fév 3, 2014

ADDRF 2014 Call for Applications / appel à candidatures pour la Bourse Africaines de Recherche pour la Rédaction de Thèse (ADDRF)

Deadline: March 20, 2014

The African Population and Health Research Center (APHRC), in partnership with the International Development Research Centre (IDRC), is pleased to announce the seventh call for applications for the African Doctoral Dissertation Research Fellowships (ADDRF). The ADDRF Fellowship Program seeks to facilitate more rigorous engagement of doctoral students in research, strengthen their research skills, and provide them an opportunity for timely completion of their doctoral training. The Program targets doctoral students with strong commitment to a career in training and/or research. The overall goal of the ADDRF Program is to support the training and retention of highly-skilled, locally-trained scholars in research and academic positions across the region.

The ADDRF will award about 20 fellowships in 2014 to doctoral students who are within two years of completing their thesis at an African university. In this phase of funding and in consideration of IDRC’s health programming priorities, candidates whose dissertation topics address health policy or health systems issues will be given special consideration. The Program has also reserved a small number of fellowships specifically for doctoral students conducting research on health inequities in urban areas or the reproductive health of marginalized urban communities. These fellowships are funded by the Bill and Melinda Gates Foundation.

The application form and supporting documents must be submitted on email at 2014addrf@aphrc.org

For questions, please contact:
The ADDRF Manager, E-mail: 2014addrf@aphrc.org
Telephone: 254 20 400 1000/ +254 20 266 2244 /+254 20 266 2255
Cell: +254 722 205-933 / 720 098-388 / 733 410-102; Fax : +254 20 400 1101

2014 ADDRF English Call
2014 ADDRF French Call
2014 English ADDRF Application form

fév 3, 2014

Sciences Po-CERI-Observatoire Russie: débat « Kiev-Moscou-Sotchi : la montée des périls (3 février, Paris)

Lundi 3 février | 17h00

Observatoire de la Russie

avec

David Satter, chercheur et journaliste, Fellow à Johns Hopkins University, conseiller pour Radio Liberty à Moscou jusqu’à son expulsion en janvier 2014, après un reportage à Kiev
Hervé Ghesquière, grand reporter, France 2, émission Envoyé spécial, « Sotchi : les Jeux à tout prix » (septembre 2013) et « Tchétchénie: l’envers du décor » (mars 2013)
Marie Mendras, CNRS/CERI-Sciences Po
Présidence : Christian Lequesne, CERI-Sciences Po

David Satter s’exprimera en anglais.
Son dernier ouvrage It Was a Long Time Ago and It Never Happened Anyway: Russia and the Communist Past a été publié en 2011 par Yale University Press

Crédit photo : www.kremlin.ru
Responsable scientifique : Marie Mendras, CNRS/CERI-Sciences Po
CERI-56 rue Jacob, 75006 Paris / Salle de conférences
Entrée libre dans la limite des places disponibles.

fév 3, 2014

Séminaire Perspectives comparatives sur les droits des peuples autochtones – (jeudi 13.02.2014 – EHESS Paris)

L’équipe SOGIP a le plaisir de vous inviter à la 4ème séance du séminaire « Perspectives comparatives sur les droits des peuples autochtones » 2013-2014

Le jeudi 13 février 2014. De 9 h à 13 h. En salle du conseil A, R -1, bâtiment Le France, 190-198 avenue de France, 75013 Paris. Ouvert à tous.

Séance : « Quelle école pour quels autochtones ? »
L’école est un instrument de formatage des esprits et des corps dont la nécessité s’est imposée dans le cadre des politiques assimilationnistes aujourd’hui dénoncées. En situation postcoloniale, comme dans le cadre des politiques du multiculturalisme, l’école est l’objet d’un véritable investissement de la part de l’Etat comme des collectivités autochtones. Nous nous interrogerons sur les différents programmes et modèles d’éducation, promus par l’école aujourd’hui, l’évaluation de leurs succès comme de leurs échecs, et les possibilités de penser ce qu’éducation veut dire à l’échelle micro-locale et en situations autochtones.

•    Marie Salaun (Université de Nantes) : Penser la décolonisation de l’école : perspectives du Pacifique autochtone contemporain

Portée dans les années 1970 par les mouvements politiques contestant la pérennité de la situation coloniale dans les démocraties dites libérales du Pacifique (Australie, Nouvelle-Zélande, mais aussi France et Etats-Unis à travers les territoires de la Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie française et de Hawaii), la revendication d’une adaptation des systèmes scolaires nationaux aux réalités linguistiques et culturelles autochtones est aujourd’hui largement admise. La consensualité qui entoure cette question, pour ne pas parler de rectitude politique, ne doit cependant pas occulter les difficultés de la mise en œuvre, en pratique, de cette adaptation. La présentation reviendra sur une possible modélisation de ces difficultés en analysant différents registres de tensions que la réforme de l’école révèle : entre intégration citoyenne et reconnaissance d’un droit à la différence, entre égalité des chances et traitement différentiel des élèves ; entre objectifs patrimoniaux, politiques et pédagogiques ; tensions entre savoirs autochtones et savoirs scolaires, etc. Ces tensions seront examinées à l’aune de deux cas empiriques, Hawaii et la Nouvelle-Calédonie, dans des contextes nationaux a priori très différents, celui des Etats-Unis d’Amérique et celui de la République française.

•   Capucine Boidin (IHEAL- Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle) : Les ambigüités des politiques d’éducation bilingues interculturelles au Paraguay

La nouvelle constitution du Paraguay en 1992 a reconnu le guarani comme langue officielle aux côtés de l’espagnol et une politique nationale d’éducation bilingüe interculturelle a été lancée dès 1994 sur tout le territoire national. Le Paraguay est proclamé comme étant un pays « bilingue et pluriculturel ». Contrairement à d’autres pays latinoaméricains, au Paraguay, l’enseignement du guarani concerne toute la population et non pas seulement ceux qui sont considérés comme Indiens. Mais ce ne sont pas tant des politiques multiculturelles qui sont mises en place qu’une nouvelle manifestation de nationalisme paraguayen : la communauté nationale est imaginée comme métisse et bilingue guarani espagnol, à l’exclusion de toute autre diversité linguistique. Pour comprendre la spécificité de ces politiques, il faut les situer en continuité avec la gestion historique des altérités au Paraguay à l’époque coloniale et indépendantiste : une altérité incorporée (guarani) et des altérités maintenues en état d’extériorité (Ayoré, Aché, Enxlet, Mbya…). Cela étant dit, si au niveau politique le guarani bénéficie une forte reconnaissance symbolique, au niveau de la planification linguistique, de nombreuses résistances envers l’usage officiel du guarani peuvent être observées et analysées. De fait, il a fallu attendre 2011 pour qu’une loi vienne encadrer les pratiques linguistiques et 2012 pour qu’une Académie de la langue guarani et un secrétariat ministériel de politiques linguistiques l’appliquent.

•    Raphael Rousseleau (Université de Lausanne), L’éducation des enfants adivasi ou ‘autochtones’ de l’Inde : bilan et réalisations récentes.
Cette intervention commencera par un bref historique, car l’éducation des jeunes adivasi est devenu un enjeu politique dans les années 1920-30, les nationalistes gandhiens s’opposant alors aux écoles missionnaires qui s’étaient multipliées sous le régime colonial. La question a été intégrée  dans la Constitution de l’Inde indépendante, et l’on verra les articles regardant l’éducation primaire des Scheduled Tribes (catégorie constitutionnelle des adivasi) dans le cadre du système gouvernemental.
Dans une grande partie de l’Inde centrale, la réalité est toutefois éloignée des textes légaux de l’Union, qui restent peu appliqués dans les Etats régionaux, pour des raisons diverses que l’on précisera. V. Xaxa parle, pour ces régions, d’une politique d’assimilation silencieuse des jeunes adivasi plutôt que d’une véritable intégration. On terminera par deux exemples d’écoles réservées aux adivasi, l’une au Gujarat et l’autre en Odisha, dont on verra les optiques assez radicalement opposées.

Pour plus d’information : http://www.sogip.ehess.fr/

fév 3, 2014

Association ADAL – Participation activités scientifiques

L’association ADAL (Analyse des Discours de l’Amérique Latine) a le plaisir de vous inviter à participer à ses activités scientifiques.
Dans ce cadre, vous pouvez proposer une thématique ou des questions théoriques et méthodologiques à discuter au sein d’une séance du séminaire ADAL, mais également présenter vos travaux de recherche. Notre association a été conçue pour favoriser les échanges et la diffusion des travaux sur les discours politiques ayant trait à l’Amérique latine.
Nous vous invitons donc à nous faire part de toutes vos envies et suggestions à l’adresse suivante : morgandonot@yahoo.fr
Nous vous rappelons les deux prochaines séances du séminaire de l’association :
– Vendredi 7 février 2014 : séminaire sur l’analyse du discours et la normalisation démocratique au Chili et en Argentine avec Ricardo Peñafiel (CPDS – GRIPAL / UQAM) et Virginia Irene Rubio Scola (UFSCAR – Paris IV). Espace Tocqueville de l’Institut des Amériques de 14h30 à 16h30.
– Vendredi 14 mars 2014 : séminaire sur la notion d’ethos avec Dominique Maingueneau (Université Paris Sorbonne – Paris IV) et Carolina Assunção et Alves (CNRS – LCP / Centro Universitário de Brasília – UNICEUB). Espace Tocqueville de l’Institut des Amériques de 14h30 à 16h30.
Nous invitons par ailleurs toutes les personnes et institutions intéressées par nos activités à nous contacter et à visiter notre site.
fév 3, 2014

Axe Villes et territoires métropolitains, Journée d’études (6 Février, Paris)

L’axe de recherche du CREDA –Villes et territoires métropolitains dans les Amériques : Enjeux sociaux et environnementaux—organise une journée d’études (ouverte à tous) qui aura lieu le jeudi 6 février de 14H à 18H à l’Espace Tocqueville, Institut des Amériques (IdA, 60 Bd du Lycée, 8ème étage, 92170 Vanves, Métro Corentin Celton).

La séance débutera avec la présentation de Rodrigo Cattaneo Pineda, (lauréat de l’édition 2013 du « Prix de Thèse sur la Ville », prix octroyé par l’Aperau, la FNAU et le PUCA) :  « Les mécanismes de financement et de régulation de la production immobilière à Santiago du Chili : la fabrication néo-libérale de l’urbain à l’épreuve des nouvelles demandes citoyennes.

La séance se poursuivra avec l’intervention de quatre jeunes chercheurs sur la thématique du « comparatisme comme outil conceptuel et méthodologique pour renouveler la production scientifique ». Elle sera introduite par Cynthia Ghorra-Gobin et Denis Merklen et sera suivie d’un débat avec le public.

Joyce Valdovinos, « Stratégies des entreprises transnationales de l’eau dans des contextes locaux différents (Atlanta et Aguascalientes)

Marie-Noëlle Carré et Marcelo Pires Negrao, «Comparer villes moyennes et métropoles : la gestion des déchets (Nancy/Volta Redonda ; Buenos Aires/Rio de Janeiro) »

Florencia Dansilio, « Le concept de champ artistique est-il universel ? Une comparaison de la rénovation théâtrale (Montevideo et Buenos Aires)

fév 3, 2014

IDB Job Posting: Economics Lead Specialist/Senior Specialist

Economics Lead Specialist/Senior Specialist  
 
  The Inter-American Development Bank, the largest source of financing for development in Latin America and the Caribbean (LAC), wishes to interview Ph.D.-level economists to work in the Research Department (RES) or other areas.

IDB economists publish regularly in refereed academic journals and pursue policy-oriented analytical work that informs the Bank and policy makers in the region regarding development challenges and appropriate policy responses and improves the effectiveness and relevance of the Bank’s operations in its member countries. This posting may be at a more senior or at a more junior level.  More senior members of the department are expected to lead complex research projects, play a pro-active role in interdepartmental initiatives and disseminate research in academic and senior policy circles.

 
  Qualifications:

  • Education: Ph.D. in Economics (completed at the time of appointment) from an internationally accredited university. Ph.D. programs in Political Science from programs with strong quantitative focus will also be considered.
  • Experience: At least 5 years of relevant experience. We expect the successful candidate to possess: (1) strong technical skills; (2) a record of —or good prospects for— high-quality original research in peer-reviewed journals; and (3) the ability to communicate technical knowledge and expertise to a wide range of potential audiences; (4) research or policy experience. Preference will be given to candidates who combine a strong academic profile with an interest in policy and who have worked on topics relevant to development in Latin America and the Caribbean.
  • Languages: Proficiency in English and Spanish. Fluency in Portuguese is specially desired.
  • Areas of interest: We particularly seek research economists specializing in Public Economics although candidates with experience in International Macroeconomics, Environmental Economics, Industrial Organization as well as other areas may also apply.

Apply online to this position

Application Deadline: February 5, 2014

 

The IDB is committed to diversity and inclusion and to providing equal opportunities in employment.  We embrace diversity on the basis of gender, age, education, national origin, ethnic origin, race, disability, sexual orientation, religion, and HIV/AIDs status. We encourage women, Afro-descendants and persons of indigenous origins to apply.

fév 3, 2014

Appel à communications – Le rôle des informateurs dans la transmission et la circulation des savoirs en Afrique

Vous trouverez ci-dessous un appel à communications pour un panel intitulé « Le rôle des informateurs dans la transmission et la circulation des savoirs (XIXe- XX e siècles) », qui aura lieu à l’occasion des 3èmes rencontres des Études Africaines en France, du 30 juin au 1er juillet 2014 à Bordeaux.
Les propositions de communications (2500 signes maximum) sont attendues pour le 23 février 2014 et doivent être adressées aux organisatrices, dont les adresses mail se trouvent ci-dessous.
Contacts :
Nathalie Carré (INALCO), nathalie.carre@gmail.com
Clélia Coret (IMAf, Paris 1 Panthéon-Sorbonne) clelia.coret@gmail.com

3e Rencontres des Études africaines en France
« L’Afrique des/en réseaux »
30 juin, 1 et 2 juillet 2014
CNRS / IEP/ Université de Bordeaux

Appel à communication
Le rôle des informateurs dans la transmission et la circulation des savoirs en Afrique
( XIX e- XX e siècles)

La production des savoirs, leurs modalités de transmission et de circulation sont des sujets majeurs de la recherche, qui s’attache à les documenter toujours davantage, afin de mieux cerner les transferts de connaissances qui se sont joués entre les différentes sphères culturelles.
Dans cette perspective, l’intérêt porté aux informateurs apparaît capital, à la mesure de la place occupée par ces derniers dans la collecte et la constitution des savoirs qui se sont mis en place avec les contacts entre Afrique et Occident à partir du xix e siècle. Au moment de l’exploration du continent, de la conquête coloniale puis de la période coloniale notamment, l’expérience des « compagnons obscurs », comme les a appelé Donald Simpson (1975), est indispensable aux voyageurs, missionnaires, chercheurs de tous horizons : ils guident, négocient, traduisent, transmettent des connaissances. Pourtant, si les noms de quelques-uns de ces informateurs sont passés à la postérité (Mtoro bin Mwenyi Bakari, plus tard Ogotemmêli, Amadou Hampâte Bâ), leurs parcours et les apports qu’ils ont légués restent encore relativement méconnus, même si de récents ouvrages tendent à les renseigner (voir Lawrance, B., Osborn, E.-L, Roberts, R. (eds.), 2006 ; Wimmelbücker, L., 2009).
Ce panel se propose de réfléchir de manière transdisciplinaire à la figure de l’informateur, en croisant notamment les approches historiques, ethnographiques et littéraires. Les propositions de communications, en français ou en anglais, peuvent s’inscrire dans l’un des trois axes développés ci-dessous. D’autres propositions en lien étroit avec le panel peuvent néanmoins être faites et seront étudiées avec attention.

Axe 1 – Sortir de l’ombre des parcours inédits
L’axe 1 du panel s’intéresse à des parcours individuels inédits de « compagnons obscurs » au moment de la conquête coloniale et au cours de la colonisation. La question des sources y est centrale : comment les vies de ces hommes et femmes sont-elles documentées ? Ces informateurs ont-ils fait « œuvre » et sous quelle(s) forme(s) (récits de voyage, traités, relations ethnographiques, récits oraux…) ? Comment le chercheur a-t-il accès à leur voix ?
Les communications qui s’inscriront dans cet axe seront attentives à comprendre les activités de ces informateurs en lien avec les agendas politiques et sociaux locaux immédiats : qui sont les informateurs ? À quelle couche sociale de leur société appartiennent-ils ? Comment et pourquoi sont-ils devenus des informateurs ?
Il s’agira aussi de poser la question de leur dénomination dans le champ de la recherche. Sont-ils des intermédiaires, des middlemen , des « cross-cultural brokers » ? Ces termes sont-ils appropriés, dans la mesure où ils évoquent une conception binaire et simplifiée de la rencontre entre, d’un côté, les colonisateurs européens et, de l’autre, les colonisés africains ? D’autres terminologies pourront être proposées et discutées.

Axe 2 – Transmettre : ce que révèlent les usages linguistiques
Le deuxième axe concerne les usages linguistiques mis en place entre les informateurs et leurs interlocuteurs européens. L’utilisation des langues africaines a été un vecteur important de la domination coloniale. À travers divers champs de savoirs – la géographie, la religion, l’histoire des populations, etc. – tout un vocabulaire spécifique a été traduit.
Quels mots transmet-on ? Que désigne-t-on ? Parle-t-on de la même chose ? Plusieurs décennies après les premiers dictionnaires et grammaires sur les langues africaines, que nous apprend le recul pris sur ces travaux des incompréhensions qui ont pu se produire à l’époque ? Que révèlent-elles sur la nature de ces contacts ?
Par ailleurs, par quels biais et circuits les connaissances recueillies se sont-elles transmises dans les sphères européennes et africaines : quels échanges de savoirs se sont mis en place et selon quelles modalités ? Quelles traces conservons-nous des connaissances échangées, sous quelles formes ont-elles circulé, auprès de quels publics ? Le rôle des sociétés savantes comme des confréries pourra être étudié, tout comme les formes littéraires choisies pour la transmission des connaissances.

Axe 3 – Figures littéraires
Dès les textes d’exploration, les notations qui enserrent les existences d’informateurs au sein des pages apparaissent nombreuses, mais certains d’entre eux ont été amenés à faire œuvre littéraire (Amadou Hampâté Bâ peut en représenter un cas typique) et le personnage même de celui-ci, intermédiaire, guide, traducteur… est une figure récurrente en littérature ( L’étrange destin de Wangrin d’Amadou Hampâté Bâ ; Le collectionneur de mondes d’Ilija Troianow…). Ce troisième axe propose de s’intéresser à la manière dont l’informateur est devenu une figure littéraire et ce qui se joue dans la « transformation romanesque » des existences : quels traitement des faits et des existences par la fiction, à l’heure où se développe notamment un engouement perceptible pour les « lectures croisées » sur l’histoire ? Quelles figures sont choisies, comment sont-elles traitées ? La littérature étant un lieu de transmission de savoirs, on pourra également s’interroger sur l’importance des circuits éditoriaux selon les différentes sphères culturelles et linguistiques. Les études de cas sont les bienvenues, et notamment lorsqu’elles renseignent des textes issus de sphères linguistiques africaines, tout autant que les contributions comparatiste à visée plus globale.

Bibliographie indicative
Chrétien , J.-P., « Les traditionnistes lettres du Burundi à l’école des Bibliothèques Missionnaires (1940-1960) », History in Africa , vol. 15, 1988, pp. 407-430.
Chrétien , J.-P., « Les premiers voyageurs étrangers au Burundi et au Rwanda : les ‘compagnons obscurs’ des ‘explorateurs’ », Afrique et Histoire , vol. 4, 2005, pp. 37-72.
Duluq , S., Zytnicki , C. (dirs.), Dossier « Savoirs autochtones et écriture de l’histoire en situation coloniale (XIXe-XXe siècles). Informateurs indigènes, érudits et lettres en Afrique (nord et sud du Sahara) », Outre-mers. Revue d’histoire , n° 352-353, 2006.
Fabian , J., Out of Our Minds : Reason and Madness in the Exploration of Central Africa , Berkeley/Los Angeles/Londres, University of California Press, 2000.
Geider , T., « The paper memory of East Africa : ethnohistories and biographies written in Swahili », in Harneit-Sievers , A., A place in the World, New Local Historiographies from Africa and South Asia , Leyde/Boston/Cologne, Brill, 2002, pp. 254-287.
Geider , T., « Early Swahili Travelogues », in Graebner , W. (ed), Sokomoko : Popular Culture in East Africa , Amsterdam/Atlanta, Rodopi, 1992, pp. 27-65.
Heintze , B., Jones, A. (eds), European Sources for Sub-Saharan Africa Before 1900. Use and Abuse – special issue of Paideuma , vol. 33, 1987.
Hiribarren , V., « A European and African Joint-Venture : Writing a Seamless History of Borno (1902-1960) », History in Africa , 2013, vol. 40, pp. 77-98.
Jones , A. , Voigt , I, « Just a First Sketchy Makeshift. German Travellers and their Cartographic Encounters in Africa 1850-1914 » , History in Africa , 2012, vol. 39, pp. 9-39.
Kresse , K., Marchand T., Knowledge in Practice : Expertise and the Transmission of Knowledge , Édimbourg, Edinburgh University Press, 2009 .
Lawrance , B., Osborn , E.-L., Roberts , R. (eds.), Intermediaries, Interpreters, and Clerks. African Employees in the Making of Colonial Africa , Madison, The University of Wisconsin Press, 2006.
Piriou, A., « Intellectuels colonisés et écriture de l’histoire en Afrique de l’Ouest (c.1920-c.1945), in Dulucq , S., Zytnicki , C., Décoloniser l’histoire ? De « l’histoire coloniale » aux histoires nationales en Amérique latine et en Afrique (XIXe-XXe siècles ), Paris, Publication de la Société Française d’Histoire d’Outre-Mer, 2003, pp. 59-81.
Schumaker , L., Africanizing Anthropology. Fieldwork, networks, and the making of cultural knowledge in Central Africa , Durham, Duke University Press, 2001.
Sibeud, E., Une science impériale pour l’Afrique ? La construction des savoirs africanistes en France (1878-1930) , Paris, Éditions de l’Ehess, 2002.
Simpson, D.H., Dark Companions : the African contribution to the European Exploration of East Africa , Londres, P. Elek, 1975.
Van den Avenne , C., « ‘De la bouche même des indigènes’. Le statut de l’informateur dans les premières descriptions de langues africaines à l’époque coloniale », Glottopol , n° 20, 2012, pp. 123-141.
Wimmelbuker , L., Mtoro bin Mwinyi Bakari, Swahili lecturer and author in Germany , Dar es Salaam, Mkuki na nyota Publishers, 2009.

fév 3, 2014

Appel à candidature – ADEME thèses 2014

Appel à candidatures – Programme Thèses de l’ADEME édition 2014

Date limite de réception des dossiers : 01/04/2014 à 14h

APPELCANDIDATURES_THESES_2014

jan 24, 2014

Doctorants 2éme et 3éme année : Nouvelle formation doctorale : Certificat Médiation & Journalisme CFDIP

Vous êtes intéressé.e par l’approche pluridisciplinaire et sociétale de la recherche. Vous avez un goût pour la communication avec le grand public et une bonne maîtrise du français. Vous êtes doctorant-e-s en deuxième ou troisième année de thèse dans tous les domaines du savoir .

Alors n’hésitez pas car cette nouvelle formation pourra accueillir que 12 doctorant-e-s.

LES INSCRIPTIONS SONT OUVERTES. *DEADLINE : 21 FéVRIER 2014.*

Cette formation doctorale offre aux futur.es diplômé.e.s les bases théoriques et pratiques de la diffusion de l’information auprès de publics variés (grand public, autres chercheurs, décideurs) avec les moyens adaptés (écrit, son, vidéo, multimédia).

La formation s’étale sur *cinq jours* avec une intersession de six semaines

*Le 28 et 29 avril 2014 sur le campus Paris Diderot *
*Le 16, 17 et 18 juin 2014****sur le campus Paris Diderot*

Bon à savoir ! Le coût de la formation est totalement pris en charge par le CFDIP, pour les doctorants.es des établissements affiliés à Sorbonne Paris Cité.

_*INSCRIPTION VIA LA NOTICE DE CANDIDATURE EN PIèCES JOINTES – PROGRAMME ET CONDITIONS DE CANDIDATURE EN PIèCES JOINTES*_
Fiche d’inscription
Programme CERTIFICAT MEDIATION ET JOURNALISME
Conditions de candidature

jan 24, 2014

Appel à manifestation d’interêt du F3E

Le F3E diffuse un appel à manifestation d’intérêt relatif à une  « Etude d’impact préalable au projet de loi parlementaire relatif à la mise en place d’un mécanisme « 1% déchets » pour le financement innovant de la coopération décentralisée ». Cette étude est demandée par le MAE et organisée par le F3E.

Les prestataires intéressés sont invités à répondre à cet appel au plus tard le jeudi 30 janvier 2014 à 12h00 par retour de mail à Laurent DENIS, F3E : l.denis@f3e.asso.fr.

Vous trouverez ci-joint le document d’appel à manifestation d’intérêt qui en précise les modalités.F3E AMI Etude Déchets 240114

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