avr 3, 2013

Avis de soutenance de thèse d’histoire (8 avril, Paris)

Guillemette Martin
(Université Sorbonne Nouvelle
Paris 3, IHEAL / CREDA UMR 7227 / CEMCA)

a le plaisir de vous inviter à la soutenance de sa thèse d’histoire, intitulée : « IDENTITÉ RÉGIONALE ET CONSTRUCTION NATIONALE EN AMÉRIQUE LATINE. LA VILLE SECONDE AU MEXIQUE (GUADALAJARA) ET AU PÉROU (AREQUIPA), DES ANNÉES 1880 AUX ANNÉES 1920 »

sous la direction de M. Olivier Compagnon
devant un jury composé de

M. Luis ABOITES AGUILAR, Professeur, Colegio de México
M. Jean-François CHANET, Professeur, Sciences-Po Paris
M. Olivier COMPAGNON, Maître de Conférences HDR, Université Sorbonne Nouvelle ‒  Paris 3
M. Georges COUFFIGNAL, Professeur, Université Sorbonne Nouvelle ‒ Paris 3
Mme Annick LEMPÉRIÈRE, Professeur, Université Paris 1 Panthéon ‒ Sorbonne

La soutenance aura lieu le lundi 8 avril à 9h30, à l’Université Sorbonne Nouvelle, 17 rue de la Sorbonne, Paris 5e, Salle Bourjac.

À l’issue de la soutenance, un pot sera servi.

Résumé :
S’inscrivant dans le champ désormais classique de la construction nationale, la thèse a pour principal objectif de mettre en lumière le rôle joué par les pouvoirs régionaux dans le processus de consolidation de l’État-nation en Amérique latine, au tournant des XIXe et XXe siècles (1880-1920). La thèse entend démontrer que, si cette période correspond dans tous les pays d’Amérique latine à un moment de forte centralisation du pouvoir central, c’est également une période d’importante redéfinition des identités régionales et de leur participation dans les destins nationaux.

La thèse propose une étude comparative de la place des « villes secondes » au Mexique et au Pérou durant la période 1880-1920 : Guadalajara dans le cas mexicain, et Arequipa dans le cas péruvien, qui en termes à la fois démographiques, politiques et économiques, occupent toutes deux le second rang dans les hiérarchies urbaines mexicaine et péruvienne, après Mexico et Lima. Traditionnellement opposées à la capitale nationale, les élites de Guadalajara et d’Arequipa engagent à la fin du XIXe siècle un important processus de négociation avec le pouvoir central, qui nous renseigne sur les mécanismes complexes et bien souvent contradictoires qui président à la consolidation de la nation à cette période. À partir d’une révision systématique et détaillée de la presse régionale publiée dans les deux villes au cours de ces quatre décennies, la thèse met en lumière de façon comparative ces mécanismes, ici analysés depuis une perspective régionale.

La négociation permanente entre les pouvoirs régionaux et le pouvoir central détenu dans la capitale nationale est alors envisagée comme un paramètre fondamental pour comprendre les évolutions politiques et économiques mexicaines et péruviennes au début du XXe siècle.

Contact : martinguillemette@yahoo.fr

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