Avis de soutenance de thèse « La participation associative dans les quartiers populaires » (20 mai, Paris)
Associations, problèmes publics et configurations politiques locales
dans la périphérie urbaine de Paris et de Buenos Aires
Elle se déroulera mardi 20 mai à 9h30 au Conservatoire national des arts et métiers de Paris, dans la salle des conseils au 2 rue Conté (accès 37, 1er étage).
Le jury sera composé de :
Antoine Bevort, (Directeur de thèse), Professeur de Sociologie au Cnam, LISE
Maurice Blanc, (Rapporteur), Professeur émérite de Sociologie à l’Université de Strasbourg, SAGE, IUAR
Marion Carrel, Maîtresse de conférences en Sociologie à l’Université de Lille 3, CERIES
Gabriel Kessler, (Rapporteur), Professeur de Sociologie à l’Université de La Plata et chercheur au Conicet
Jean-Louis Laville, Professeur de Sociologie du Cnam, LISE
La soutenance sera suivie d’un pot auquel vous êtes chaleureusement conviés. Afin d’en faciliter l’organisation, je vous serais reconnaissant de bien vouloir me tenir informé de votre présence.
Arnaud Trenta
Résumé de la thèse :
La thèse se positionne au croisement de la problématique de la publicisation des problèmes sociaux et de celle de la transformation des engagements militants. La recherche entend expliquer, par une double approche locale et internationale, l’essor de la participation associative depuis les années 1970 dans les quartiers populaires urbains situés en périphérie de Paris et de Buenos Aires.
La troisième partie s’attache à analyser la participation associative en relation avec les évolutions des principaux partis politiques des classes populaires et les changements intervenus dans les configurations politiques locales. Dans le cas français, les phénomènes de désengagement communiste et de désarticulation du milieu partisan sont intégrés à l’analyse d’une association regroupant d’anciens militants communistes. Les trajectoires de ces militants et le fonctionnement de cette association permettent de cerner les raisons d’un changement dans les formes d’engagement et de s’interroger sur le processus d’autonomisation des associations locales à l’égard des systèmes politiques. Dans le cas argentin, la recomposition des liens entre le parti justicialiste et les classes populaires est questionnée au travers de l’analyse d’une association fondée par des militants péronistes dans le contexte d’un discrédit des institutions politiques. L’adaptation de ces militants politiques à la forme associative illustre les changements dans les modalités d’engagement et permet une réflexion sur la proximité entre les associations locales et les partis politiques.