jan 24, 2014

Appel à com: Trajectoires d’objets en crise

Trajectoires d’objets en crise
Recyclage et récupération en situations de pénurie ou d’urgence DVO appel à com Journée d’étude CRISE juin 2014

EHESS
Salle M. et D. Lombard, 96 Boulevard Raspail, 75006 Paris
Jeudi 5 juin 2014
9h30 – 18h

Notre journée d’étude, organisée dans le cadre de l’atelier Deuxième vie des objets , propose de s’intéresser à la culture matérielle en temps de crise, en interrogeant plus spécifiquement les pratiques de récupération et de recyclage propres aux contextes de pénurie ou de difficultés d’approvisionnement, et en se demandant ce que des artéfacts disqualifiés ou requalifiés par une situation d’urgence peuvent révéler des ressorts économiques, sociaux et symboliques de nos sociétés.

La crise économique qui touche les pays industrialisés depuis plusieurs années se traduit en effet par des changements de comportement radicaux, et ce d’autant plus qu’elle intervient dans un contexte de prise de conscience d’une raréfaction des matières premières, et de la nécessité de modifier les comportements de consommation afin d’accéder à des modes de vie plus durables. Ailleurs, des situations brutales de pénurie provoquées par des catastrophes naturelles ou industrielles ont obligé des groupes sociaux entiers à s’investir dans des pratiques de recyclage et de récupération.

Dans le cadre de cette journée d’étude nous souhaiterions plus particulièrement voir traitée la question des liens entre :

– Crise et transformation de la consommation : Quand et comment passe-t-on d’une société qui jette à une société qui récupère? Le passage d’une société de pénurie à la société de consommation a été étudié dans le contexte des économies postcommunistes. La crise économique provoque dans les pays occidentaux un exercice inédit : celui du passage de l’abondance, à un accès plus difficile à certains biens pour les couches les plus défavorisées de la société. Comment s’effectue ce passage ? Quels rôles y jouent les pratiques la récupération et le recyclage des objets usagés ?

– Crise et cycle de vie des objets : La crise s’accompagne d’une transformation du statut des déchets en ressources : pour qui ? Dans quel contexte ? Tous les déchets sont-ils affectés de la même façon ? La crise a-t-elle modifié les pratiques de recyclage et a-t-elle eu une incidence sur le cycle de vie des objets ? La multiplication des réseaux de vente et de don d’objets usagés est-elle influencée par la crise et/ou par une modification du regard porté sur la consommation ?

– Recyclage et statut social : Prolonger la vie d’un objet, consommer des objets usagés ou réparés modifie la relation à la consommation, mais aussi les positions sociales adossées à la possession de certains biens. Que se passe-t-il alors en temps de crise ? Quel rôle jouent les objets recyclés dans les redéfinitions statutaires ?

Les propositions de communication de 500 mots maximum, accompagnées d’un bref curriculum vitae mentionnant les coordonnées complètes de l’auteur et son affiliation institutionnelle, sont à adresser avant le 1 er mars 2014 à nathalie.ortar@entpe.fr et elisabeth.anstett@ehess.fr . Les réponses seront communiquées au plus tard le 30 mars 2014.
http://dvo.hypotheses.org/

jan 24, 2014

Appel à communications Colloque international Le projet appliqué au territoire Tours 19 et 20 juin 2014

Appel à communications
Colloque international

Le projet appliqué au territoire : relations, systèmes et complexité

Tours, les 19 et 20 juin 2014

Organisé par le CR05 de l’AISLF (Sociologie de la complexité : relations et systèmes), l’université de Tours, l’UMR 7324 CITERES
Appel colloque projet Tours juin 2014

jan 24, 2014

XVIème colloque Méga-Tchad :Religions, rituels et croyances dans le bassin du lac Tchad, Tilburg, septembre 2014

APPEL A COMMUNICATIONS

Dans les cultures et les sociétés du bassin du lac Tchad , se déploie un large éventail de religions et une grande variété de dynamiques religieuses. Qu’elles soient ancrées dans des modes de vie anciens, ou qu’elles permettent de s’adapter à un monde en rapide changement, elles sont toujours essentielles pour les populations en cause. Dans ce XVI e colloque du réseau Méga – Tchad , nous souhaitons examiner en quoi les questions religieuses éclairent le passé, le présent, et même le futur. Toute religion est par nature difficile à saisir, du fait qu’elle traite de phénomènes qu’elle situe par delà le monde réel, et qui échappent de ce fait à l’analyse scientifique. Aussi notre définition de la religion sera-t-elle la plus large possible : des actions, des discours et des concepts qui portent sur une réalité invérifiable. Toutes les opérations touchant au monde de « l’invisible » sont par elles-mêmes des faits empiriques, qui se prêtent donc à l’investigation scientifique. La religion est liée à tous les autres aspects d’une culture, tels que la politique, l’économie, l’écologie, les processus sociaux, la maladie et les soins, l’art, la musique, la danse et les faits de langage. L’intérêt des études religieuses se situe ainsi à la fois dans le processus religieux lui-même, et dans ses ramifications multiples dans d’autres champs de la vie sociale et du changement socio-culturel.

Nous voulons donc appréhender les religions aussi bien dans leurs dynamiques internes que dans leurs ancrages socioculturels. La logique intrinsèque des concepts religieux, la structure des rituels et la compréhension transculturelle des expériences religieuses sont un aspect des choses, tandis que par ailleurs la religion est un instrument politique, facilite l’adaptation au changement, et lie les populations locales à un monde globalisé ; bref, elle est un indicateur des évolutions locales ou plus larges dans notre zone d’étude.

1. Les religions locales et leurs dynamiques

Les religions africaines locales, dans cette région, sont encore très vivantes et se prêtent à l’investigation des anthropologues, des spécialistes des faits religieux et des linguistes. Les religions traditionnelles africaines sont très diverses et ne peuvent se réduire à une seule catégorie. Leurs formes et leurs expressions variées sont à considérer avec le respect qui s’impose. Leur description, qui doit faire appel à la linguistique, l’anthropologie, l’archéologie et la géographie, est loin d’être achevée, c’est pourquoi des contributions sur la description des religions traditionnelles seront les bienvenues. C’est un domaine où la pluridisciplinarité s’impose. Un point théorique crucial est la traduction et la compréhension générale de ces religions locales par les chercheurs, que leur regard soit intérieur ou extérieur.

Des études comparatives sur les diverses zones culturelles du bassin du lac Tchad seront particulièrement bienvenues, car elles sont peu nombreuses. Dans ce domaine on pourra s’inspirer du travail de notre collègue Jeanne-Francoise Vincent, disparue récemment [1] .

On s’intéressera aussi aux dynamiques d’interaction entre ces religions locales et les religions écrites, l’Islam et le Christianisme, dans leurs diverses formes. Ces dynamiques conduisent bien souvent à la disparition des religions locales , mais il ne s’agit jamais d’un processus simple, ni d’un abandon total de la scène religieuse.

2. L’Islam, politique et autre

La seconde scène religieuse importante est celle de l’Islam, dans sa diversité relative, en lien avec les changements politiques, les pressions sociales et des phénomènes mondiaux. Le bassin du lac Tchad fait partie d’une région de plus en plus instable, avec un islamisme qui se politise. Le Nord du Nigeria connaît une histoire déjà longue de conflits religieux entre l’Islam et le Christianisme, et les exactions récentes de Boko Haram se sont étendues au delà des frontières.

Mais cette politisation, dans notre région, ne touche pas l’ensemble des musulmans ; de nombreuses études portent sur l’exercice local de la religion musulmane dans diverses cultures, et dans ce domaine des tensions s’observent entre un Islam « officiel » et un Islam « populaire » , sujet qui a fait l’objet de développements récents dans les sciences religieuses.

3. Le Christianisme, les missions et l’africanisation

Le bassin du lac Tchad est peut-être l’une des dernières régions en Afrique où le christianisme missionnaire peut encore être étudié. L' »indigénisation » ou africanisation des églises missionnaires est bien avancée, avec son cortège de dynamiques et de questions. Certaines formes africaines de Christianisme, comme les Eglises indépendantes, sont encore minoritaires dans la région, et leur introduction sur la scène religieuse peut s’observer. Des contributions sur l’histoire des missions, et des descriptions d’Eglises africaines, indépendantes ou non, sont donc les bienvenues.

4. La divination, l’interprétation du malheur et la guérison

A la vie religieuse s’attache aussi la divination, l’interprétation du malheur , et des modes de guérison , surtout en Afrique. Des études centrées sur ces aspects, dans l’une ou l’autre des trois catégories de religion précédentes, sont attendues. La guérison soigne divers maux, et ce domaine peut comporter des aspects métaphysiques, tels que des accusations de sorcellerie , des phénomènes de possession , ou autres éléments dits ‘occultes’.

Rappelons enfin que la plurisdisciplinarité du réseau Méga – Tchad interdit un usage abusif de jargon scientifique. Il importe que toutes les contributions soient aisément compréhensibles pour tout chercheur en sciences sociales, quelle que soit sa discipline.

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Date de remise des résumés (maximum 1 page) : 30 janvier 2014

Date de remise des textes (maximum 30 000 signes) : 30 juin 2014

Les propositions seront envoyées à :

woutervanbeek@hetnet.nl
appel MT 2014 Tilburg

jan 24, 2014

CfP EASA 2014 « On the Margins of History »

Veuillez trouver ci-dessous l’appel à contribution pour le panel  » On the Margins of History: Keeping a Step Aside of Crisis « , que je coorganise avec Samuli Schielke dans le cadre de la prochaine conférence de l’EASA à Tallinn les 31.7-3.8.2014.

http://www.nomadit.co.uk/easa/easa2014/panels.php5?PanelID=3063

Date-limite pour l’envoi des propositions : le 27 février. Marche à suivre sous le lien suivant :
http://www.easaonline.org/conferences/easa2014/cfp.shtml

jan 24, 2014

appel à com : Massacres et répressions dans le monde colonial, Lorient, 27-29 nov 2014‏

Veuillez trouvez ci-dessous et en pièce jointe un appel à communications pour un colloque intitulé « Massacres et répressions dans le monde colonial : Archives et fictions su service de l’historiographie ou du discours officiel »
Ce colloque se tiendra du 27 au 29 novembre 2014 à l’Université de Bretagne Sud, à Lorient.
Les propositions de communications sont attendues pour le 1er février 2014 armelle.mabon@univ-ubs.fr Sabrina.Parent@ulb.ac.be

À l’approche de la date commémorative du 1 e décembre 2014, le « Massacre de Thiaroye » – développé en détail dans l’argumentaire ci-dessous – servira de point d’appui pour situer les enjeux scientifiques et éthiques qui animeront ces journées d’études transdisciplinaires. Ayant pour objet d’étude le « massacre colonial » (notion définie ci-après) – y compris celui de Thiaroye –, les interventions retenues auront pour but de poursuivre une réflexion relative à un ou plusieurs des axes suivants : (1) les pratiques des historiens, notamment leur rapport aux sources ; (2) la place des fictions historiques, aux côtés de l’historiographie, dans la connaissance du passé ; et (3) la question de l’« engagement » social de l’historien par rapport à une pratique professionnelle qui se veut « objective ». Argumentaire

Le 1 er décembre 1944 à Thiaroye près de Dakar, officiellement 35 ex-prisonniers de guerre coloniaux ont été tués, 35 blessés, 34 condamnés à des peines allant de un à dix ans d’emprisonnement après s’être mutinés et avoir désobéi aux ordres des officiers des troupes coloniales. Ces hommes partis pour défendre la France, faits prisonniers par les Allemands en juin 1940 après avoir combattu avec courage, revenus en terre africaine après quatre longues années de captivité en France occupée, sont devenus, aux yeux de l’administration militaire et coloniale, un danger pour la puissance impériale que la guerre avait ébranlée. Les rapports officiels donnent de précieuses indications sur les causes de la mutinerie vues par la puissance colonisatrice. La propagande nationaliste allemande est, aux yeux de l’administration, l’une des causes de la rébellion, car se trouvant au fondement du dénigrement de l’armée française et de ses cadres. Le contact avec la résistance et les Forces françaises de l’Intérieur est également cité comme un élément de troubles pour des tirailleurs qui « n’étaient pas moralement, intellectuellement et socialement capables de comprendre la grandeur, la beauté et la nécessité de ce mouvement [la Résistance] […] » [1] . Le contact avec les femmes françaises et notamment les marraines de guerre contribue, toujours selon les sources militaires, à ce mauvais état d’esprit alors que la provenance des sommes détenues par les tirailleurs devient suspecte. Quant à leurs revendications financières, elles sont présentées comme infondées. Ces rapports archivés sont la base de l’histoire officielle qui entérine le fait que la riposte armée était indispensable pour faire face au danger que ces hommes représentaient.

Romans, pièces de théâtre, films, créations musicales se sont inspirés du drame de Thiaroye avec une nécessaire liberté d’imagination mais aussi un pouvoir de réécriture de la réalité. Alors que ces prisonniers de guerre coloniaux ont été internés en France, la fiction a le plus souvent choisi de prendre l’Allemagne comme lieu de captivité. L’exposition « L’outre-mer français dans la guerre 39-45 » [2] présentait Thiaroye en lien avec une colère des ex-prisonniers revenant des camps allemands et n’ayant pu échanger que la moitié de leurs marks . Le discours historique destiné au grand public s’est ainsi laissé influencer par une réécriture-fiction que la rumeur a amplifiée. L’exacerbation ne pouvait pas provenir d’un échange de marks, ni même d’un taux de change de moindre valeur entre francs français et billets de l’AOF comme présenté erronément dans le film de Sembène Ousmane Camp de Thiaroye. La cause fondamentale de la révolte réside dans le refus délibéré des plus hautes autorités militaires stationnées à Dakar de respecter la réglementation des rappels de solde dont devaient bénéficier ces ex-prisonniers de guerre. Curieusement, cette revendication majeure n’apparaît pas explicitement dans les rapports.

L’événement traumatique Thiaroye a été recouvert d’une chape de plomb – aucun journal français n’en a fait état à l’époque – et n’a suscité l’intérêt des historiens que tardi vement lorsque, à la fin des années 70, le canadien Myron J. Echenberg a commencé à l’analyser comme un élément déterminant dans la lutte des Africains vers la conquête d’une dignité que le système colonial leur avait déniée [3] . D’autres recherches ont été menées depuis mais sans émettre de doute ou remettre en cause le contenu des archives ni la véracité des rapports officiels. Suite à la disparition des circulaires permettant de comprendre le bien fondé des revendications, un minutieux travail de défrichage, de recoupement, de recueil d’avis d’experts a permis de contrecarrer l’histoire officielle dédouanant l’armée de toute responsabilité. La mise en évidence d’une spoliation de ces ex-prisonniers et d’une écriture tronquée des rapports nous invite à discerner les enjeux d’une cécité collective assumée par nombre d’historiens et par les plus hautes autorités civiles et militaires. Le pouvoir politique, en la personne du président français François Hollande, vient de complexifier la relation entre le chercheur et les sources en convoquant ces archives pour un usage inédit : « Donner au Sénégal toutes les archives dont la France dispose sur ce drame afin qu’il puisse les exposer au mémorial sur Thiaroye » [4] . S’agit-il d’une regrettable méprise – ces archives étant incessibles – ou d’une volonté d’esquiver la responsabilité de la France en comptant sur le Sénégal pour faire la lumière sur ce massacre ?

S’appuyant sur la définition de Jacques Sémelin [5] , ce colloque cible comme objet d’étude les « massacres coloniaux », une forme d’action le plus souvent collective, de destruction de non combattants, hommes, femmes, enfants ou soldats désarmés . Ces répressions sont dictées par le pouvoir politique afin d’empêcher, par la contrainte ou la violence, toute protestation ou soulèvement collectif. Dans le contexte colonial, la finalité est de parvenir par la violence à imposer, notamment sur la population civile, la domination et la sujétion. Nous nous intéresserons particulièrement aux répressions sanglantes liées aux mouvements indépendantistes, ainsi qu’au cheminement d’une reconnaissance du fait « massacre ». L’étude comparative avec les différents régimes coloniaux permettra d’enrichir une indispensable analyse de ces faits historiques passés sous silence et pourtant gravés dans la mémoire des peuples victimes.

Tout massacre ne constituant pas nécessairement un cas de « génocide » et une telle qualification suscitant bien des controverses, la notion de « génocide » n’est pas retenue dans cet appel.

jan 24, 2014

Colloque « Gouverner les femmes par l’assistance en Amérique latine » (6 février, Nogent sur Marne)

Gouverner les pauvres en Amérique latine : gérer les femmes par l’assistance.

Coordinatrices scientifiques:

Blandine Destremau, Directrice de recherche, CNRS / LISE
Isabel Georges, Chargée de recherche 1ère classe, IRD / UMR DEVSOC

Le colloque se tiendra sur le site de l’UMR DEVSOC / IEDES, à Nogent-sur-Marne, Pavillon Indochine (campus du jardin tropical de Paris, http://www.univ-paris1.fr/fr/ufr/iedes/le-campus-du-jardin-tropical-de-paris/acces-au-site/).

Nous prévoyons d’inviter l’ensemble des participants à ce colloque à déjeuner sur place et à un cocktail convivial de clôture (à partir de 18 heures). Si vous souhaitez y participer, pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, IL EST INDISPENSABLE DE VOUS INSCRIRE AVANT LE 18 JANVIER auprès de Beatriz Maida, qui est notre assistante pour l’organisation: beamaida@hotmail.com

OBJECTIFS DU COLLOQUE: Visant à analyser l’offre institutionnelle et les logiques d’acteurs au travers des nouvelles politiques d’assistance dans six métropoles – Bogota, Buenos Aires, Sao Paulo, Santiago de Chili, Guadalajara et la Havane – le travail de recherche collectif LATINASSIST a mis au jour des techniques de gouvernementalité des femmes pauvres, impliquant dispositifs techniques de gestion du social, des conduites, des désirs et des corps, découpages territoriaux et temporels, stratégies d’usage, professionnalités, et ingérences dans l’intimité des familles.

Faisant suite à trois réunions des équipes (Sao Carlos-Brésil, Paris-France, Guadalajara-Mexique), le colloque du 6 février 2014 « Gouverner les pauvres en Amérique latine : gérer les femmes par l’assistance » fera intervenir tant des chercheurs impliqués dans ce programme que d’autres spécialistes de ces questions. Les résultats de ces travaux seront discutés à la lumière des modalités spécifiques d’une globalisation des outils de gestion de la pauvreté sous trois angles: assistance et famille; les territoires de l’assistance et ses frontières de légitimité; les acteurs des politiques sociales, suivis d’une table ronde et d’un débat général.

jan 24, 2014

Invitación AHILA 2014

En documento adjunto enviamos información sobre el Simposio nº 64 “América Latina en el tiempo presente: políticas de memoria, violencia política y conflictividad social. Las deudas pendientes de las actuales democracias”, que hemos organizado en el marco del XVII Congreso Internacional de AHILA, “Entre Espacios: La historia latinoamericana en el contexto global”, que se desarrollará entre el 09 y el 13 de septiembre de 2014, en Freie Universität Berlín, organizado por El Colegio Internacional de Graduados “Entre Espacios”.

carta invitación AHILA 2014
abstract Simposio nº 64-AHILA
Segunda carta circular Ahila 2014

jan 24, 2014

Grain de sel n°59-62 – Quelles politiques pour les populations rurales pauvres du Sahel ?

Ce numéro de Grain de sel est consacré aux politiques visant à soutenir les populations rurales pauvres du Sahel. Qui sont ces populations et pourquoi sont-elles vulnérables ? Quelles politiques sont – ou devraient être – mises en œuvre afin de leur venir en aide, au niveau local, national et régional ? En interrogeant ces différentes questions, ce numéro aborde une série d’enjeux clés pour l’avenir de la région, en particulier ceux de l’emploi, de la démographie, du financement des politiques ou encore de la place de l’aide internationale.

Pour télécharger ce numéro de Grain de Sel, cliquez ici (attention, le fichier est volumineux) : http://www.inter-reseaux.org/IMG/pdf/GDS_59-62.pdf

Éditorial

Sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest : un renouvellement des approches ?

Glossaire

Sécurité alimentaire, nutrition, résilience : quelques définitions

Partie 1 : Éclairages sur les réalités du monde rural sahélien

Pauvreté et vulnérabilité en Afrique de l’Ouest : quelles évolutions ?
Mado Evrard Diakité
La pauvreté et la vulnérabilité à l’insécurité alimentaire ont connu des évolutions profondes au cours des dernières décennies dans les zones rurales ouest-africaines. Ces transformations nécessitent de renouveler les analyses ainsi que les outils de prévention et gestion des crises et de lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.

Les travaux des OP sur les réalités des exploitations familiales
Marc Gansoré, Nadjirou Sall
Plusieurs organisations paysannes ouest-africaines réalisent actuellement des travaux de suivi des exploitations familiales, pour mieux comprendre leurs situations et cibler leurs besoins d’accompagnement. Ces travaux témoignent des réalités vécues par les agriculteurs ouest-africains, de leurs réussites, leurs difficultés et leurs perspectives.

Les exploitations familiales d’éleveurs à travers les enquêtes de l’Apess
Ibrahima Aliou, Loïc Barbedette
L’Apess a récemment mené, avec le sociologue Loïc Barbedette, des enquêtes auprès des exploitations familiales d’éleveurs au Sahel. Ce travail apporte des éléments sur la situation de ces exploitations, les difficultés auxquelles elles sont confrontées, ainsi que les stratégies de sécurisation développées par les populations.

Partie 2 : Les initiatives en faveur des populations rurales pauvres

Les Greniers de sécurité alimentaire au Burkina Faso
Ganamé Amidou, Soré Adama, Dominique Lesaffre
Au Burkina Faso, la Fédération nationale des Groupements Naam (FNGN) a mis en place depuis les années 1970 des banques de céréales qui ont connu ces dernières années une série d’évolutions leur permettant d’améliorer leur fonctionnement, de renforcer leur autonomie financière et de mieux répondre aux enjeux de la sécurité alimentaire.

Mooriben : des banques de céréales pour la sécurité alimentaire
Amadou Moussa Abdoulaye
Amadou Moussa Abdoulaye, Secrétaire exécutif de la Fédération des Unions de groupements paysans du Niger (FUGN-Mooriben), détaille la stratégie mise en place par son organisation face à des crises alimentaires de plus en plus récurrentes au Niger depuis le milieu des années 2000.

Le warrantage paysan, un outil de protection des ressources
Andrea Ghione, Félicité Kambou, Tristan Le Cotty, Élodie Maître d’Hôtel, Gauthier Malnoury
Souvent présenté comme un outil de spéculation sur les fluctuations de prix et d’accès au crédit, le warrantage permet aussi aux producteurs de se protéger d’une pression sociale qui les pousse à ponctionner régulièrement une partie de leurs récoltes et peut mettre en danger la sécurité alimentaire de leur ménage en période de soudure.

Construire la résilience des ménages grâce à la gestion durable des terres
Sébastien Subsol, Maty Ba Diao, Edwige Botoni
L’ampleur de la dégradation des terres dans les pays ouest-africains nécessite de développer les techniques de gestion durable des terres, qui ont déjà prouvé leur efficacité. Cet article évalue les effets d’une telle mise à l’échelle sur la résilience des populations, ainsi que ses coûts et bénéfices pour les pays.

Niger : points de vue sur l’initiative 3N
Mamoudou Hassane, Moussa Tchangari
En avril 2012, le Niger a adopté une nouvelle politique de lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Reposant sur une approche décentralisée et multisectorielle, cette stratégie se veut résolument novatrice. Mamoudou Hassane (Haut commissariat à l’i3N) et Moussa Tchangari (Alternative Niger) exposent leur point de vue sur cette initiative.

Burkina Faso : vers une nouvelle politique nationale de sécurité alimentaire
Tinga Ramdé, Stéphane Degueurce
Le Burkina Faso révise actuellement sa stratégie de sécurité alimentaire. Tinga Ramdé (Conseil national de sécurité alimentaire) et Stéphane Degueurce (Pam) évoquent les enjeux et objectifs de cette stratégie, ainsi que les outils développés par l’État pour lutter contre l’insécurité alimentaire.

Filets sociaux en Afrique de l’Ouest : des outils en constante évolution
Inter-réseaux
Les filets sociaux sont largement utilisés pour lutter contre la faim en Afrique de l’Ouest. Ils ont connu de nombreuses évolutions au cours des dernières années, se diversifiant et visant des objectifs dépassant la simple réponse à une situation d’urgence.

Vers des filets sociaux « prévisibles » en Afrique de l’Ouest ?
Henri Leturque, Nathalie Jarno, Yoann Jolly
La récurrence des crises alimentaires et la prévalence de la faim en Afrique de l’Ouest ont conduit les partenaires au développement et les États à envisager des systèmes de transferts sociaux allant au-delà de la réponse ponctuelle d’urgence suite aux crises. Cet article s’intéresse à l’émergence de ces filets sociaux « prévisibles » en Afrique de l’Ouest.

Soutenir et renforcer la résilience de l’élevage pastoral
Bernard Bonnet
Longtemps oubliés des politiques publiques, les systèmes pastoraux ont fait preuve de grandes capacités d’adaptation et de résistance, toutefois mises à mal par des facteurs de vulnérabilité croissants. La reconnaissance accrue de l’importance de ces systèmes pourrait permettre de renforcer les politiques publiques en leur faveur.

Lutter contre la vulnérabilité et la faim à l’échelle régionale ?
Alain Sy Traoré, Kalilou Sylla, Aliou Ibrahima
Quelles initiatives la Cedeao a-t-elle initié pour faire face à l’insécurité alimentaire des populations de la région ? Avec quels succès et limites ? Quelles sont les priorités pour les années à venir ? Alain Sy Traoré (Cedeao), Kalilou Sylla (Roppa) et Aliou Ibrahima (Apess) apportent quelques éclairages à ces questions

L’Alliance « Agir » : une opportunité pour les populations vulnérables au Sahel ?
Zoltan Agai, Hélène Berton, Jan Eijkenaar, Philippe Thomas
L’Alliance globale pour l’initiative résilience — Sahel et Afrique de l’Ouest (Agir) vise l’éradication de la faim et de la malnutrition dans cette région d’ici 20 ans. À court terme, son objectif est de renforcer la résilience des ménages et communautés vulnérables. Entretien avec des responsables de la Commission européenne.

Nutrition : enjeux et intégration dans les politiques publiques
Anne Bichard, Nanthilde Kamara
La malnutrition touche l’Afrique de l’Ouest avec une ampleur et des impacts considérables. Depuis peu à l’agenda politique, la vulnérabilité nutritionnelle nécessite des approches multisectorielles et intégrées, que les États de la région ont encore des difficultés à mettre en œuvre.

Lutter contre la malnutrition au Sénégal : les enjeux de la coordination
Abdoulaye Ka
Abdoulaye Ka est le Coordonnateur national de la Cellule de lutte contre la malnutrition, créée en 2001 au Sénégal. Il témoigne dans cet entretien de l’expérience sénégalaise en matière de coordination de la lutte contre la malnutrition.

Partie 3 : Des enjeux multisectoriels

Quelles perspectives pour l’agriculture ouest-africaine ?
Sibiri Jean Zoundi
Quelles sont les perspectives démographiques de l’Afrique de l’Ouest d’ici 2050 ? Quelles sont les implications de ces transformations pour les agriculteurs et le monde rural ? Quelle est la responsabilité des pouvoirs publics face aux enjeux de demain ? Quelques questions auxquelles répond Sibiri Jean Zoundi dans cet entretien.

Intégrer la question de l’emploi dans les politiques publiques
Jérôme Coste
La question de l’emploi en Afrique est un enjeu crucial placé sous une triple contrainte : la population agricole continue d’augmenter, les terres disponibles sont de plus en plus rares et les créations d’emploi dans les autres secteurs demeurent lentes. Dans ce contexte, les solutions devront combiner les instruments de plusieurs politiques sectorielles.

Poser la question de la démographie en Afrique de l’Ouest
Jean-Pierre Guengant, Liora Stührenberg
Enjeux cruciaux pour le développement et la sécurité alimentaire de l’Afrique de l’Ouest, les questions de population sont pourtant encore insuffisamment intégrées dans les politiques publiques des États. Accélérer la transition démographique et la maîtrise de la fécondité devrait constituer l’une des priorités majeures des pays.

Les transferts monétaires au Niger : des conditionnalités mal perçues et contournées
Jean-Pierre Olivier de Sardan
Il existe toujours des écarts entre une politique sur le papier et son application sur le terrain. La mise en œuvre des transferts monétaires (CT) au Niger est un exemple typique de l’imposition de normes externes contestées et contournées par les destinataires. Cet article décrit les perceptions et les stratégies des populations face à ces transferts.

Cibler les politiques de sécurité alimentaire sur les plus pauvres
Dr Bakari Seidou
Les politiques de sécurité alimentaire mises en œuvre en Afrique de l’Ouest parviennent-elles à toucher les plus pauvres ? Comment les approches de ciblage ont-elles évolué ces dernières années ? Dans cet entretien, Dr Bakari Seidou témoigne des enjeux du ciblage des interventions en faveur de la sécurité alimentaire.

L’aide internationale face aux enjeux de la sécurité alimentaire au Sahel
Jean-Luc François, Éric Hazard, Alain Sy Traoré
Les récentes crises alimentaires au Sahel ont conduit les partenaires au développement à revoir leurs modes d’action pour intégrer les « nouveaux » enjeux de la sécurité alimentaire. Cette évolution n’est pas sans poser plusieurs défis, dont témoignent dans ces entretiens Jean-Luc François (AFD), Éric Hazard (Oxfam) et Alain Sy Traoré (Cedeao).

La « résilience » : renouvellement des approches contre l’insécurité alimentaire ?
Regards croisés
Le concept de « résilience » a envahi ces dernières années le champ de la réflexion et de l’action dans le domaine de la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest. Quelles avancées concrètes apporte-t-il ? Quels défis soulève-t-il ? Différents acteurs impliqués dans les questions de sécurité alimentaire s’expriment à ce sujet.

Comment financer des politiques en faveur des ruraux pauvres ?
Roger Blein, Frédéric Bontems, Éric Hazard, Moussa Kaboré, Alain Sy Traoré
Comment financer les politiques en faveur des plus démunis  ? Les États disposent-ils de marges de manœuvre suffisantes  ? L’aide internationale et le secteur privé offrent-ils des opportunités ? Plusieurs personnes de diverses institutions apportent quelques éclairages sur ces questions.

Construire une vision partagée des enjeux ruraux ouest-africains
Roger Blein
Dans la conclusion de ce Grain de sel consacré à l’évolution du débat et des politiques concernant la sécurité alimentaire au Sahel, Roger Blein relève les avancées qui ont eu lieu ces dernières années. Il montre aussi que beaucoup reste à faire pour bâtir des stratégies de sécurité alimentaire durables et émancipées de l’aide extérieure.

jan 24, 2014

CONCURSO PROFESSOR ANTROPOLOGIA IFCS-UFRJ 2 VAGAS

O Departamento de Antropologia Cultural do IFCS/UFRJ solicita ampla divulgação:

CONCURSO PÚBLICO DE PROVAS E TÍTULOS PARA PROVIMENTO DE VAGAS DE PROFESSOR ADJUNTO

Titulação Básica: Doutorado
Regime de Trabalho: 40DE
Classe: Professor Adjunto

 

SETOR: ANTROPOLOGIA CULTURAL (2 VAGAS)
Período de Inscrições: 16/01/2014 a 10/02/2014
Central de atendimento: (21) 2598-1818 (a partir de 13/01/2014)
Informações: concurso460@pr4.ufrj.br
Inscrições: http://concursos.pr4.ufrj.br/

Edital Nº. 460, de 23/12/2013
DOU Nº. 253, de 31/12/2013, Seção 03, Páginas 232 a 238 (segue anexo)

Pontos:
1) Antropologia e história
2) Parentesco e família
3) Magia, ciência e religião
4) Antropologia e política
5) Ritual e simbolismo
6) Etnografia e teoria antropológica
7) Antropologia e economia
8) Indivíduo, corpo e pessoa
9) Teorias da cultura
10) Identidade, alteridade e sociedade.

 

jan 24, 2014

Pour écouter les interventions du Colloque « Chili, 11 septembre 1973 : un événement mondial »

À l’occasion du colloque « Chili, 11 septembre 1973 : un événement mondial », l’IHEAL ainsi que ses partenaires (Science Po et l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines) ont eu l’honneur de recevoir les 17, 18 et 19 septembre derniers notamment trois grands témoins venus donner un éclairage non seulement historique, politique, sociologique et artistique mais aussi personnel sur cet événement fondateur de l’histoire mondiale au travers d’entretiens menés tour à tour par Sébastien Velut, Georges Couffignal et Caroline Moine.

Vous pouvez écouter l’intégralité de ces trois interventions en cliquant sur le lien suivant : http://www.iheal.univ-paris3.fr/fr/colloque-chili

M. Jacques Chonchol ministre de l’agriculture du Chili de 1970 à 1972, ancien directeur de l’IHEAL
Entretien animé par Sébastien Velut (Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3)

M. Alain Touraine, sociologue
Entretien animé par Georges Couffignal (Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3)

M. Armand Mattelart, essayiste et sociologue
Entretien animé par Caroline Moine (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines)

Colloque Chili – programme DEF

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