Actualités dans "PUBLICATIONS"
oct 17, 2016

Vient de paraître : « Le néo-libéralisme à la française. Histoire d’une idéologie politique »

Auteur : François Denord
Date : octobre 2016
Éditeur : Agone
Nombre de pages :472

Résumé :
« Des années de Guerre froide à la période contemporaine, néolibéralismes social et conservateur coexistent en France. Parfois rivaux, leurs tenants ont un adversaire commun : le socialisme. Un néolibéralisme modéré s’épanouit d’abord chez des économistes et des hauts fonctionnaires. Parallèlement, un discours plus radical prend son essor dans l’univers patronal, où il s’agit de remettre en cause la place prise par l’État dans le développement économique national. Le premier de ces néolibéralismes s’impose sur la scène politique durant les années 1950 puis au sein même des bureaucraties d’État. La seconde forme bénéficie des crises pétrolières des années 1970 et des effets produits par l’arrivée au pouvoir d’une majorité socialiste en 1981. Le maintien des structures mises en place à la Libération a pu dissimuler les progrès du néo-libéralisme première manière, parfois qualifié de “gestionnaire”. Durant les années 1980, la vigueur du second a aiguillonné la droite parlementaire pour échafauder le programme de privatisations et de déréglementations qu’elle engage une fois revenue aux affaires. Il aura ainsi fallu près de cinquante ans pour que le modèle néo-libéral se métamorphose en solution politique. »

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Ce livre propose la première histoire du néo-libéralisme à la française, une vision du monde qui s’est imposée en France dans les années 1980, moins par l’importation d’une idéologie made in USA & UK qu’issue de l’action d’économistes, patrons et hauts fonctionnaires français pris dans le bouillonnement intellectuel et politique de l’entre-deux-guerres en Europe. En s’appuyant sur des documents d’archives inédits et en revenant sur le rôle de personnalités comme d’institutions, ce livre retrace, des années 1930 aux années 2000, la longue marche de l’idéologie néolibérale. Paru pour la première fois en 2007, il est réédité avec une préface actualisant en particulier le rôle du social-libéralisme dans l’ajustement d’un modèle désormais européen.

Sociologue au CNRS, François Denord est membre du Centre européen de sociologie et de science politique (CSE-EHESS). Ses travaux portent principalement sur l’articulation entre doctrines et politiques économiques. Il a notamment publié L’Europe sociale n’aura pas lieu (avec Antoine Schwartz, Raisons d’Agir, 2009).

Pour plus d’information : http://agone.org/elements/leneoliberalismealafrancaise/

oct 14, 2016

Présentation de l’ouvrage : « Vieillir dans les pays du Sud. Les solidarités familiales à l’épreuve du vieillissement »

Le Centre Population & Développement et la bibliothèque SHS Descartes CNRS ont le plaisir de vous inviter à la présentation de l’ouvrage de Laurent Nowik et Béatrice Lecestre-Rollier  « Vieillir dans les pays du Sud. Les solidarités familiales à l’épreuve du vieillissement », le mardi 8 novembre 2016 à 18h.
La présentation sera suivie d’un débat avec Tom Briaud (INED)
Entrée libre, sans inscription.
Le lieu :
Bibliothèque SHS Descartes CNRS de l’Université Paris Descartes.
Bâtiment Jacob au Rez-de-chaussée 
45 rue des Saints Pères
75006 Paris
Résumé :
Dans dix pays et quatre continents, différents regards éclairent ensuite les logiques des solidarités familiales confrontées à la vieillesse des aînés. Ces contributions montrent les invariants, mais aussi les nuances, des réalités familiales au Sud, dans des contextes socio-économiques et culturels différents.
Un regard cinématographique (DVD joint) sur la vieillesse est également proposé à travers le film qu’Ivan Boccara a consacré à Tahmiddoucht, vieille bergère des hautes vallées de l’Atlas marocain.
oct 12, 2016

Vient de paraître : « Afrique. Les défis de l’émergence »

Auteur : Pierre Jacquemot

Avec le XXIe siècle, l’Afrique des 49 pays au sud du Sahara est sortie de sa léthargie apparente pour viser à son tour le seuil de l’« émergence » économique. La pauvreté et les inégalités persistent, mais des mutations sociales profondes sont à l’œuvre. La pression démographique est puissante avec la perspective d’en tirer un « dividende ». L’urbanisation rapide corrige l’image d’une Afrique agreste. Les « acteurs du bas » innovent, créent des biens et des services qui répondent aux besoins essentiels. Les femmes déplacent le jeu des contraintes pour évoluer dans un espace plus autonome qu’elles ont conquis résolument. Les technologies numériques, domestiquées, bouleversent les relations et connectent l’Afrique au monde.

Les transformations structurelles qui se sont faites sur une période de deux siècles dans les autres régions du monde, l’Afrique doit les faire à marche forcée en quelques décennies, dans un contexte mondial mouvant, en relevant simultanément le défi inégalé des diverses transitions (démocratique, démographique, épidémiologique, alimentaire, urbaine, écologique). Plutôt que de se situer dans le vain débat entre pessimistes et optimistes, ce livre tente de montrer que l’Afrique possède en réalité le génie de l’hybridation et du mélange des genres. Et avec cet atout, elle pourrait bien inventer le développement durable et inclusif de demain.

Pour plus de détails, voir : vient-de-parai%cc%82tre

sept 30, 2016

Vient de sortir de presse, un nouveau numéro de la collection « Alternatives Sud » sur : « Changer le modèle ici et maintenant ? »

L’imbrication des crises et des guerres, les faux-semblants du développement et la poussée des inégalités témoignent de l’illusion d’une société démocratique fondée sur les artifices d’une croissance «inclusive» et du «libre» échange. Des résistances et des critiques mettent à nu et dénoncent – plus que jamais – un modèle inique et insoutenable. Ce faisant, elles se nourrissent, en creux, d’une soif utopique et d’une volonté de construire un autre monde de possibles.

Au Sud, de nombreuses pistes pour un changement de paradigme ont émergé ces dernières années. Elles se cristallisent autour de concepts clés comme le buen vivír, l’économie solidaire, le féminisme décolonial ou les biens communs. Que recouvrent ces conceptions? Et comment se déclinent-elles selon les lieux et les acteurs?

Au-delà des spécificités, des lignes communes se dessinent. Les luttes sont appréhendées de manière plurielle, en fonction de leur nécessaire interconnexion, et non plus à partir de l’alignement sur la classe révolutionnaire. La transformation est pensée de pair avec la transition, pour ne pas reporter les changements et pour souligner le potentiel créatif de pratiques actuelles. La recherche d’une harmonie – entre les personnes, avec la nature – est aux premières loges. Reste que les contours de ces dynamiques font débat et que la question, centrale, du pouvoir continue de diviser.

Loin donc d’avoir disparu, la volonté de «changer le monde» demeure. Elle emprunte plusieurs chemins et réinvente ses moyens d’action, mais la révolution est toujours à l’ordre du jour.

Pour plus d’informations : http://www.cetri.be/Changer-le-modele-Ici-et

sept 28, 2016

Vient de paraître le : Vol. 17, No. 5 de la revue Passerelles sur : « L’investissement en Afrique : comment maximiser l’impact ? »

Éditorial

Mobiliser l’investissement n’est pas chose facile. Cela nécessite des politiques et régulations appropriées. De plus, si attirer des capitaux privés est en effet important pour les économies africaines, il est encore davantage crucial de s’assurer que ces derniers contribuent à un développement durable et inclusif. Quelle stratégie les pays africains devraient-ils adopter pour attirer des investissements qui contribuent au développement durable ? Ce numéro tente d’apporter un éclairage sur cette question. Lire l’éditorial.

Pour accéder au PDF en version intégrale, cliquez ici.

INVESTISSEMENT

Un Code panafricain d’investissement pour promouvoir le développement durable

Makane Mbengue

Fin 2015, les pays africains ont finalisé la rédaction du projet de Code panafricain d’investissement. Quelle est la valeur ajoutée potentielle de cet instrument continental en matière de réglementation des investissements étrangers et comment pourrait-il promouvoir le développement durable en Afrique?

AGRICULTURE

L’impact économique des investissements agricoles étrangers en Afrique sub-saharienne

Manitra Rakotoarisoa

L’implication croissante des investisseurs étrangers dans le secteur agricole en Afrique subsaharienne, notamment à travers le phénomène d’« accaparement » des terres, suscite des débats passionnés entre analystes, décideurs politiques et autres parties prenantes. Quel est l’impact économique de ces investissements pour les pays africains ?

SERVICES

Comment exploiter l’investissement direct à l’étranger pour développer le secteur des services en Afrique?

Nkululeko Khumalo

Dans un contexte marqué par les avancées technologiques et de nouveaux modes de production, il est devenu impératif pour les pays africains à bas revenu de mobiliser l’IDE pour développer leur secteur des services. Quelles sont les défis auxquels ils doivent faire face dans cette entreprise, et comment les relever ?

LIBERIA

L’expérience audacieuse du Liberia en matière de tourisme : enseignements et opportunités

Rahul Bhatnagar

Tandis que les efforts de reconstruction sont essentiels pour remettre l’économie libérienne sur les rails, le gouvernement a décidé de prendre l’initiative hardie de développer le secteur touristique au Liberia. Comment les efforts actuels du pays peuvent-ils servir d’exemple à suivre pour des pays similaires en Afrique ?

GROUPE DE TRAVAIL E15 SUR LA POLITIQUE D’INVESTISSEMENT

Le régime juridique et politique international en matière d’investissement : quelles options pour l’avenir ?

Karl P. Sauvant

Comment encourager des flux d’IDE durables afin de promouvoir le développement durable ? Cet article émanant du groupe de travail de l’Initiative E15 sur la politique d’investissement examine l’état actuel du régime juridique et politique international en matière d’investissement et présente des options pour sa réforme.

LE DERNIER MOT

Quelle régulation de la politique d’investissement en Afrique?

Cheikh Tidiane Dieye

La problématique de la libéralisation des investissements est une question aux implications multiples, et souvent complexes, mais qui mérite toute l’attention des pays africains. Quelle approche ces derniers devraient-ils adopter dans ce domaine ?

Salle de presse

Un tour d’horizon des dernières nouvelles africaines en matière de commerce et de développement durable.

Publications et ressources

Une sélection de ressources et de publications particulièrement pertinentes pour l’Afrique, à la croisée du commerce et du développement durable.

Pour consulter les précédents numéros de Passerelles, cliquez ici.

sept 23, 2016

Vient de paraître : « La révolte de l’universel »

Hamdou Rabby Sy

Éditeur : Harmattan

Date : Août 2016

Nombre de pages : 270 pages

Résumé :

La Révolte de l’Universel se propose d’explorer d’autres axes pour une mondialisation débarrassée de la toute-puissance de ceux qui prétendent détenir le pouvoir au grand mépris de l’intérêt des peuples. Il y est question de l’expérience de la pensée comme le signifiant primordial et prioritaire de l’agir responsable. La Révolte de l’universel signifie se redonner le temps et la disponibilité pour le loisir de la pensée, de la création. Elle entend se concevoir comme une éthique de la vérité, de la liberté et de la responsabilité. A travers elle, l’ouvrage explore et expose un autre visage de la mondialisation.

Pour plus de précisions, voir : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&isbn=978-2-343-09558-5

sept 21, 2016

La responsabilité sociale des entreprises dans le secteur minier. Réponse ou obstacle aux enjeux de légitimité et de développement en Afrique?

Sous la direction de :  Bonnie Campbell , Myriam Laforce
Avec la collaboration de Collaborateurs
Collection

Hors collection

Résumé

À la faveur de la demande toujours croissante des métaux et minéraux, l’industrie minière ne cesse d’étendre ses activités vers des régions éloignées des grands centres souvent mal desservies en matière de services publics et habitées par des populations parfois marginalisées. Cette expansion amène une intensification des débats portant sur la responsabilité sociale qu’ont – ou que devraient avoir – les entreprises extractives à l’égard des communautés locales et nationales qui accueillent leurs projets d’investissement. Ce mouvement n’est pas étranger au besoin de redéfinir les formes d’encadrement de cette industrie de pointe ni à l’importance d’ouvrir des espaces de débat sur cette question, surtout dans le contexte de la libéralisation des économies et de désengagement des États.

Cet ouvrage propose un portrait des débats entourant la responsabilité sociale des entreprises. Il présente un état des lieux des stratégies des acteurs privés, publics et multilatéraux par l’entremise d’études de terrain effectuées dans certains pays miniers d’Afrique. En se penchant sur des initiatives qui ont comme objectif d’assainir les pratiques minières au Ghana, au Mali et en République démocratique du Congo, les auteurs soulignent l’importance de l’ouverture d’espaces politiques par l’implication des acteurs auparavant exclus – communautés locales et pouvoirs publics –, en promouvant une plus grande transparence, la reddition de comptes, et l’accès à l’information. Car c’est à partir de tels éléments, et notamment la participation des populations aux processus de décision, de suivi et, si nécessaire, de redressement, que les enjeux de légitimité des activités des compagnies pourront être résolus de manière durable.

Pour plus d’informations, voir ici

juin 17, 2016

Vient de paraître : « Le temps dans les sciences sociales », chez Karthala.

Les laboratoires CEMOTEV, membre du GEMDEV, et PRINTEMPS de l’Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines ont le plaisir de vous informer de la parution de leur ouvrage collectif chez Karthala, intitulé : Le temps dans les sciences sociales. 

Résumé :

La question du temps se pose dans de nombreux débats contemporains : multiplication des crises liées à l’accélération du temps, contradictions entre des décisions de court terme pour répondre à des enjeux de long terme, impuissance des politiques publiques face à l’incertitude… Pour les éclairer, le présent ouvrage propose de croiser les points de vue en économie, géographie, histoire, sociologie, linguistique, afin de prendre en compte la pluralité des temporalités et les défis de leur mesure.
L’idée de temporalités plurielles est devenue rapidement consensuelle en sciences sociales. Les temps de l’homme sont divers et ne sont pas ceux de la nature. Le changement climatique interpelle la capacité des politiques à s’en saisir. Les horizons temporels des précaires sont différents de ceux des règles et institutions.
Pour aborder ces questions, la première originalité de cet ouvrage réside dans la place particulière accordée à l’économie et au dialogue qu’elle instaure avec les autres sciences sociales – notamment ici, la sociologie. Une deuxième originalité est la mise en avant du rôle des institutions et des politiques dans la synchronisation des temporalités de la vie sociale. Représentants élus, tiers secteur, hauts fonctionnaires, médias, intervenants de terrain… tous contribuent à la définition et l’application des politiques publiques en ayant aussi, des rapports pluriels au temps. Une troisième originalité de l’ouvrage découle de la volonté de relever le défi de la mesure. Une de ses conclusions importantes est qu’il est possible de prendre au sérieux la pluralité des temporalités dans les sciences sociales, tout en relevant le défi et les exigences, à la fois épistémologiques et méthodologiques, d’avoir des objets d’études « mesurables ».

Pour plus de détail, voir ce PDF : Parution

mai 17, 2016

Vient de paraître : « Le progrès sans le peuple. Ce que les nouvelles technologies font au travail »

Auteur : David Noble

Éditeur : Contre-feux Agone

Date de parution : Mai 2016

nombre de pages : 240

Édition originale : « Progress Without People. New Technology, Unemployment and the Message of Resistance », Between The Lines, Toronto (Canada), [1993] 1995.
Traduit de l’anglais par Célia Izoard

« Avant toute chose, les nouvelles technologies ont servi aux patrons à licencier leurs employés, à réduire leurs coûts de main-d’œuvre, à déloca­liser. De l’usine à l’exploitation agricole, de la raffi­nerie aux bureaux, aucune profession n’a échappé à l’offen­sive. Pourtant, toujours pas de révolte, d’exigence de protection, de résistance.
Quel contraste avec la première révolution industrielle, qui a terrassé un nombre incalculable de personnes mais suscita une résistance farouche et finit par déboucher sur le mouvement ouvrier et son corollaire, la législation sociale progressiste.
Aujourd’hui, ces acquis ne cessent de s’éroder à mesure que les syndicats s’affaiblissent et que les programmes sociaux destinés à nous protéger des violences du marché sont démantelés. Pourquoi une telle passivité ? Pourquoi une telle déférence pour le marché, une telle révérence pour la technologie ?
Ce qui nous paralyse, ce sont notamment les concepts dont nous avons hérité, comme celui d’un progrès technologique nécessaire et bénéfique ; et l’idée que la compétitivité, fondée sur ces technologies, serait la voie la plus sûre vers la prospérité et le bien-être. »

Rassemblant des conférences tenues par David Noble sur les conséquences sociales des technologies, en particulier sur la façon dont elles ont servi au patronat pour saper le savoir-faire technique et la capacité d’action des travailleurs, ce livre mène ce que l’auteur appelle une « analyse de classe des technologies » en reliant la première révolution industrielle et la première vague d’informatisation.

Historien des sciences et des technologies, David F. Noble (1945- 2010) travaille d’abord comme biochimiste, puis enseigne au Massachusets Institute of Technology, dont il fut renvoyé à cause de ses positions politiques. Il s’associe à Ralph Nader pour créer la National Coalition for the Universities in the Public Interest (1983), destinée à faire pression sur les administrations des universités nouant des partenariats avec l’industrie. Employé par la Smithsonian Institution (Washinghton), il est licencié après pour organisé une exposition sur le « délire robotique ». Il émigre alors au Canada. En 1998, David Noble reçoit le prix Joe A. Callaway pour le courage civique, hommage à la lutte qu’il a menée pendant des décennies pour l’indépendance intellectuelle et contre la marchandisation de l’éducation.

Pour plus de détail, voir : http://agone.org/contrefeux/leprogressanslepeuple

avr 22, 2016

La lettre du CEMOTEV, avril 2016

Nous avons le plaisir de vous informer de la publication de la dernière Lettre de CEMOTEV. Le document est téléchargeable directement à travers ce lien : http://www.cemotev.uvsq.fr/cemotev/langue-fr/publications/la-lettre-du-cemotev/la-lettre-du-cemotev-n-8-375087.kjsp?RH=1332341364359

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