Séminaire : » Cycle Activités extractives en Afrique ».
Nous sommes heureux de vous convier à la deuxième séance du cycle de séminaires « Activités extractives en Afrique : adaptations et résistances »
ce vendredi 5 février janvier 2016 de 14H à 18H (Salle 7 – 2ème étage – EHESS – 105 Bd Raspail – Paris 6ème, Métro Saint Placide (ligne 4).
Attention, contrairement aux autres séances, le séminaire a lieu Bd Raspail
Ce séminaire s’inscrit dans le cadre du programme de recherche Mutations et Défis Africains de la comue HeSam et plus précisément de l’espace collaboratif de recherche « Ressources et conflictualités en Afrique : ‘Mines, terres, routes et rails’», animé par par Sylvie Capitant et Jérôme Lombard.
Cette 3ème séance porte sur: « Contestations, résistances et conflictualités locales autour des enjeux miniers ». Une partie de la séance sera en anglais
Elle accueille:
-Gavin Hilson: « Formalizing small-scale mining in Sub-Saharah Africa: Antecedents, impacts and aftershocks’ Chair of Sustainability in Business, University of Surrey. Editor-in-Chief, The Extractive Industries and Society
-Bettina Engels, Freie Universität Berlin: « Not all that glitters is gold: Conflicts over mining in Burkina Faso.
Sylvie Capitant animera le débat avec des éléments sur un travail en cours sur « Les populations à ‘l »assaut » des mines industrielles: retour sur une crise locale burkinabè »
L’objectif de ce cycle de séminaires est d’approfondir un travail de réflexion mené sur les activités extractives au sein des pays de l’Afrique de l’Ouest (Mali et Burkina Faso) mais également au Soudan, en Afrique du Nord (Tunisie, Mauritanie) et en Amérique du Sud (Bolivie, Pérou) dans une optique comparative.
L’équipe s’est fixé comme objectifs scientifiques d’étudier et d’analyser les processus d’extraction à l’½uvre en adoptant un point de vue sociétal, empirique et comparatif, ainsi qu’en variant et articulant les échelles d’analyse (aux niveaux local, national et global). En ouvrant la boîte noire de « la rhétorique du boom minier », elle entend renouveler les problématiques, éclairer l’articulation complexe du global et du local, documenter les modalités de réalisation dans un espace situé de stratégies globalisées en encourageant une analyse plus microsociologique attentive non pas aux « opportunités de développement » mais aux « modalités d’adaptation, de réaction et de résistance » des sociétés.