Actualités dans "PUBLICATIONS"
juil 8, 2013

Chaîne Youtube de l’IHEAL – CREDA : un entretien avec Martine Droulers, directeur de recherche au CNRS

L’IHEAL et le CREDA vous proposent un entretien video sur la Chaîne Youtube de l’IHEAL – CREDA

avec Martine Droulers, directrice de recherche émérite au CNRS,

à l’occasion de la réédition du « Que sais-je ? » consacré au Brésil

 

juil 8, 2013

Nouvelle publication « La ville de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso Urbanité et appartenance en Afrique de l’Ouest »

La ville de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso : Urbanité et appartenance en Afrique de l’Ouest, sous la direction de Katja Werthmann et Mamadou Lamine Sanogo. Paris : Karthala.

Toute étude sur l’urbanisation et l’urbanité doit tenir compte du fait qu’aucune ville ne ressemble à une autre. La capitale Ouagadougou et la seconde ville du Burkina Faso, Bobo-Dioulasso, se distinguent l’une de l’autre par leur histoire, leur composition démographique, leur urbanisme, leurs ressources économiques, leurs éléments socioculturels, etc. Leurs habitants s’identifient en tant que « Ouagalais » ou « Bobolais ». Mais qui sont exactement ces « Bobolais » ? Se caractériser soi-même comme Bobolais ou bien être caractérisé comme tel par d’autres est un élément d’identité urbaine.
Bobo-Dioulasso forme un point de jonction dans un réseau ancien de voies commerciales. Pendant la colonisation, la ville s’est transformée en important centre économique d’Afrique Occidentale Française. Au moment de son indépendance, elle était une métropole moderne qui attirait de nombreuses populations des pays avoisinants. Depuis l’ère coloniale, administrateurs, missionnaires, voyageurs et autres observateurs ont mené des recherches dans la région de Bobo-Dioulasso. Si de nombreuses études ont déjà été réalisées ou consacrées à Bobo-Dioulasso dans diverses disciplines, jusqu’à présent elles faisaient rarement référence les unes aux autres. Cet ouvrage collectif sur Bobo-Dioulasso y remédie en réunissant les contributions d’ethnologues, d’historiens, de linguistes et d’économistes. Ces contributions se penchent sur la place historique et économique de Bobo-Dioulasso dans la région, sur les transformations coloniales et postcoloniales, ainsi que sur certaines catégories ou groupes sociaux. Elles montrent que l’urbanité et l’appartenance sont des processus dynamiques dans lesquels divers éléments sont déterminants selon la situation sociale ou historique.
INTRODUCTION, Katja Werthmann, Identités urbaines à Bobo-Dioulasso ; Mahir Şaul, Les foyers zara de Sia et de Tounouma à la fin du XIXe siècle ; Chikouna Cisse, Bobo-Dioulasso dans l’histoire ouest-africaine : de la révolution dioula de Kong à la fin de l’ère coloniale (1710-1960) ; Bakary Traore, L’islam à Bobo-Dioulasso : facteur d’intégration et enjeu des luttes d’influence de personnes et politiciens ; Laurent Fourchard, La cour des notables : naissance d’un espace politique (années 1920-1950) ; Yacouba Banhoro, Bobo-Dioulasso et la lutte contre les grandes endémies en Afrique Occidentale Française ; Pascal Labazee, Emploi, revenus, statuts sociaux et réseaux de sociabilité dans les villes secondaires du Burkina Faso, du Mali et de la Côte d’Ivoire ; Sten Hagberg, Politique des partis, développement local et lutte de pouvoir des femmes à Bobo-Dioulasso ; Liza Debevec, En attendant notre sababu : discussions sur le travail, la vie et l’islam avec les jeunes hommes de Bobo-Dioulasso ; Claudia Roth, Le mariage comme porte d’entrée : la lutte pour l’appartenance selon le genre et les générations à Bobo-Dioulasso ; Mamadou Lamine Sanogo, De l’identité bobolaise : le rôle du dioula véhiculaire ; Alain Sanou, La reconquête patrimoniale de la ville de Bobo-Dioulasso par les autochtones ; Svenja Haberecht, Une ville devient la scène de la nation : Burkina Faso célèbre son Cinquantenaire à Bobo-Dioulasso.

juil 8, 2013

La lettre de l’Iddri n°42 – juin 2013 // IDDRI Newsletter 42 – June 2013

Refonder les politiques urbaines ! Dans notre société d’urbains — bientôt quatre milliards dans le monde —, la fabrique de la ville pose un ensemble de défis dont la conjugaison ne peut être résolue par un bouquet de recettes préétablies, mais exige un véritable changement de paradigme.

Un premier défi — qui surplombe les autres — relève de ce qu’on appelle couramment la « gouvernance des villes ». Ce concept approximatif demande certes à être défini précisément, mais on observe bien dans le cas français les très grandes difficultés posées par l’organisation et le fonctionnement de la fabrique de la ville. Le débat actuel sur les métropoles et l’organisation territoriale, dans le cadre de l’acte III de la décentralisation, le met bien en évidence. Les (contre-)exemples du Grand Paris et de l’agglomération de Marseille illustrent de façon aigüe la difficulté de redéfinir l’organisation du pouvoir urbain, non en se contentant d’en redéfinir l’anatomie (quels pouvoirs à quels niveaux), mais en s’attachant à la physiologie du système (le mode d’articulation des différents niveaux de pouvoir).

Cette complexité peut aussi être observée au niveau des financements, où les principes du droit administratif et plus encore les pratiques de l’aménagement sont interpellés par le cadre juridique de l’aménagement et ses incessantes remises en cause. Les mécanismes habituels du financement de l’aménagement sont en panne, et les orientations du développement des villes sont trop souvent davantage dictées par la disponibilité des ressources que par des choix urbanistiques, politiques et sociaux en phase avec les objectifs de développement durable.

Ces éléments contribuent à la fragmentation des villes et des quartiers, à la croissance de l’inégalité des territoires. Et les « thèmes valises » si porteurs du partenariat public-privé et de la coproduction de la ville ne semblent guère en mesure de contrarier ces évolutions en l’état. Il en est de même pour les plans climat, au contenu parfois incertain, ou pour les écoquartiers, qui peuvent être de belles vitrines techniques mais ne sont pas toujours de puissants facteurs d’intégration sociale.

L’enchevêtrement de ces difficultés pose crûment la question de la gouvernance urbaine et met en évidence la nécessité de refonder le cœur même du système de la production urbaine et de la planification spatiale. Dans le cas français, il est clair qu’on ne reviendra pas au système qui a perduré jusqu’au début des années 1980, caractérisé par une forte centralisation et un financement hors marché (subventions, aides fiscales, etc.). Il est d’autant plus urgent de refonder le système de production/renouvellement de la ville en y intégrant la répartition des pouvoirs, les finances locales et une conception rénovée de la planification urbaine. La tâche est urgente, elle demande la coopération active des différents niveaux politico-administratifs.

Au moment où plusieurs projets de loi sont en cours d’élaboration ou attendus dans le champ de la fabrique urbaine — décentralisation, logement et énergie, pour ne citer que les principaux —, et alors que les crises économiques et sociales se prolongent, contraignant d’autant la production de la ville durable et les tentatives de réponses à la crise écologique, l’Iddri organise le 24 juin à Paris une conférence publique, « La ville à l’épreuve des crises : une opportunité pour refonder la fabrique urbaine ? », pour mettre en partage et en débat les idées produites au sein du Club Ville qu’il anime depuis son lancement fin 2011.

juin 21, 2013

Villes en développement n°94

Dans le cadre du Partenariat français pour la ville et les territoires (PFVT), le Gret est co-chef de file du groupe de travail « décentralisation et accès aux services de base ». Les autres chefs de fil sont Veolia et l’IGD (Institut de Gestion Déléguée). le Gret a pour mission de co-animer ce groupe de travail auquel participe des institutions publiques, des ONG, des instituts de recherches, des bureaux d’études et des collectivités territoriales afin d’alimenter les réflexions et participer aux événements internationaux sur les thèmes de la décentralisation et de l’accès aux services.

En savoir plus sur le PFVT>>>

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juin 21, 2013

ZEFnews N°27

ZEF’s research goal
ZEF aims at generating development research that contributes to reducing poverty, enhancing sustainable development and improving development-oriented policy making.

ZEF’s research strategy
ZEF conducts research on themes relevant to sustainable and human development, collaborates with a network of international scientists, in particular from and in developing countries, and educates a new generation of scientists for the developing world through its doctoral studies program.

ZEF’s research activities have been designed along three core areas: Economic development and technological change; Ecology and the management of natural resource; and Political and cultural change. In accordance with these three research areas, ZEF organizes its academic work in three correspondent research departments.

ZEF’s research approach: Inter and transdisciplinarity
ZEF’s research concept is inter and trans-disciplinary. Interdisciplinary research is conducted in the larger research initiatives, in which social, economic and natural scientists cooperate closely on research issues. ZEF also strives for a trans-disciplinary research approach, which means to bridge the gap(s) between scientific disciplines, between research and policy and between research and practice.
» more

ZEF’s core research themes
ZEF’s core research themes are science policy; governance; water resources; land use and food security; renewable energy; environmental and climate change; mobility and migration; health and sanitation.

ZEF’s disciplinary capabilities
Disciplinary research conducted in ZEF’s research departments and by ZEF’s doctoral students support the core research.
See » graph.

For more information on ZEF’s research strategy you can download our
» strategy paper.

http://www.zef.de/zefnews.html

juin 21, 2013

Dialogue Numéro 36

Dialogue Numéro 36

29 Avril 2013

Le principal article de ce numéro de DIALOGUE publié au mois d’avril est intitulé « Emploi et réseaux sociaux dans les pays en développement ».

DIALOGUE (lettre d’information semestrielle de DIAL publiée en français et en anglais) participe au débat sur le développement en présentant des études ou des recherches d’actualité.
Le numéro 36 est le 7e de DIAL en tant qu’UMR.

Sommaire :
Article : Emploi et réseaux sociaux dans les pays en développement
Principales publications des membres de l’UMR, 2012.Thèses soutenues en 2012.

http://www.dial.ird.fr/actualites/dialogue-numero-36

juin 19, 2013

Perspectives économiques en Afrique 2013

Dernière édition

Perspectives économiques en Afrique 2013

Transformation structurelle et ressources naturelles

Centre de Développement de l’OCDE

OCDE, Banque africaine de développement, Programme des Nations Unies pour le Développement, Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique
Date de publication :
27 mai 2013
Pages :
376
ISBN :
9789264200708 (PDF) ; 9789264200692 (imprimé)
DOI :
10.1787/aeo-2013-fr

Cacher / Voir l’abstract

Seul rapport annuel assurant le suivi détaillé des performances économiques de 53 pays d’Afrique, Les Perspectives économiques en Afrique utilisent un cadre analytique rigoureusement comparable.

Cette édition 2013 met l’accent sur la transformation structurelle et les ressources naturelles en Afrique. Elle partage les enseignements tirés sur le continent et ailleurs sur la manière d’accélérer le changement structurel et d’amplifier le levier positif des ressources naturelles. Le rapport comprend également un aperçu des performances et des perspectives de l’Afrique, des notes par pays et une annexe statistique détaillée.

Egalement disponible en: Anglais, Portugais
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Table des matières

Résumé
PREMIERE PARTIE : PERFORMANCES ET PERSPECTIVES EN AFRIQUE
Chapitre 1 : Perspectives macroéconomiques en Afrique
Chapitre 2 : Investissements étrangers, aide, transferts des migrants et recettes fiscales en Afrique
Chapitre 3 : Politiques commerciales et intégration régionale en Afrique
Chapitre 4 : Développement humain en Afrique
Chapitre 5 : Gouvernance politique et économique en Afrique
DEUXIEME PARTIE : THEME SPECIAL
Chapitre 6 : Transformation structurelle et ressources naturelles en Afrique
TROISIEME PARTIE : ETUDES PAR PAYS
-Afrique du Sud
-Algérie
-Angola
-Bénin
-Botswana
-Burkina Faso
-Burundi
-Cameroun
-Cap Vert
-Comores
-Côte d’Ivoire
-Djibouti
-Égypte
-Erythrée
-Éthiopie
-Gabon
-Gambie
-Ghana
-Guinée
-Guinée-Bissau
-Guinée équatoriale
-Kenya
-Lesotho
-Liberia
-Libye
-Madagascar
-Malawi
-Mali
-Maroc
-Maurice
-Mauritanie
-Mozambique
-Namibie
-Niger
-Nigeria
-Ouganda
-Rép. centrafricaine
-Rép. du Congo
-Rép. dém. du Congo
-Rwanda
-São Tomé-et-Príncipe
-Sénégal
-Seychelles
-Sierra Leone
-Soudan
-Soudan du Sud
-Swaziland
-Tanzanie
-Tchad
-Togo
-Tunisie
-Zambie
-Zimbabwe
Les notes pays complètes sont disponibles à l’adresse suivante :
www.africaneconomicoutlook.org/fr
QUATRIEME PARTIE : ANNEXE STATISTIQUE

juin 19, 2013

IOB Annual Report 2012

The Institute of Development Policy and Management (IOB) is a multidisciplinary institute involved in the triple function of academic teaching, scientific research and service to the community in the area of economic, political and social aspects of development policy and management.   IOB has an academic staff of more than 30.

We offer three Master’s programmes, short-term training courses and a PhD programme. Our research is oriented to development as a multi-level and multi-actor phenomenon, with research lines focusing on respectively the local, national and international levels of development.  Policy advisory work is closely connected to these research activities. IOB networks with other European Development Institutes through EADI and CERES, and actively cultivates several institutional partnerships in the South.

http://www.ua.ac.be/main.aspx?c=.IOB

juin 19, 2013

Sciences au sud n°69

Journal Sciences au sud

 

Lancé en octobre 1999, Sciences au Sud est le journal de l’Institut de recherche pour le développement.

Il est diffusé à 15 000 exemplaires et voit le nombre de demandes croître régulièrement. En juillet 2009, le cinquantième numéro de Sciences au Sud a été publié.

Au travers de ses différentes rubriques, le journal offre un panorama sur : des recherches intéressant les pays en développement dans toutes les disciplines ; les modes d’organisation de cette recherche ; l’expertise, le transfert et la valorisation des résultats de la recherche ; la formation et le soutien aux équipes du Sud.

Il s’adresse à un vaste public : personnels de l’IRD, partenaires scientifiques et institutionnels en France et à l’étranger, journalistes, étudiants, enseignants, etc.

N°69 – Avril-mai 2013

Journal Sciences au sud > Les numéros de sciences au Sud

Biodiversité continentale et amélioration des plantes, Biodiversité marine et halieutique, Elections, Energie et transports, Environnement, Evénement, Formation, Modélisation et outils d’observation, Océan, climats et impacts, Ouvrages et films, Partenariat, Politique de la recherche, Prix, médailles, Ressources en eau et sols, Risques naturels et vulnérabilité, Santé, Sécurité alimentaire, Sociétés, Valorisation de la recherche

Mai 2013

A lire notamment :

L’interview de José Graziano da Silva, directeur général de la FAO

  • Les eaux souterraines se révèlent
  • Afrique sub saharienne : Le couple s’affirme
  • Dialogues entre médecines
  • Lac Victoria : entre inquiétude et optimisme

En savoir plus

 

 

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