oct 15, 2013

Soutenance de thèse en géographie « Gouverner la métropole par les déchets. Service urbain, action publique territoriale et écologie urbaine à Buenos Aires » (23 octobre, Paris)

Marie-Noëlle Carré a le plaisir de vous convier à la soutenance de sa thèse de doctorat en géographie intitulée :

Gouverner la métropole par les déchets. Service urbain, action publique territoriale et écologie urbaine à Buenos Aires

Sous la direction de Mme Marie-France Prévôt-Schapira

Devant un jury composé de :
– Mme Sylvy Jaglin, professeure à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée
– M. Patrice Melé, professeur à l’Université de Tours
– Mme Marie-France Prévôt-Schapira, professeure émérite de l’’Université Paris 8
– M. Olivier Soubeyran, professeur à l’Université Joseph-Fourier de Grenoble
– M. Sébastien Velut, professeur à l’Université Sorbonne-Nouvelle Paris 3

La soutenance aura lieu le mercredi 23 octobre à 10h00, à la Maison de la Recherche de l’Université Sorbonne-Nouvelle Paris 3, au 4, rue des Irlandais, Paris 5ème, salle Claude Simon. Elle sera suivie d’un pot à l’Institut des Hautes Études de l’Amérique latine.

Résumé de la thèse :

La place croissante des déchets dans les débats sur les performances environnementales, économiques et sociales des villes montre que faire valoir son point de vue sur les résidus aboutit à peser sur le devenir des territoires métropolitains. A Buenos Aires, le fonctionnement du service de collecte et de traitement affronte les transformations de la métropole argentine. La fragmentation socio-économique, le poids des espaces périurbains, l’affirmation des gouvernements locaux compromettent la bonne marche d’’un système sociotechnique centralisé conçu en 1977. Ces difficultés reflètent une transition heurtée en termes d’’écologie urbaine. L’’application du sanitarisme durant la dictature militaire (1976-1983), a soutenu la métropolisation des déchets et le projet du cinturón ecológico. Pourtant, ce paradigme n’’est ébranlé que lorsque la crise de 2001 révèle l’’échec du libéralisme accentué des années 1990. Les déchets font alors irruption comme problème public environnemental, sous l’’impulsion de la récupération massive et de la vente des matériaux recyclables par les pauvres, les cartoneros. Les mutations de l’’action publique révèlent les défis à venir. Au niveau international, les décideurs promeuvent leur gestion durable, avec l’’institutionnalisation des récupérateurs, la vente des matières premières secondaires, la protection des ressources naturelles. Ces projets, voilés d’’incertitudes sanitaires et foncières, sont marqués par la participation des acteurs sociaux à la gouvernance. Par la contestation, ils proposent leurs scénarios pour les territoires de la récupération, transjuridictionnels et réticulaires, et ceux du traitement des déchets, aux bords métropolitains.

Mots-clés : Buenos Aires, service urbain, gouvernance, métropole, écologie urbaine.

Marie-Noëlle Carré
Doctorante en géographie
ATER
Université Sorbonne-Nouvelle Paris 3
Institut des Hautes Etudes d’Amérique latine (IHEAL)
Centre de Recherche Et de Documentation des Amériques (CREDA)

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