Colloque « Gouverner les femmes par l’assistance en Amérique latine » (6 février, Nogent sur Marne)
Gouverner les pauvres en Amérique latine : gérer les femmes par l’assistance.
Coordinatrices scientifiques:
Blandine Destremau, Directrice de recherche, CNRS / LISE
Isabel Georges, Chargée de recherche 1ère classe, IRD / UMR DEVSOC
Le colloque se tiendra sur le site de l’UMR DEVSOC / IEDES, à Nogent-sur-Marne, Pavillon Indochine (campus du jardin tropical de Paris, http://www.univ-paris1.fr/fr/ufr/iedes/le-campus-du-jardin-tropical-de-paris/acces-au-site/).
Nous prévoyons d’inviter l’ensemble des participants à ce colloque à déjeuner sur place et à un cocktail convivial de clôture (à partir de 18 heures). Si vous souhaitez y participer, pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, IL EST INDISPENSABLE DE VOUS INSCRIRE AVANT LE 18 JANVIER auprès de Beatriz Maida, qui est notre assistante pour l’organisation: beamaida@hotmail.com
OBJECTIFS DU COLLOQUE: Visant à analyser l’offre institutionnelle et les logiques d’acteurs au travers des nouvelles politiques d’assistance dans six métropoles – Bogota, Buenos Aires, Sao Paulo, Santiago de Chili, Guadalajara et la Havane – le travail de recherche collectif LATINASSIST a mis au jour des techniques de gouvernementalité des femmes pauvres, impliquant dispositifs techniques de gestion du social, des conduites, des désirs et des corps, découpages territoriaux et temporels, stratégies d’usage, professionnalités, et ingérences dans l’intimité des familles.
Faisant suite à trois réunions des équipes (Sao Carlos-Brésil, Paris-France, Guadalajara-Mexique), le colloque du 6 février 2014 « Gouverner les pauvres en Amérique latine : gérer les femmes par l’assistance » fera intervenir tant des chercheurs impliqués dans ce programme que d’autres spécialistes de ces questions. Les résultats de ces travaux seront discutés à la lumière des modalités spécifiques d’une globalisation des outils de gestion de la pauvreté sous trois angles: assistance et famille; les territoires de l’assistance et ses frontières de légitimité; les acteurs des politiques sociales, suivis d’une table ronde et d’un débat général.