Vient de paraître : « Misère de l’espace moderne »
Auteur : Olivier Barancy
http://agone.org/contrefeux/miseredelespacemoderne/
Il est enfin admis ouvertement que Le Corbusier était un fasciste bon teint. On tolère ses mensonges et sa mégalomanie. On sourit en le voyant mépriser ses (riches) clients. Un observateur impartial découvrira vite qu’il n’a rien inventé, gommant les auteurs dont il s’est attribué les idées. La seule réelle compétence de Le Corbusier fut la promotion de son image publique au détriment de la qualité de son œuvre construite – catastrophique. Mais de tout cela on ne tire aucune conséquence, la plupart des critiques refusant de voir le monde cauchemardesque qu’il voulait édifier. Ce qui n’aurait aucune importance si Le Corbusier n’était devenu le modèle pour les architectes de l’après-guerre qui ont couvert la France de barres et tours en béton. Et si, aujourd’hui, ses théories ne faisaient les affaires des bureaucrates de Chine et de Russie.
Fondé sur l’analyse de la production (bâtie ou théorique) de Le Corbusier, ce livre montre l’imposture du créateur, le caractère totalitaire de ses projets et la misère spatiale qu’il a engendrée, de son vivant jusqu’à aujourd’hui.
Architecte, Olivier Barancy a notamment traduit et édité William Morris, L’Âge de l’ersatz (L’Encyclopédie des nuisances, 1996).
Retrouvez un aperçu de cet essai dans Le Monde Diplomatique du mois de janvier « Quand Le Corbusier redessinait Paris » : http://www.monde-diplomatique.fr/2017/01/journal#!/p_14
Parution du dernier numéro de Recherches internationales
Le dernier numéro de Recherches internationales est paru.
Il est principalement consacré à l’analyse des tournants à gauche en Amérique latine.
La coordination du dossier central a été assurée par Thomas Posado, docteur en sciences politiques.
Pour plus d’informations, voir : http://www.recherches-internationales.fr/
[iheal-credal] Vient de paraître – Cahiers des Amériques latines
Nous avons le plaisir de vous informer de la parution du n° 81 des Cahiers des Amériques latines autour du thème : « Gouverner les hommes et les ressources. Légitimités et citoyennetés«
Vient de paraître : « La Nouvelle-Calédonie face à son destin. Quel bilan à la veille de la consultation sur la pleine souveraineté ? »
Séverine Bouard, Jean-Michel Sourisseau, Vincent Geronimi, Séverine Blaise, Laïsa Roí (éd.)
Date : Novembre 2016
Éditeur : Karthala
Nombre de pages : 528
Résumé :
La Nouvelle-Calédonie s’apprête à prendre un virage institutionnel et politique dans un monde qui a radicalement changé depuis les premières luttes pour la décolonisation. Vingt-huit ans après les accords de Matignon-Oudinot, alors que se profile une nouvelle date clé pour son avenir institutionnel et politique avec la sortie programmée de l’accord de Nouméa, où en est la Nouvelle-Calédonie ? Son modèle économique a-t-il fondamentalement changé ? Sa trajectoire de développement es-telle soutenable ? Alors que le pays est engagé dans un processus de décolonisation négocié, quels sont ses atouts et ses options stratégiques pour affronter la mondialisation et ses nouvelles formes ?
Le pays est en effet de plus en plus intégré à des marchés mondiaux libéralisés et dérégulés ; l’urbanisation se confirme mais elle prend des formes et a des impacts qui déjouent certains pronostics et tendances observées ailleurs ; vingt-cinq années de croissance soutenue ont dopé le marché intérieur ; en lien avec la croissance des mobilités, la place du non-marchand et de la coutume est restée essentielle à son développement humain ; les transferts de compétences de l’État français vers le territoire opérés au cours des vingt dernières années ont transformé les lieux et les acteurs de la décision politique ; l’industrialisation par la métallurgie a changé la donne quant à la répartition de la rente du nickel ; la bipolarisation politique a fait place à davantage de pluralisme pour ne citer que certaines des évolutions les plus emblématiques.
A la veille de la consultation sur le transfert des dernières compétences, quels sont les futurs possibles pour l’économie très politique de la Nouvelle-Calédonie ? Sur quels acquis institutionnels et économiques de la trajectoire récente s’appuyer ? Quels relais de croissance activer et, au-delà et surtout, quel modèle de développement et quel « contrat social » renégocier ?
Introduction : introduction
Page de couverture : couverture
Pour des informations complémentaires, voir : http://www.karthala.com/hommes-et-societes/3117-la-nouvelle-caledonie-face-a-son-destin-quel-bilan-a-la-veille-de-la-consultation-sur-la-pleine-souverainete–9782811117375.html
Vient de paraître : « Interdisciplinarités entre Natures et Sociétés »
Bernard Hubert et Nicole Mathieu
Collections : EcoPolis, volume 26
Date : 2016
Nombre de pages : 396
Résumé :
Comment appréhender les phénomènes reliant faits de nature et faits de société qui constituent la majeure partie des problèmes critiques et irrésolus contemporains ? Comment dépasser le grand partage fondateur de la modernité et surmonter la division du travail scientifique en disciplines ? Au-delà du recours devenu souvent incantatoire à l’Interdisciplinarité, l’originalité de cet ouvrage réside dans la tentative de répondre à ces questions en mêlant les acquis de la revue Natures Sciences Sociétés aux positions des courants interdisciplinaires opérant à l’échelle internationale (political ecology, Resilience Alliance, systems thinking). C’est aussi le mélange des formes prises pour ces échanges et cette confrontation tantôt autour de conférences tantôt dans des ateliers ouverts à des auteurs et courants distincts qui se découvrent et dialoguent à la fois pour saisir les parentés pouvant exister entre eux, et, au contraire, les choix alternatifs, sur lesquels ils reposent.
Ce livre est constitué de deux grandes parties. La première confronte dans leur pluralité les enjeux épistémologiques de l’interdisciplinarité contribuant ainsi à une histoire réflexive sur ses concepts et ses méthodes dans une perspective comparative et internationale. La deuxième, plus expérimentale, s’attache à analyser des pratiques interdisciplinaires portant sur des objets et problèmes divers entre natures et sociétés. Y sont privilégiés l’évaluation des démarches et les retours sur expériences. Quels rapports établir entre sciences et sociétés, entre science et action ? Autant de questions que cet ouvrage propose d’aborder, de manière réflexive et constructive. Il fait suite à un colloque de Cerisy organisé à l’automne 2013 et destiné à fêter les vingt ans de la revue Natures Sciences Sociétés et de l’association NSS-Dialogues, qui en est à l’origine.
Pour plus de détails : https://www.peterlang.com/view/product/62160?format=PBK
[seminaire-brics] 4ème séance, jeudi 24 novembre, du séminaire BRICs FMSH/EHESS: Philippe Hugon sur Afriques, entre puissance et vulnérabilité
Nous sommes heureux de vous confirmer que la quatrième séance du séminaire BRICs de la FMSH et de l’EHESS aura lieu jeudi 24 novembre 2016, de 18h à 20h, salle 2, au Rdc de l’immeuble « France », 190-198 avenue de France, 75013 Paris (métro: Quai de la Gare), avec:
Philippe Hugon
Afriques – entre puissance et vulnérabilité
à partir de son livre du même titre, paru à Paris, aux éditions Armand Colin, 2016
Philippe Hugon est professeur émérite de Paris Ouest Nanterre et directeur de recherche à l’IRIS. Membre de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer. Il était directeur scientifique de la revue Tiers Monde. Parmi ses publications récentes, citons également:- « Géopolitique de l’Afrique » 4ème ed., Paris, SEDES, 2016 et
– « Economie de l’Afrique », 7ème ed., Paris, La Découverte, coll. Repères, 2013.
Ci-joint, en annexe, un texte préparé pour la discussion et intitulé Les Afriques-entre puissance et vulnérabilité : le cas de l’économie politique de l’Afrique du Sud, une puissance émergente et vulnérable et de Madagascar une ile en voie de paupérisation
En envoi séparé, voir la couverture et la présentation de son livre.
La séance suivante du séminaire aura lieu:
jeudi 8 décembre 2016 – 18h-20h avec Julien Vercueil et alii à confirmer, sur le thème du développement des relations entre la Russie et la Chine
Guilhem Fabre, Xavier Richet, Pierre Salama, Michel Schiray, Julien Vercueil
Pour plus d’informations sur le séminaire, consulter le carnet/blog: http://brics.hypotheses.org et les sites:
A l’EHESS:
https://enseignements-2016.ehess.fr/2016/ue/504/
http://crbc.ehess.fr/index.php?2939
A la FMSH
Pièce jointe : hugon-afrique-du-sud-ph
Ci-joint copie de la couverture du livre de Philippe Hugon : hugon-livre-afrique-2
Bulletin mensuel d’information de l’APCAM, N°121, Octobre 2016
Nous avons le plaisir de mettre en ligne le PDF du Bulletin mensuel d’information de l’APCAM, N°121, datant du mois d’ Octobre 2016.
PDF : cikela_121_octobre_2016
Vient de paraître : « Les Migrants de Calais. Enquête sur la vie en transit »
Auteure : Sophie Djigo
Éditeur : Agone
Date : 2016
Nombre de pages : 216
« Au-delà de la condition de migrant, ce que ces hommes et ces femmes nous donnent la charge de penser, c’est tout à la fois la difficulté de vivre dans un lieu qu’on n’a pas choisi et qui est (devenu) invivable, la responsabilité des États européens dans la stratification de la mobilité mondiale aussi bien que dans les conflits mondiaux, la légitimité du rapport d’appropriation à un territoire “national”, la question de savoir où aller lorsqu’on ne peut pas rester là où l’on est, et qui choisit et décide du lieu où l’on peut aller. Au fond, les migrants de Calais sont pris dans un étau qui les prive doublement de choix : ils n’ont pas choisi de naître et de grandir dans leur pays d’origine et, une fois parvenus à Calais, on leur signifie qu’ils ne peuvent pas non plus choisir un nouveau lieu de vie. Que signifie alors cette vie en transit ? Peut-on vivre sans chez-soi dans un lieu comme la “jungle” ? Que vivent et que veulent ces hommes et ces femmes réfugiés en pareils lieux ? Pourquoi la France condamne-t-elle les migrants illégaux à se replier dans ces espaces ? Quelle alternative peut-on raisonnablement envisager ? »
Indissociablement enquête sociologique et philosophique, ce livre explore la condition de migrant, d’abord au travers de leur point de vue, ensuite par une analyse du vocabulaire dans lequel on les enferme, on les regarde et par lequel ils se racontent. Mais on voit aussi ce que leur condition nous dit de la politique d’accueil et d’asile de l’État français, des liens contradictoires entre démocratie et politique d’immigration, de la façon dont la France ne représente plus un « bien » pour les immigrés en quête d’asile, en dépit de sa longue tradition de défense des libertés et des droits humains.
Enseignante dans le Nord-Pas-de-Calais, Sophie Djigo travaille sur des questions de philosophie morale, d’éthique et d’esthétique. Elle est notamment l’auteure de La Raison vivante (2013) et L’Éthique du gangster au cinéma (2016).
Pour plus d’informations, voir : http://agone.org/contrefeux/lesmigrantsdecalais/
[Parution Revue Tiers Monde] n°226-227 / 2016-3 / VARIA
La Revue trimestrielle de l’Institut d’étude du développement économique et social (IEDES), de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, est heureuse de vous annoncer la parution de son numéro de Varia.
Vient de paraître : « Années de rêves et de plomb. Des grèves à la lutte armée en Italie (1968-1980) »
Auteur : Alessandro Stella
Éditeur : Agone
Date : octobre 2016
Nombre de pages : 168
Résumé :
« Il n’y avait pourtant pas que le politique dans notre vie. “Le personnel est politique”, nous avaient appris nos camarades féministes. Et alors que nous plongions tête la première dans la dernière tentative de révolution communiste en Europe, nous révolutionnions aussi nos rapports interpersonnels… Nous avions un désir débordant de mordre la vie, d’aller au bout d’une aventure enivrante, de profiter de tout ce que le monde pouvait nous offrir, ici, tout de suite, sans attendre le paradis céleste, ni le grand soir. “Qu’est-ce que vous voulez ?”, nous demandait-on. On répondait : “Nous voulons tout !” »
En 1979, dans le Nord de l’Italie, la mort accidentelle de trois membres de l’Autonomie ouvrière donne lieu à une violente répression. Comment en est-on arrivés là ?
Revenant sur la longue histoire des combats ouvriers italiens, mai 68 et l’influence du Chili de Pinochet sur la militarisation des groupes socialistes, ce livre met au jour la continuité des luttes entre les années 1960 et les années 1970. De l’influence des Brigades rouges aux moyens d’action concrets, des limites de la lutte armée au rôle des intellectuels dans le militantisme, cet hommage à d’anciens camarades revendique le droit de se souvenir et la nécessité de perpétuer un combat pour un monde plus juste._
Né en Italie en 1956, Alessandro Stella a été membre de Potere Operario puis d’Autonomie ouvrière. Réfugié en France au début des années 1980, il est aujourd’hui directeur de recherche en anthropologie historique au CNRS et enseignant à l’EHESS de Paris. Il est notamment l’auteur de La Révolte des Ciompi (1993) ; Histoires d’esclaves dans la péninsule ibérique (2000) ; Amours et désamours à Cadix aux XVIIe et XVIIIe siècles (2008), Le Prêtre et le Sexe. Les révélations des procès de l’Inquisition (2009).
Pour plus d’information, voir : http://agone.org/memoiressociales/anneesderevesetdeplomb/