Revue Tiers Monde 211
« LES ÉVOLUTIONS RÉCENTES DES COURS DES MATIÈRES PREMIÈRES AGRICOLES ENJEUX DE DÉVELOPPEMENT ET DE SÉCURITÉ ALIMENTAIRE »
Sous la direction d’Élodie MAÎTRE D’HÔTEL et Vincent GERONIMI
RTM n° 211 – juillet-septembre 2012
Vous trouverez en pièces jointes le vient de paraître RTM 211, les abstracts, les resúmenes, le sommaire ainsi que la couverture en couleur du numéro.
La Revue Tiers Monde est la revue trimestrielle de l’Institut d’étude sur le développement économique et social (Université de Paris 1). Pluridisciplinaire, consacrée au développement des pays du Sud, elle bénéficie à ce jour de la reconnaissance scientifique du CNRS.
Un accès payant, en ligne, est disponible sur le site Armand Colin et Cairn.
Pour acheter un numéro ou s’abonner, veuillez contacter directement les éditions Armand Colin en suivant ce lien : www.armand-colin.com . Vous pouvez faire une demande par courrier électronique à l’adresse suivante : infos@armand-colin.fr, ou encore, écrire ou téléphoner au Service abonnement des éditions Armand Colin – 5 rue Laromiguière, 75240 Paris Cedex 05 – Tel : 0 820 065 095.
Le site persee.fr, vous permet de consulter sans abonnement l’ensemble des numéros antérieurs aux 3 dernières années de publication.
Un nouveau départ pour la revue « Villes en développement »
Depuis 1988, « Villes en Développement » est un Bulletin de liaison entre les professionnels français œuvrant dans les villes des pays en développement. Il est progressivement devenu une plate-forme d’échanges des institutions, des experts et des chercheurs intéressés par les questions urbaines.
88 numéros ont été publiés entre 1988 et 2011. En juin 2011, un numéro transitoire (89) a été préparé et diffusé par l’association « AdP-Villes en développement », partenaire historique de la revue.
La création, en juillet 2011, du Partenariat français pour la Ville et les Territoires (PFVT) offre l’occasion d’un nouveau départ pour la revue.
Printemps arabes et quartiers informels populaires – n° 91 – Juin 2012 – [Français] – (PDF – 403 Ko)
Note d’information ( Enseignement supérieur et recherche) 12.09
La note d’information ( Enseignement supérieur et recherche 12.09 juillet) sur « Un déficit d’effort de recherche des entreprises françaises ? Comparaison France – Allemagne « est accessible sur le site REPERES à l’adresse suivante
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/reperes/default.htm
KALEIDOSCOPE N° 101 – Le mensuel bibliographique de l’Agence Française de Développement
Le département de la Recherche de l’Agence Française de Développement vous invite à consulter son mensuel bibliographique, Kaléidoscope
(téléchargeable à partir de son site )
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KALEIDOSCOPE N° 101 – Juillet / Août 2012 Edito : Conférence internationale sur la gestion des sols pour la sécurité alimentaire et l’adaptation au changement climatique, IAEA, Vienne, Autriche Défis mondiaux : Lutte contre la désertification Géographies : Proche Orient Rubrique « Débats sur l’aide » : notre sélection sur l’actualité du développement Rubrique « A ne pas manquer » : notre sélection sur les incontournables du moment Pour consulter les numéros précédents : http://www.afd.fr/Kaleidoscope |
La lettre de RESACOOP
lettre 70 Juillet 2012 Collaborer avec les médiasEdito |
lettre au format PDF |
Il y a 30 ans, Jean-François Cuisine, photo reporter concourant à l’émission « la course autour du monde », s’était intéressé au sort des réfugiés cambodgiens victimes des mines antipersonnel et à cette toute jeune association qui avait décidé de les « remettre debout ». En 1982, la diffusion de son reportage sur notre action naissante sur Antenne 2 entraîna la générosité des 2000 premiers donateurs de Handicap International. Cette émission a été le point de départ d’une relation durable avec notre public et avec les médias.
Depuis trois décennies, les médias accompagnent nos actions et soutiennent avec constance nos combats et nos victoires, en relayant, par exemple, nos campagnes contre les mines antipersonnel et les bombes à sous-munitions.
Médias et ONG entretiennent une relation privilégiée. Nous, « humanitaires » comptons sur eux pour faire émerger les populations oubliées et rendre visibles nos actions auprès des donateurs qui nous font confiance. Les médias nous sollicitent comme relais d’information, notamment en cas d’urgence humanitaire où les ONG sont à la fois premiers témoins et acteurs.
Cependant, la relation médias-ONG n’est pas très simple : lors de crises majeures, le temps médiatique est de plus en plus court, alors que l’impact des catastrophes est toujours durable pour les populations frappées.
Certaines crises ont plus de résonance que d’autres. Parmi les plus récentes, le séisme en Haïti a suscité une forte mobilisation des médias, tandis que la famine dans la Corne de l’Afrique ne soulève aujourd’hui que peu d’écho…
Nos enjeux sont différents. Nos missions sur le terrain, en particulier dans le cadre de nos actions de développement, ne sont que rarement en phase avec l’actualité ou les attentes du « grand public ».
Dans un monde de sur-médiatisation et de surenchère émotionnelle, où l’éphémère prend le pas sur le besoin de constance sur le terrain opérationnel, comment dépasser nos contraintes et nos besoins pour conjuguer une aspiration partagée à contribuer à un monde plus juste et solidaire?
C’est là un sujet permanent de réflexion pour tous.
Hommes & Libertés n° 158
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Gresea Echos n°70, 2-2012 – #OccupyEtc
Gresea Echos n°70, 2-2012
#OccupyEtc
Gresea asbl (Groupe de recherche pour une stratégie économique alternative)
Ils se révoltent, donc ils sont
« Sous les pavés, le jasmin » peut-on lire sur une pancarte. On est en décembre 2010, en Tunisie. C’est elle qui ouvre le bal vers ce que l’on ne tardera pas à appeler le « printemps arabe ». Un mois plus tard, c’est la place Tahrir dont les images sont encore toutes fraîches dans nos mémoires qui est le théâtre de nouvelles révoltes dans une Egypte qui vient de connaître la plus grande vague de grèves ouvrières de son histoire.
Les révoltes feront tache d’huile et toucheront bientôt le Maroc puis Bahreïn, entre autres. Le printemps finira même par atteindre l’autre côté de la méditerranée. C’est au tour de Barcelone et de Madrid d’occuper les places. Mais il ne s’agit plus cette fois de faire tomber des gouvernements autocratiques mais de proposer une critique des démocraties parlementaires et du système économique. Le printemps espagnol s’exportera alors vers le Portugal et la Grèce qui avait déjà connu d’importantes révoltes un an plus tôt.
L’année 2011 sera également marquée par le sceau des mobilisations outre-atlantique avec le mouvement Occupy aux États-Unis qui s’attaquera sous son slogan « Occupons Wall Street » au symbole même du système capitaliste, ou encore les mobilisations étudiantes au Chili pour une éducation publique et gratuite.
La solution miracle ne semble plus être dans les esprits de ce temps. Les idéologies n’ont pas la cote. Sur la Plaça Cataluña comme à Zuccotti Park, on ne semble plus croire au Parti qui amènera le monde au Grand Soir. D’où sans doute un grand flou dans les revendications. Néanmoins, si tous ces mouvements ne remettent pas en cause le système capitaliste, tous aspirent à un partage équitable des richesses et rejettent un modèle politique qui ne représente pas le peuple, ni ses intérêts, mais sont, au contraire, au service d’une oligarchie financière qui accapare les richesses. Et si l’on admet que la révolution désigne la transformation radicale des institutions de la société et que l’on met de côté l’image historique du sang et de la prise du Palais d’hiver, on peut dire que certains de ces mouvements ont une vocation profondément révolutionnaire.
Ils manifestent du moins un réel désir d’engagement et sont autant d’expressions de prises de consciences qui mettent en avant l’action collective, meilleur antidote à l’individualisme ambiant. Et si certains de ces cris de résistance qui fleurissent aux quatre coins du monde sont des voix de gens qui se disent indignés, ils n’en appellent pas moins à dépasser l’indignation pour la transformer en révolte.
Par ailleurs, d’autres voix s’élèvent à travers le monde, à petite ou grande échelle, et chacune dans son domaine, contre les effets dévastateurs du système néolibéral.
Dans le paysage d’un capitalisme dont la frénésie du profit ruine la terre et dénature les êtres humains et où les « Grandes boules » du capital privé envahissent l’espace public de plus en plus grignoté par la dérégulation des marchés, tous ces élans de résistance qui seront abordés dans ce numéro sont autant de tentatives de réappropriation. Réappropriation de l’espace mais aussi du pouvoir. Autrement dit, un appel à la démocratie dans son sens premier.
« Je me révolte, donc nous sommes », écrivait Camus. Soixante ans plus tard, on voit naître les germes prometteurs d’un renouveau de l’action politique collective, que ce numéro tentera de mettre en lumière sans idéalisation ni prétention d’exhaustivité.
Numéro coordonné par Lise Blanmailland
Publication GERSDA et FDS
Morila : maintenant et après ! Où va l’argent de la mine ?
Auteurs : Amadou Keita, Moussa Dumbo et Kader Traoré
Contributions : Tiémoko Souleymane Sangare, Eva Kouka, Anne Nathalie Manga
Bamako : mai 2012
Le Groupe d’Etudes et de Recherche en Sociologie et Droit Appliqué (GERSDA) est une organisation à but non lucratif (association) créée en août 2006 par des professeurs de la Faculté des Sciences Juridiques et Economiques de Bamako. Le GERSDA se donne pour objectif de contribuer à la consolidation de l’Etat de droit et de la citoyenneté, à travers la recherche en sciences juridiques et dynamiques socio-économiques, la formation, la sensibilisation des populations, l’appui aux structures publiques nationales et locales, et le conseil et la diffusion de la connaissance juridique.
Dans ce cadre, le GERSDA mène des recherches fondamentales et appliquées dans les disciplines juridiques et sociologiques, diffuse leurs résultats auprès des populations, et réalise des études sur le foncier, l’impact environnemental, la décentralisation et les dynamiques locales, et les politiques publiques et le management des services publics.
Contacts :
FDS Fondation pour le Développement au Sahel Badialan Immeuble ABC Bamako fds@afribonemali.net GERSDA Faculté de droit public (ex ENA) Dar Salam BPE 5147 Bamako Mali
Echos du COTA #135, Juin 2012 Soutenir l’innovation dans les organisations de solidarité internationale
Capacités constructives
Innover, c’est d’abord prendre des risques ; donc, c’est choisir, et donc en partie sacrifier, renier et renoncer. Toute innovation suppose sinon une destruction préalable, même partielle, des acquis antérieurs, au moins leur contestation. Il n’y a pas d’innovation sans destruction. Encore faut-il qu’elle soit constructive.
Dans un autre registre, en 1942, l’économiste autrichien et notoirement libéral, Joseph Schumpeter, énonçait un concept qui présente des analogies avec ce raisonnement nihiliste : a destruction créative [1]. Dans sa vision, toute innovation technologique importante implique l’obsolescence des technologies existantes, un renouvellement structurel de l’économie. Malheureusement, poussé à ses extrêmes, ce processus engendre des sacrifices techniques qui s’embarrassent peu de prévenance sociale. Nous serons nombreux à ne pas trouver cela constructif.
Dans la pensée capitaliste, l’innovation est sans scrupule parce qu’elle est motrice de croissance et de productivité ; autrement dit, dans cette lecture, d’un certain type de progrès et de… développement. Même si elle est critiquable, jusqu’à quel point cette vision s’insinue-t-elle dans nos propositions d’innovations (même techniques) ?
Qu’est-ce qui les motive ? L’amélioration de conditions de vie d’autrui ? La volonté de (se) mettre en conformité par rapport au modèle de croissance de notre société ? Par rapport à qui et à quoi pense-t-on innover ? L’aide sert-elle à innover ou à conformer ? A quel prix ?
Les offres de renforcement de capacités négligent trop souvent les aptitudes à innover politiquement et socialement ? Parce qu’elles risquent de remettre en cause les conformismes et les équilibres établis ? Parce qu’elles sont potentiellement destructrices ? Parce qu’on n’est pas certain de nos capacités à transformer la contestation en rénovation ?
[1] Dans l’ouvrage « Capitalisme, socialisme et démocratie » http://classiques.uqac.ca/classiques/Schumpeter_joseph/ capitalisme_socialisme_demo/capitalisme.html).
Publication AFD A savoir n°13
A Savoir n° 13 | Méthodologies d’évaluation économique du patrimoine urbain : une approche par la soutenabilité ( télécharger en PDF )
Michel VERNIERES (Coordinateur), Valéry PATIN, Christine MENGIN
(Université Paris 1 Panthéon — Sorbonne), Vincent GERONIMI, Laurent
DALMAS, Jean-François NOEL et Jessy TSANG KING SANG (CEMOTEV – EA 4457,
Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines)
Contact AFD: Marie-Pierre BOURZAI-CHÉRIF
Le patrimoine urbain est désormais considéré par les acteurs du
développement comme une ressource pour leur territoire, dont la valeur
économique doit être évaluée, d’autant plus qu’elle doit au moins se
maintenir au cours du temps pour satisfaire à son caractère soutenable.
Cet exercice est toutefois délicat car il combine quatre dimensions
économiques, culturelles, sociales et environnementales interdépendantes.
La méthodologie d’évaluation économique du patrimoine urbain ici
présentée comprend quatre phases d’analyse : identification de ce
patrimoine, évaluation des services rendus, confrontation des flux
d’investissement et de dégradation, introduction des effets de seuil et
de risques de non-soutenabilité. Des éléments économiques, historiques
et sociologiques composent cette évaluation, que viennent éclairer les
études de cas de la médina de Sousse (Tunisie) et de Saint-Louis-du-Sénégal.
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Département de la Recherche –Publications
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