l’agriculture a accordé aux pays développés.

2. Subsidies and food security in WTO: a permanent solution is still pending (disponible seulement en anglais)

La règlementation actuelle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui s’applique aux stocks publics à des fins de sécurité alimentaire donne un aperçu des déséquilibres contenus dans les règles de l’OMC sur l’agriculture. Le calcul du niveau des subventions basé sur des prix de référence fixes inactuels est un défaut qu’il faut corriger. En outre, l’ironie veut que les limites rigides imposées dans le calcul de la mesure globale de soutien (MGS) pénalisent les pays en développement qui n’accordaient pas de subventions à la production agricole quand le cycle d’Uruguay a été conclu, et ne pénalisent pas ceux dont le subventionnement est historiquement massif.

Malgré le soutien qu’ont apporté les pays développés aux politiques de sécurité alimentaire au sein de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et de l’OMC, le compromis atteint à Bali ne montre aucune véritable volonté de ces pays de résoudre un problème qui est d’une importance vitale pour tous les pays, en particulier ceux dont la population pauvre est vaste. La mise en œuvre de programmes de stocks publics à des fins de sécurité alimentaire peut venir à l’appui des systèmes alimentaires locaux et contribuer à la réalisation du droit de l’homme à l’alimentation.

Bien que très imparfait, le compromis trouvé à Bali sur cette question constituait un pas dans la bonne direction. Toutefois, étant donné les limitations et la nature provisoire de la « clause de paix » négociée à la Conférence ministérielle de l’OMC qui a eu lieu à Bali et l’incertitude quant à la possibilité de trouver une solution permanente satisfaisante avant quatre ans, il est légitime de se demander, comme l’ont fait l’Inde et d’autres pays en développement, si le prix à payer imposé par les pays développés pour parvenir au compromis de Bali (notamment accepter l’accord sur la facilitation des échanges) en vaut la peine. Comme il a déjà été dit depuis la Conférence de Bali, d’autres concessions seront probablement exigées, notamment en ce qui concerne les services et les droits de douane appliqués aux produits industriels, en contrepartie d’une solution définitive relative aux programmes de stocks publics mis en place par les pays en développement. C’est pourquoi, les pays souhaitant convenir d’une solution permanente pour résoudre les problèmes que posent les programmes de stocks publics à des fins de sécurité alimentaire devraient former des alliances fortes afin de modifier l’actuelle règlementation de l’OMC, sans être forcés d’accepter de nouvelles règles qui restreindront leur marge de manœuvre dans le choix de politiques qui sont capitales pour réaliser leurs objectifs de développement.

Vous trouverez ci-joint les documents en question.TDP_SC Analytical Note on Public Stockholding_November 2014_FR Analytical Note on Subsidies and Food Security_November 2014_Correa

nov 17, 2014

Vient de paraître :  » Les ONG « 

Auteur : Philippe Ryfman
Année 2014
Éditeur : La Découverte
Nombre de pages : 128

Résumé :
Les ONG font régulièrement l’actualité sur des terrains et des causes d’une infinie variété (humanitaire, développement, droits humains, environnement, santé, commerce équitable, RSE, enfance, éducation, etc.). Cependant, elles restent mal connues, même si elles suscitent une abondante littérature.
Ce livre s’attache, après avoir relevé leur ancrage historique, à souligner l’ambiguïté du terme, en dépit d’un activisme investissant continuellement des champs nouveaux. Il s’efforce de répondre aux principales questions les concernant : définition(s), domaines, financements, sociologie, gestion, gouvernance, concurrence, professionnalisation, ressources humaines, légitimité, transparence, place dans la « société civile », transnationalisation et réseaux internationaux…
Enfin, si la croissance exponentielle des ONG du Sud et des pays émergents redessine le paysage non gouvernemental, ces organisations sont désormais en butte à l’hostilité d’un nombre significatif d’États, tout en étant plus que jamais partenaires d’autres États, d’organisations internationales, de l’Union européenne, de fondations ou d’entreprises.

Pour plus d’informations : http://www.collectionreperes.com/catalogue/index-Les_ONG-9782707182081.html

nov 14, 2014

Vient de paraître : Accès à la terre: Les Paysans ont-ils encore droits ? Hors Série d’Altermondes

Résumé :

En faisant de 2014 l’Année internationale de l’agriculture familiale, les Nations unies ont voulu rehausser l’image de l’agriculture familiale et de la petite agriculture, souvent perçue comme archaïque. Près d’un milliard de personnes souffrent encore aujourd’hui de la faim dans le monde et 80 % d’entre elles sont des ruraux, autrement dit ceux-là même qui produisent ce que nous mangeons. Si les paysans meurent de faim, ce n’est pas tant du fait d’aléas climatiques, que de l’absence de volonté politique et d’un mode de développement agricole qui ne bénéficie qu’à une poignée de grands acteurs économiques qui ont compris que la faim était un investissement rentable et les matières premières agricoles un bon placement. Ces dérives s’observent par l’accaparement des terres.

Dans ce contexte, Altermondes a décidé de s’intéresser à ces sujets en leur dédiant un hors-série de 80 pages. Il y dresse un état des lieux des atouts de l’agriculture familiale qui emploie encore aujourd’hui l’écrasante majorité des 1,3 milliard d’actifs agricoles, dénonce les menaces et les difficultés qui pèsent sur le secteur agricole en France comme dans le reste du monde, et surtout met en lumière des propositions, des initiatives qui vont dans le sens d’un accès plus juste à la terre : France, Inde, Togo, etc..

Pour plus d’informations : http://www.terredeliens.org/hs-altermondes-nov-2014

nov 14, 2014

Vient de paraître : La Migration prise aux mots. Mise en récits et en images des migrations transafricaines

Auteurs : Cécile CANUT, Catherine MAZAURIC (Dir.)
Éditeur : Le Cavalier bleu éditions
Année : , 2014
Nombre de pages : 288

Résumé :
La migration prise aux mots Mise en récits et en images des migrations transafricaines Bien que très anciennes entre pays africains, les multiples formes de migrations transafricaines restent peu connues du public. Elles font pourtant l’objet de récits très nombreux, qui irriguent les productions artistiques (musicales, littéraires, théâtrales, cinématographiques, etc.), locales ou supra-nationales, depuis fort longtemps. Focalisant leurs analyses sur différents types de récits, les auteurs rendent compte, à travers les processus de mises en scène, de mises en mots et en images, des visions multiformes du voyage ouest-africain, en envisageant ses conséquences pour les sociétés et les individus, et ses effets dans les imaginaires. Qu’elle soit présentée de manière positive ou négative, la migration demeure, aujourd’hui comme hier, un enjeu crucial dans la vie et le débat public des sociétés d’Afrique de l’Ouest.

Pour plus d’informations : http://www.lecavalierbleu.com/f/index.php?sp=liv&livre_id=402 ou http://lla-creatis.univ-tlse2.fr/accueil/publications/dernieres-publications/la-migration-prise-aux-mots-323073.kjsp?RH=ACCUEIL_LLA-CREATIS

nov 14, 2014

Vient de paraître : Carnet de route d’un voyageur en Afrique

Auteurs : Cécile Canut & Elsa Ramos (dir.)
Avec la participation de : Sylvain Ago Kouakou,Sandra Bornand, Sébastien Boulay, Alice Degorce, Aziz Faty, Clementina Furtado, Daouda Gary-Tounkara, Mélanie Jacquemin, Marina Lafay,Cécile Leguy, Mouhamed Abdallah Ly, VéroniquePetit, Abdourahmane Seck, Cheikhna Wagué.
Editeur : Le Cavalier bleu
Année : 2014
Nombre de pages : 96

Résumé :

Les Africains voyagent depuis longtemps, pour de multiples raisons, variables selon les époques, les lieux et les dynamiques sociales. D’une région à l’autre, d’un pays à l’autre, parfois d’un bout à l’autre du continent, des hommes, et des femmes, plus visibles récemment, s’engagent sur les longues routes qui sillonnent l’Afrique. Si les historiens et les anthropologues ont pu reconstituer les trajectoires multiples prises au cours des siècles, peu se sont intéressés aux paroles que ces cheminements ont entraînées alors qu’elles s’inscrivent dans le quotidien des femmes et des hommes qui vivent directement ou indirectement la migration. Alors qu’il fait partie intrinsèque des pratiques sociales contemporaines, le voyage suscite de multiples discours et récits qui circulent entre ceux qui partent, ceux qui restent et ceux ne pourront jamais partir. Il donne naissance à de multiples mots renvoyant aux parcours, à la vie au loin ou au chemin. Ce sont ces mots que décryptent et qu’illustrent ici Cécile Canut et Elsa Ramos, au travers de ce carnet de voyage vivant et insolite. Ouvrage réalisé en partenariat avec l’Université Paris Descartes.

Pour plus d’informations : http://www.academia.edu/8650401/Carnet_de_route_dun_voyageur_en_Afrique ou http://lecavalierbleu.com/f/index.php?sp=liv&livre_id=414

nov 7, 2014

Vient de paraître : « Travailler ensemble ? Des disciplines aux sciences sociales »

Christian Chevandier (dir.)
Éditeur: Presses universitaires de Rouen et du Havre
Année : 2014
Nombre de pages : 260

Résumé :
En s’instituant comme disciplines universitaires, les sciences sociales ont posé la question de la pluridisciplinarité, voire de l’interdisciplinarité. Ensuite des échanges ont étayé les questionnements théoriques. Puis, dans la deuxième moitié du XXe siècle, ce sont des pratiques communes qui ont scellé la pertinence de ces problématiques. Mais la question de la communauté ou de la diversité des approches ne se pose pas seulement en termes de disciplines. Au sein de chacune d’entre elles, des cloisonnements souvent fondés sur des logiques uniquement académiques ont pu stériliser la réflexion. Ils méritent d’être dépassés, d’autant que les circulations se sont révélées plus larges. Nous savons ainsi à quel point l’intérêt pour les sciences expérimentales peut être fécond s’il ne se réduit pas à un usage métaphorique. En dehors même du champ de sciences, les chercheurs ont eu à côtoyer d’autres membres de la cité, notamment des créateurs.
Là aussi, la rencontre n’est pas nouvelle, et la question du sort réservé à la narration s’est posée dans toutes les sciences sociales. C’est l’importance de ces échanges, la richesse de ces apports, le caractère aujourd’hui fondamental de la diversité des approches que ce livre interroge à travers dix-neuf textes de scientifiques de toutes disciplines et celui d’un cinéaste et écrivain habitué à travailler avec des chercheurs. Au-delà d’une évidente volonté épistémologique, tout comme du parti pris de s’appuyer sur la pratique, le constat est cependant loin d’être aussi optimiste que fut volontariste la démarche qui a conduit à ce que les auteurs se rencontrent. D’où la question: travailler ensemble?

Pour plus d’informations, se reporter au PDF : PRESENTATION DE TRAVAILLER ENSEMBLE

nov 7, 2014

Vient de paraître : Migrations subsahariennes et condition noire en Belgique à la croisée des regards

Auteur : Jacinthe Mazzocchetti
Année : 2014
Éditions Academia, Nombre de pages : 520

Résumé :

Cet ouvrage pluridisciplinaire est traversé par cinq débats principaux relatifs aux migrations subsahariennes et à la « condition noire » en Belgique : l’enjeu des catégories et du vocabulaire; la situation des migrants originaires du Congo RDC; la pluralité des trajectoires et des possibilités de réussite; les transformations des rapports de famille ainsi que le rôle joué par les Églises pentecôtistes, et, enfin, les enjeux de participation politique dans les pays de vie et d’origine.

Pour des informations complémentaires, se reporter au PDF : Annonce ouvrage Migr. Sub.

nov 7, 2014

Vient de paraître : Le Communisme désarmé

Auteur : Julian Mischi
Date : 2014
Nombre de pages : 332

– Résumé :
Le communisme a autant été désarmé par ses adversaires socialistes et de droite, dans un contexte d’offensive néolibérale, qu’il s’est désarmé lui-même en abandonnant l’ambition de représenter prioritairement les classes populaires.

Analyse du déclin d’un parti qui avait produit une élite politique ouvrière, ce livre propose une réflexion sur la construction d’un outil de lutte collectif contre l’exclusion politique des classes populaires. Cette revisite de l’histoire récente du PCF relève d’un enjeu majeur pour une gauche de plus en plus coupée des groupes populaires.

S’appuyant sur une enquête de terrain et des archives internes, l’auteur montre comment, au-delà des transformations des milieux ouvriers, les classes populaires sont marginalisées au sein du PCF. En traquant toute divergence interne et en changeant continuellement de ligne, l’appareil central provoque des départs massifs de militants. Prêter attention à ce qui se passe à « la base » rend compte des transformations des manières de militer dans un contexte de fragilisation du mouvement ouvrier.

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