mai 5, 2014

Séminaire de recherche Urmis-Paris, « Familles transnationales »- (12 mai, Paris)

Lundi 12 mai 2014, 14h-17h

Entrée libre, Salle 019, Bâtiment Olympe de Gouges,

Université Paris Diderot, 8 rue Albert Einstein, Paris 13 – Contact : urmis@univ-paris-diderot.fr

 

 

« Familles transnationales, dispersion et circulation migratoire »

Geneviève Cortes (Université Montpellier 3, ART-Dev)

« De la famille transnationale au « système familial multi-localisé ».

Quelques réflexions théoriques et méthodologiques autour d’un objet géographique»

La « famille transnationale » en tant que notion et objet d’étude a surtout été mobilisée dans les champs disciplinaires de la sociologie et l’anthropologie, dans le sillage des études transnationales anglo-saxonnes sur les migrations internationales. La géographie, de façon plus récente, s’est également emparée de la notion, dans la mesure où celle-ci soulève des enjeux fondamentaux de rapport à l’espace et de configuration spatiale fondée sur la dispersion et donc la mise à distance. Elle constitue un apport heuristique intéressant, d’autant plus si le rapport espace-temps y est repositionné, à savoir une démarche d’analyse diachronique de la famille transnationale en lien avec la dynamique des champs migratoires (Cortes, 2011). En même temps, la notion contient ses propres limites, notamment pour cerner l’aire géographique élargie des pratiques migratoires non limitées aux effets de frontière ou les effets de continuum dans les trajectoires migratoires. En quoi la notion de « système familial multi-localisé » (Cortes et al., 2014), dans ce cas, peut-elle répondre à certaines lacunes heuristiques du concept de famille transnationale ?

– Cortes G., « La fabrique de la famille transnationale », in Autrepart, N°57-58, Vol 1, 2011, pp. 95-110.

– Cortes, G., Fréguin-Gresh, S., Guétat-Bernard, H., Sourisseau, J-M., « Les Systèmes Familiaux Multi-localisés : un modèle d’analyse original des ruralités aux Suds». Document de travail ART-dev n°12, 2014.

En ligne: http://art-dev.cnrs.fr/IMG/pdf/wpARTDev_2014_12.pdf

– Cortes G., Faret L. (coord.), Les circulations transnationales, lire les turbulences migratoires contemporaines, Armand Colin, Paris, 2009.

 

Asuncion Fresnoza-Flot, (CIRFASE, Université Catholique de Louvain)

« Réunification familiale et liens transnationaux des enfants d’immigrés : l’exemple des Philippins en France »

La réunification familiale est généralement décrite dans les études sur les migrations parentales et les familles transnationales comme un processus compliqué et douloureux. Cependant, ces travaux scientifiques tendent à se focaliser sur les expériences des parents migrants et notamment sur leurs pratiques transnationales, en négligeant souvent les points de vue de leurs enfants. Pour tenter de combler ce fossé empirique, cette intervention examine les expériences subjectives des enfants des immigrés philippins en France et accorde une attention particulière aux liens variés qu’ils maintiennent, suppriment ou renforcent au fil de temps.

– Fresnoza-Flot A., J. Mazzocchetti et Y. Wu. 2014 (à paraître). « L’expérience de la distance chez les enfants confiés à la famille élargie ». In L. Merla et A. François (eds.). Distance et lien social. Louvain-la-Neuve : Academia-L’Harmattan.

– Fresnoza-Flot A. (à paraître). « Un double ancrage : liens familiaux et insertion sociale des enfants d’immigrés philippins en France ». Enfances, Familles et Générations.

– Fresnoza-Flot A. (à paraitre). « Filipino, French or both? Self-identification of ‘1.5-generation’ Filipinos in France ». In K. Um et S. Gaspar (eds.).Southeast Asian migration: people on the move. Eastbourne, East Sussex : Sussex Academic Press.

 

Discutante : Florence Boyer (IRD, URMIS)
Sémininaire Urmis 12 02 2014-1

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