fév 8, 2013

olloque LES FIGURES DU REBELLE (21/22 mars, Paris Ouest)

Organisateurs : l’EA Etudes romanes 369 de l’Université Paris Ouest
Lieu :  Université Paris Ouest, Campus de Nanterre (plan d’accès ci-joint)
Thème :
« Les figures du rebelle » s’insère dans le projet d’équipe Etudes romanes, « Actuels Suds », de l’EA 369 de l’Université Paris Ouest. Les figures du rebelle invitent à réfléchir sur les phénomènes et processus de  réactualisation et de reformulations des héritages. Ce qui unit l’histoire des pays issus de la romanité, socle fondateur de cultures qui peu à peu forgeront leur identité propre, semble être en effet la figure du rebelle. Dès la conquête romaine, une Hispania résiste et de nombreuses Numances jalonneront l’histoire de ces rébellions contre l’Empire. Rétrospectivement, on constate que l’aire romane a fomenté des formes de résistance sui generis. Citons, au XIXème siècle, les Chemises rouges de Garibaldi ou les guérillas contre les troupes napoléoniennes, lesquelles deviendront ce type de guerre révolutionnaire qui essaimera en Amérique latine là où la lutte contre le maître esclavagiste, contre le grand propriétaire terrien, signifiera marronnage, palenque ou quilombo ; mais aussi les figures des bandits justiciers, tels les cangaceiros du Nordeste brésilien ou bien Zé do Telhado, considéré par certains comme le Robin des Bois portugais. Avant  même la Révolution russe, la Révolution mexicaine deviendra le paradigme en la matière jusqu’à ce que l’autre Révolution, la cubaine, lui succède. L’aire romane n’a donc cessé de sécréter des figures iconiques, guérilleros, milicianos, pasionarias, soldaderas, jusqu’aux Indignados qui, depuis la Plaza Mayor de Madrid, sont à l’origine d’un vaste mouvement de protestation en Europe et aux Etats-Unis contre « l’horreur économique » que signifient les brutales politiques néo-libérales au XXIème siècle.

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