Actualités dans "PUBLICATIONS"
mai 22, 2014

Parution : « légalisation du mariage homosexuel en Argentine »

Juliette Maffre souhaite vous informer de la publication de son un travail universitaire fait dans le cadre ses études à Sciences Po en 2012 sur la légalisation du mariage homosexuel en Argentine aux éditions l’Harmattan. Cette étude cherche à comprendre le vote de cette loi en 2010, trois ans avant la France, dans un pays où la religion a encore beaucoup de poids dans les décisions politiques et sociétales. Cette étude, écrite il y a deux ans, est transversale et aborde les questions juridiques, sociologiques et politiques. Elle permet également de comprendre l’avancée des droits des homosexuels en Amérique latine et s’intéresse aussi à la place du mariage homosexuel dans les campagnes présidentielles françaises et américaines de 2012. En plus de donner des clés de lecture sur l’Argentine, elle analyse un certain nombre de débats que l’on a retrouvé en France.

 

Le samedi 21 juin à 15h, elle organise une présentation de l’ouvrage à la librairie l’Harmattan au 21 bis rue des Ecoles à Paris.

Un carton d’invitation, ainsi qu’un lien vers mon ouvrage si cela vous intéresse. https://www.facebook.com/events/246064025582715/http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=43246

mai 22, 2014

Open access : 450 monographies

Routledge donne un accès libre à 450 monographies en Sciences sociales jusqu’à la fin du mois de mai :

http://www.routledge.com/catalogs/RFTVM_social_sciences/?utm_source=OTH6_SBU
+
Monographies en lecture libre dans le domaine des arts, de la communication et des media, jusqu’à la fin du mois chez Routledge :
http://petitlien.fr/77ko

mai 22, 2014

VIENT DE PARAITRE – CHASSEURS MANDINGUES – Violence, pouvoir et religion en Afrique

DVD + LIVRE

Chez les Mandingues, les chasseurs (donsow) sont considérés comme des héros civilisateurs, fondateurs des premiers empires et royaumes en Afrique de l’Ouest. Devins et guérisseurs, ils détiennent de nombreuses connaissances secrètes. Ils sont chargés d’apporter la nourriture indispensable à la survie de leur communauté mais aussi de veiller à son intégrité en administrant des soins et en la protégeant des ennemis visibles et invisibles, ce qui leur confère autorité et pouvoir au sein de la société.

Cet ouvrage décrit tout d’abord la pratique des chasseurs en considérant son évolution historique et ses aspects sociaux et symboliques. Il présente leur organisation (donsoton) et sa participation à l’exercice du pouvoir politique et rituel, ainsi qu’à la gestion de la violence dans l’aire
culturelle mandingue, notamment au Mali, en Guinée et en Côte d’Ivoire.

Suivent l’étude de l’habitus des chasseurs, des techniques du corps qu’ils mobilisent et de la maîtrise de soi dont ils doivent faire preuve, ainsi que
l’examen des relations qu’ils entretiennent avec la brousse et le gibier. Cette analyse révèle la résonance érotique de la chasse dans l’imaginaire
mandingue et la dimension spirituelle et rituelle de cette activité, la rapprochant d’une pratique religieuse.

L’auteur observe enfin l’impact des mutations socio-économiques contemporaines (notamment l’urbanisation, la croissance démographique et la
déforestation qui ont entraîné la raréfaction du gibier) sur la pratique des chasseurs et s’interroge sur leur capacité à exercer aujourd’hui le pouvoir
coercitif et rituel dont ils revendiquent l’héritage.

Agnieszka Kedzierska-Manzon enseigne l’anthropologie à l’université Toulouse-Jean Jaurès. Elle est membre du Centre d’anthropologie sociale du
LISST (UMR 5193, Laboratoire interdisciplinaire solidarités, sociétés, territoires). Depuis 1995, elle mène ses recherches au Mali, en Côte
d’Ivoire et en Guinée. Elle a publié avec le photographe Benoît Jouvelet Guérisseurs et féticheurs : la médecine traditionnelle en Afrique de l’Ouest
(éditions Alternatives, 2006).

mai 15, 2014

Vient de paraître : la lettre ouverte de Guy Hocquenghem « à ceux qui sont passé du col Mao au Rotary »

Guy Hocquenghem Lettre ouverte à ceux qui sont passé du col Mao au Rotary <www.agone.org/lettreouverteaceuxquisontpasseducolmaoaurotary> Préface de Serge Halimi
Nouvelle édition revue et augmentée d’une annexe : « Retour sur la réception médiatique d’un « jeunot, sans cravate ni passé » » « Avant de mourir, à 41 ans, Guy Hocquenghem a tiré un coup de pistolet dans la messe des reniements. Il fut un des premiers à nous signifier que, derrière la reptation des « repentis » socialistes et gauchistes vers le sommet de la pyramide, il n’y avait pas méprise mais accomplissement, qu’un exercice prolongé du pouvoir les avait révélés da- vantage qu’il les avait trahis. On sait désormais de quel prix – chômage, restructurations, argent fou, dithyrambe des patrons – fut payé un parcours que Serge July résuma en trois mots : « Tout m’a profité. » Cet ouvrage qui a plus de vingt-cinq ans ne porte guère de ride. L’auteur nous parle déjà de Finkielkraut, de BHL, de Cohn-Bendit, de Bruckner. Et déjà, il nous en dit l’essentiel. Renonçant aux apparences de la bienséance, de la suavité bourgeoise propres, Guy Hocquenghem a usé de la truculence, de la démesure. Son livre éclaire le volet intellectuel de l’ère des restaurations. Les forces sociales qui la pilotaient tiennent encore fermement la barre ; les résistances, bien qu’ascendantes, demeurent éparses et confuses. Nous ne sommes donc pas au bout de nos peines. Les repentis ont pris de l’âge et la société a vieilli avec eux. L’hédonisme a cédé la place à la peur, le culte de l’ »entreprise » à celui de la police. Favorisés par l’appât du gain et par l’exhibitionnisme médiatique, de nouveaux retournements vont survenir. Lire Guy Hocquenghem nous arme pour y répondre avec ceux qui savent désormais où ils mènent. »
Extrait de la préface de Serge Halimi Journaliste, romancier, essayiste et enseignant en philosophie, Guy Hocquenghem (1946–1988) a notamment participé à la fondation du Front homosexuel d’action révolutionnaire (FHAR). 272 pages (11 x 18 cm) 12.00 €

mai 15, 2014

Newsletter écoute table ronde « L’invention du Brésil »

L’INVENTION DU BRÉSIL

De crises en crises, un géant qui s’affirme

Les journalistes Jean-Jacques Fontaine et Jean-Pierre Langellier étaient à l’IHEAL aux côtés de Sébastien Velut le mardi 13 mai 2014 pour présenter « L’Invention du Brésil » de Jean-Jacques Fontaine, dont Jean-Pierre Langellier signe la préface.

Tous deux spécialistes du Brésil, ils livrent une analyse de la situation économique et sociale de cette grande puissance émergente.

Ecouter leurs interventions

mai 15, 2014

La newsletter du CERI – Mai 2014

Édito

Ethique et relations internationales : des sœurs ennemies ?

Par Frédéric Ramel, professeur des Universités à Sciences Po, chercheur au CERI

C’est bien connu. Morale et relations internationales ne font pas bon ménage. Elles relèveraient de deux logiques radicalement différentes : construction d’une vie juste pour l’une, recherche de la survie pour les autres. Une telle représentation ne résiste pas à l’analyse. Tout d’abord, la plupart des internationalistes ne rejettent plus la dimension normative. Toujours forte aux Etats-Unis, la vague positiviste n’empêche pas l’identification de dilemmes moraux sous-jacents à toute action internationale. Les partisans de l’Ecole anglaise l’avaient bien compris comme l’attestent les écrits de Martin Wright ou bien d’Hedley Bull. Mais d’autres l’ont également intégré, y compris ceux qui paraissaient a priori hostiles aux jugements de valeur à l’instar des réalistes classiques. Il suffit de penser à Hans Morgenthau et sa promotion d’une éthique du moindre mal.

Ensuite, et plus fondamentalement encore, tout événement international peut faire l’objet d’une double appréhension. En tant que fait social qui nécessite une explication scientifique d’une part ; en tant que fait moral qui oblige à l’évaluation éthique d’autre part. L’actualité la plus brûlante en témoigne de façon significative. Guerre en Syrie, crise ukrainienne, affaire Snowden. Au-delà des analyses qui permettent de rendre ces événements intelligibles surgissent des interrogations à caractère moral : faut-il intervenir militairement pour renverser définitivement le régime syrien ? Faut-il sanctionner la Russie à la suite de l’annexion de la Crimée et si oui, quelles seraient les sanctions justes ? Doit-on remettre en question les pratiques de surveillance au nom d’un principe de transparence ? Toutes ces questions ne renvoient pas aux théories scientifiques au sens strict – décrire et expliquer les interactions internationales – mais aux théories normatives des relations internationales, lesquelles consistent à prescrire des conduites ou à formuler des jugements moraux. Certes, sphère morale et sphère internationale ne se confondent pas mais elles s’interpénètrent de maintes façons. Qui plus est, elles ne s’intéressent plus exclusivement aux seules questions de guerre ou de paix. Si l’éthique militaire se densifie aujourd’hui avec l’identification de nouveaux enjeux comme l’usage des drones ou encore les perspectives technologiques de l’homme augmenté, elle ne résume plus à elle seule les dilemmes moraux internationaux. Ceux-ci concernent l’architecture mondiale – avec la réforme des Nations unies et les appels à de nouvelles conceptions cosmopolitiques –et s’étendent à la santé, aux migrations, aux finances, à l’environnement. Le monde serait-il meilleur et plus juste si nous avions des frontières ouvertes ? Qu’est-ce qu’un compromis acceptable pour une organisation humanitaire ? Est-il seulement possible d’atteindre une gouvernance globale juste et efficace ? En d’autres termes, l’éthique des relations internationales se pare d’autres vêtements que ceux de l’éthique de la politique étrangère, laquelle se focalise sur l’action des Etats – jamais vraiment éloignée de la tragédie. Elle se transforme en éthique du « milieu mondial ». Celui-ci ne correspond plus à l’environnement naturel stricto sensu. Il dessine une société mondiale dont la densité morale, pour reprendre l’expression de Durkheim, ne cesse de s’amplifier. En effet, comment ne pas voir, derrière les enjeux relatifs à la santé, aux migrations, aux finances, ou à l’environnement, l’expression de représentations collectives plus ou moins partagées qui peuvent progressivement donner sens à une forme sociale élargie à l’humanité toute entière ? Les réponses à cette question ne sont évidemment pas consensuelles mais elles ont le mérite de renouveler les traditions morales et d’établir les termes de nouveaux débats.

C’est d’ailleurs tout l’objectif du colloque Ethique des relations internationales qui se tiendra au CERI les 26 et 27 mai prochains. Dans le prolongement d’un ouvrage éponyme co-dirigé par Ryoa Chung et Jean-Baptise Jeangène Vilmer (Paris, PUF, 2013), il est organisé en partenariat avec le Centre d’analyse, de prévision et de stratégie du ministère des Affaires étrangères et l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (ministère de la Défense) avec le soutien du Centre de recherche en éthique de l’Université de Montréal (CREUM) et le Centre de recherche en droit public de l’Université de Montréal (CRDP). Le fait que cette manifestation soit portée conjointement par des établissements de recherche et des organes ministériels atteste d’une confluence de préoccupations, celle du scientifique et celle du praticien, face aux enjeux normatifs internationaux. Preuve également de la vitalité des programmes consacrés aux relations internationales qui intègrent la dimension normative : le colloque associe des chercheurs francophones provenant de diverses disciplines.

Signalons également que le calendrier des événements du CERI en ce mois de mai est particulièrement riche dans le domaine des relations internationales. A l’occasion de ce colloque, la nouvelle revue European Review of International Studies (ERIS) fera l’objet d’un lancement officiel le 26 mai à 18h. Co-dirigée par John Groom et Christian Lequesne, elle constitue une nouvelle offre bienvenue sur le marché éditorial en langue anglaise. Eris, déesse de la discorde au sein de la mythologie grecque, personnifie aussi le courage et l’émulation, vertus dans le prolongement desquelles s’inscrit la ligne de la revue. Le premier numéro portera sur une comparaison des diverses manières de concevoir ce champ scientifique. Une contribution qui entre parfaitement en résonance avec l’agenda de la recherche la plus récente à l’instar du thème du prochain congrès de l’International Studies Association : Global IR and Regional Worlds: a New Agenda for International Studies.

On le voit. L’actualité des relations internationales au CERI est dense. Il n’y avait pas meilleur symbole en ce mois de mai qui est aussi celui du renouveau.

mai 15, 2014

Kaléidoscope – Le mensuel bibliographique de l’Agence Française de Développement

KALEIDOSCOPE N° 121 – Mai 2014

Edito : Journée mondiale de la diversité culturelle
pour le dialogue et le développement – 21 mai 2014

Défis mondiaux : Genre, femmes
Géographies
: Centrafrique

Rubrique « Débats sur l’aide » : notre sélection sur l’actualité du développement
Rubrique « A ne pas manquer » : notre sélection sur les incontournables du moment

Pour consulter les numéros précédents :  http://www.afd.fr/Kaleidoscope

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