jan 24, 2014

Appel à Communication – Journée des Jeunes Chercheurs de l’Institut de Géographie 2014

Appel À Communication

Journée des Jeunes Chercheurs de l?Institut de Géographie de Paris (JIG), 10 avril 2014
https://sites.google.com/site/journeeigparis/home

*Crise(s) ?*
Dysfonctionnements territoriaux ou facteurs de production de l’espace ?

Volcan islandais ou tsunami en Indonésie, changements climatiques ou émeutes de la faim, crise grecque ou mouvement *Occupy*,
désindustrialisation ou décroissance urbaine, émeutes des banlieues ou révolutions arabes : dans les médias ou les discours politiques, tout
semble désormais être crises. S’agit-il des symptômes de véritables crises économiques, sociales, écologiques, ou bien d’épiphénomènes ? Ce constat interroge d’une part la définition de la notion de crise, en particulier dans son articulation au territoire, et d’autre part la polysémie du terme.

Souvent restreinte à une acception économique, dans son sens courant, la notion de crise se caractérise comme une manifestation brusque et intense
de phénomènes. Il s’agit d’un moment de doute ou de remise en cause en lien avec des dysfonctionnements au sein de systèmes stables, à l’instar de la dette des pays africains dans les années 1980. Ces périodes d’incertitude constituent des transitions entre un état de dégradation et une situation ultérieure, offrant ainsi des opportunités de recompositions et d’élaborations d’alternatives comme cela commence à être observé par
exemple dans le cas de l’agriculture urbaine en Grèce ou dans les villes américaines en décroissance. En tant que ruptures dans les continuum
sociaux, les crises sont des phénomènes courts et intenses qui qualifient des espaces et des territoires. Aussi, comment interroger cette notion en
science sociale et plus particulièrement en géographie ?

Qu’elles soient comprises comme des phénomènes économiques, sociaux ou politiques, les crises sont éminemment géographiques. Où sont-elles ? Quels sont leurs déploiements et leurs logiques spatiales ? Quels sont les facteurs qui en sont à l?origine et quelles recompositions
entraînent-elles ? La dimension géographique n’apparaît souvent que dans une posture déterministe (aléas naturels, accidents technologiques,
malthusianisme) ou comme élément de contexte. Toutefois, les crises constituent des transitions durant lesquelles interviennent des processus
et des acteurs qui contribuent à (dés/ré)organiser les espaces et les territoires, et qui sont à l’origine de blocages sociaux. S’intéresser aux
crises revient également à comprendre comment se produisent ces transitions qui mettent en jeu la capacité des sociétés à gérer et à s’adapter à des
évènements courts et intenses. Les questions posées sont donc aussi bien celles des espaces, des échelles et des types de crises, que celles des
dynamiques, des modes d’évaluation, de perception et de gestion de ces dernières.

La notion de crise apparaît comme une clé d’analyse géographique pertinente par la mise en relation des dimensions spatiales et temporelles des
sociétés. En effet, les crises peuvent être saisies comme une échelle spatio-temporelle aussi spécifique qu’exceptionnelle, par laquelle les
rapports sociaux et de pouvoir, les pratiques, les liens et les échanges, s’organisent selon des formes singulières. Les crises contribuent à
produire de nouveaux espaces à travers les dysfonctionnements qu’elles cristallisent dans une temporalité courte. Dans cette perspective, la
valeur heuristique de la notion de crise semble évidente car elle permet de délimiter des espaces qui n?existent pas autrement.

Enfin, les crises ne sauraient être saisies sans la prise en compte de différentes échelles : ne sont-elles pas des marqueurs ou des symptômes
d’enjeux à des échelles plus locales ou globales ? Ainsi, les émeutes de la faim sont en partie les stigmates de dysfonctionnements liés à des logiques
insérées dans le processus de mondialisation. Inversement, la crise des *subprimes* aux Etats-Unis a eu des conséquences planétaires, tout en étant
le résultat de processus spéculatifs généraux. Les crises apparaissent alors comme des articulations éphémères, mais non moins importantes, entre
des faits situés à l’échelle macro-géographique et des déclinaisons particulières et locales. L’intérêt  scientifique de cette notion serait d’améliorer notre compréhension de l’espace des sociétés. La notion de crise est donc un concept opérationnel innovant et pertinent pour la compréhension d?un monde en mouvement dans ses dimensions temporelle, sociale, spatiale (et donc scalaire), tout en demeurant un objet géographique complexe dont les fondements sont à construire.

L’objectif de cette journée sera donc d’interroger la crise en tant qu’objet scientifique en géographie. Dans quels cas cette notion est
mobilisée et dans quelle mesure se révèle-t-elle pertinente ? La crise est-elle un simple dysfonctionnement d’un système ou bien peut-elle être
productrice d’espace ? Plus généralement, que permet-elle de dire sur les espaces et les territoires ? Quelles sont les limites et les apports de  cette
grille d’analyse ?

L’appel est ouvert aux approches théoriques comme aux études empiriques (études de cas, comparaisons) qui mobilisent la notion de crise. Les
propositions de communication pourront s?inscrire dans l?un ou plusieurs de ces différents axes de réflexion :

· *Les approches théoriques* des crises et la manière dont elles sont interrogées, avec en particulier la question des définitions des échelles
spatiales et des bornes temporelles.

· *Les méthodes privilégiées* et les obstacles à la mesure quantitative ou qualitative des crises, en particulier sur un terrain en crise (données,
enquêtes).

· *Les crises dans les différentes régions du monde*, aux échelles locales, régionales ou globales, et leurs articulations.

· *Les logiques et les dimensions spatiales des crises*, entre étendue, processus de diffusion et emboitements d’échelles.

· *Les crises en tant qu?objets dynamiques*, dont *les facteurs* impliquent en retour des recompositions, des transformations, entre un avant et un
après,

· *Les acteurs des crises et leurs interactions*, interrogeant à la fois les conséquences (populations touchées, perceptions) et *la gestion* de ces
moments exceptionnels (prévention, mobilisation, réactions).

*Propositions de communications*
L’appel à communication s’adresse à l’ensemble des jeunes chercheurs (Master, Doctorants, Post-doctorants), s’intéressant à l’étude de l’espace
en géographie comme dans d’autres sciences humaines et sociales. Avec l’accord des participants, les versions écrites des présentations pourront
faire l’objet d’une publication sur le site du colloque.

*Modalités de participation*
Trois formes de communication (individuelle ou collective) sont possibles :

· Une présentation orale de 20mn, suivie des questions de l’assemblée.

· Un poster scientifique. Ils seront exposés toute la semaine de la JIG et feront l’objet du concours de poster de l’École Doctorale de Géographie de
Paris.

· Un court métrage (documentaire) en rapport avec la thématique proposée.

*Envoi des propositions de communication orale*
Les propositions doivent respecter les conditions suivantes :

· Indiquer le titre de la communication et une liste de 5 mots-clés maximum.

· Indiquer le nom et les coordonnées de(s) auteur(s) (e-mail, n° de téléphone), adresse postale, et organisme de rattachement (université et
unité de recherche).

· Fournir un résumé de la communication d’une page maximum, police 12, Times New Roman.

· Indiquer les axes principaux auxquels se rattache la communication en tête de proposition.

Les propositions doivent être envoyées avant le *lundi 3 Février 2014*inclus à l’adresse suivante doctorants.edparis@gmail.com.

*Envoi des propositions de posters*

Les propositions de posters sont à envoyer par mail à Chantal Béranger avant le *31 Mars 2014* : Chantal.Beranger@paris-sorbonne.fr.

Les modalités complètes sont présentées sur le site de l’École doctorale de géographie de Paris :
http://ed-geographie-paris.univ-paris1.fr/concours-de-posters-scientifiques-0

*La Journée des jeunes chercheurs de l’Institut de Géographie de Paris (JIG) aura lieu le 10 avril 2013, dans l’Amphithéâtre Emmanuel De Martonne, à l’Institut de Géographie, 191 rue Saint Jacques 75005 PARIS.*

*Comité d?organisation :*

Solène BAFFI – Univ. Panthéon Sorbonne ? Paris 1
Emmanuel CHAUVIN – Univ. Panthéon-Sorbonne ? Paris 1
Clémentine COTTINEAU – Univ. Panthéon-Sorbonne ? Paris 1
Sylvestre DUROUDIER – Univ. Paris Diderot ? Paris 7
Jack KEILO – Univ. Paris Sorbonne ? Paris IV
Guillaume SAULOUP – Univ. Panthéon-Sorbonne ? Paris 1
Etienne TOUREILLE – Univ. Paris Diderot ? Paris 7

Site internet de la JIG : https://sites.google.com/site/journeeigparis/home

Site de l?Ecole Doctorale : http://ed-geographie-paris.univ-paris1.fr/

Contact des organisateurs : doctorants.edparis@gmail.com

jan 24, 2014

Kaléidoscope – Le mensuel bibliographique de l’Agence Française de Développement

KALEIDOSCOPE N° 116 – Décembre 2013

Edito Journée mondiale des droits de l’homme – 10 décembre 2013

Défis mondiaux Microfinance

GéographiesTchad

Rubrique « Débats sur l’aide » : notre sélection sur l’actualité du développement

Rubrique « A ne pas manquer » : notre sélection sur les incontournables du moment

Pour consulter les numéros précédents :  http://www.afd.fr/Kaleidoscope

jan 24, 2014

Atelier, services écosystémiques et gestion durable des cours d’eau (Limoges, 12 juin)

Atelier-rencontre

Services écosystémiques et gestion durable des cours d´eau

Limoges, 12 juin 2014

Cet atelier-rencontre s´inscrit dans le cadre de la « chaire capital  environnemental et gestion durable des cours d´eau » au sein du  laboratoire GEOLAB UMR 6042 CNRS à l´Université de Limoges. Nous nous  intéressons au concept des services écosystémiques, et plus  particulièrement à la façon dont celui-ci peut fournir un langage  commun et aider à la décision dans la gestion durable des cours d´eau.

Contexte

Les services écosystémiques sont les biens et les services que les  hommes peuvent tirer, directement ou indirectement, des écosystèmes  pour assurer leur bien-être. Les deux programmes Millennium Ecosystem  Assessment et Experimental Ecosystem Accounting, lancés par les  Nations Unies, visent à intégrer les différentes valeurs des  écosystèmes dans la satisfaction des besoins socio-économiques, afin  de fournir aux décideurs publics et privés des informations pour mieux  agir.

La multifonctionnalité des cours d´eau et de leurs bassins versants  mérite une attention toute particulière. Cela est d´autant plus marqué  qu´ils concentrent des enjeux socio-économiques, politiques et  environ- nementaux réels ou potentiels, car cette multifonctionnalité  suscite des conflits d´usages. Nous nous interrogeons sur les liens  possibles entre la gouvernance et les services écosystémiques :  comment cette approche peut-elle s´intégrer à la gestion de cours  d´eau et à la résolution des conflits ? À un niveau local, comment les  différents acteurs peuvent-ils s´emparer de ce concept ? Quels sont  les liens possibles entre les services écosystémiques et la  participation publique dans les prises de décisions ?

Nous proposons un débat sur les possibilités et les incertitudes  associées au concept de service éco- systémique. Quelles sont la  pertinence et l´efficacité de l´approche par les services  écosystémiques dans la gestion de cours d´eau ? Quelles sont les  limites qui restreignent l´usage de l´évaluation des services  écosystémiques dans les décisions politiques ? Pourquoi cette approche  n´est-elle pas utilisée plus lar- gement ? Quelles initiatives peut-on  prendre pour promouvoir l´évaluation de services écosystémiques ou  d´éventuelles alternatives ?

Les trois thématiques que nous aborderons :

– les incertitudes méthodologiques et philosophiques du concept de  service écosystémique,

– les liens entre gouvernance et services écosystémiques et

– l´usage de l´évaluation de services écosystémiques dans la gestion  de cours d´eau.

Appel à contributions

Que vous soyez chercheur, gestionnaire ou usager, nous vous invitons à  partager vos idées, vos résultats et vos expériences. Nous sommes  intéressés par l´application, l´évaluation, et les critiques de  l´approche par les services écosystémiques dans le domaine de l´eau en  France ou à l´étranger.

Contactez-nous par email avant le 15 février 2014 en précisant, par  exemple, l´objet ou la question principale de vos travaux, le  territoire concerné, les enjeux de gestion de cours d´eau, les  méthodes en- visagées et comment vous considérez le concept de service  écosystémique dans la gestion durable de cours d´eau. Nous examinerons  les contributions proposées et nous vous recontacterons le plus  rapide- ment possible pour vous faire savoir si votre proposition a  été retenue.

Contact

Carmen Cantuarias, post-doctorante :  carmen.cantuarias@unilim.fr<mailto:carmen.cantuarias@unilim.fr>

James (Jamie) Linton, responsable de la chaire :  james.linton@unilim.fr<mailto:james.linton@unilim.fr>

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Workshop

Ecosystem services and sustainable river management

Limoges, June 12th 2014

This workshop is part of the research programme « Environmental Capital  and Sustainable River Man- agement » based at the research unit GEOLAB  UMR 6042 CNRS at the University of Limoges. We are interested in  whether and how the concept of ecosystem services can provide a common  language and tool for sustainable river management.

Context

Ecosystem services may be defined as the functions and the products of  ecosystems that benefit hu- mans or yield welfare, directly or  indirectly, to society. Two programs launched by the United Nations –  Millennium Ecosystem Assessment and Experimental Ecosystem Accounting  – aim to integrate the value of ecosystems with the satisfaction of  social-economic needs and provide public and private decision makers  with information that would help improve decision-making.

The multifunctionality of rivers and their watersheds gives rise to  particular conflicts of use and presents certain challenges for  governance. We are interested in the possible connections between  water conflict, governance and ecosystem services: How might this  approach be integrated into river basin management and conflict  resolution? At a local level, how might the concept of ecosystem  services be relevant to various different stakeholders in river basin  management? What are the possible links between ecosystem services and  public participation in managing rivers?

We propose a debate on the possibilities and uncertainties associated  with the concept of ecosystem services. What is the relevance and  effectiveness of the ecosystem services approach in the manage- ment  of rivers? What are the limits that restrict the use of the ecosystem  services assessment in policy decisions? Why this approach is not a  common tool in water management? What steps can be taken to favor the  use of ecosystem services assessment or possible alternatives?

We are seeking contributions from researchers, managers and  water-users of all kinds on the following themes:

o the methodological and philosophical uncertainties of the concept of  ecosystem services,

o the possible connections between water governance and the concept of  ecosystem services, and

o the use of ecosystem services assessment in water management.

Call for papers

Whether you are a researcher, a manager or a water-user, you are  invited to propose a paper for the workshop. Please send us a brief  outline of what you would like to present including, for example, a  summary of your main argument, the geographical area to which it  applies, the methods you use, and how you see the concept of ecosystem  services relating to sustainable river management. We are interested  in the evaluation and application, as well as in criticism of  ecosystem services as an approach to water management in France and  elsewhere.

Contact us by email before February 15th 2014. We will review the  proposed contributions and get back in touch with you as soon as  possible to let you know if your proposal has been accepted.

Contact

Carmen Cantuarias, postdoctoral researcher:  carmen.cantuarias@unilim.fr<mailto:carmen.cantuarias@unilim.fr> James  (Jamie) Linton, responsible for the chair:  james.linton@unilim.fr<mailto:james.linton@unilim.fr>

jan 24, 2014

Inter-reseaux : Bulletin de synthèse n°11 : Améliorer la nutrition grâce à l’agriculture

NOVEMBRE 2013
AMELIORER LA NUTRITION GRACE A L’AGRICULTURE

Chères lectrices, chers lecteurs,

Ce numéro des Bulletins de synthèse Souveraineté alimentaire s’intéresse à la problématique de la nutrition en Afrique subsaharienne.

La faiblesse des investissements publics consacrés au secteur agricole et les nombreuses responsabilités qui lui sont assignées peuvent questionner sa capacité à contribuer plus efficacement à la lutte contre la malnutrition. Au-delà de son action reconnue en termes de diminution de la pauvreté, quel pourrait être le contenu d’une politique agricole plus orientée sur la nutrition ? Par ailleurs, sachant que la lutte contre la malnutrition est multidimensionnelle, comment inciter le secteur agricole à mettre en œuvre une telle politique ?

Ce bulletin de synthèse s’appuie sur les publications récentes, tant dans le domaine de la nutrition que dans celui de l’agriculture, pour proposer des éléments de réponse à ces questions d’actualité. Après un rappel des principales formes de malnutrition et de leurs causes, ce bulletin s’attachera à décrire les stratégies mises en place jusqu’ici pour lutter contre la malnutrition, notamment en Afrique de l’Ouest, ainsi que les principales propositions visant à renouveler l’approche dans le secteur agricole.

Le bulletin est en ligne : http://www.inter-reseaux.org/IMG/pdf/BDS11_Nutrition_Nov2013.pdf

jan 24, 2014

Appel à contributions: Actions publiques urbaines dans les suds : trajectoires et ajustements

Les textes devront être soumis

au 30 septembre 2014

et seront sélectionnés selon la procédure d’évaluation habituelle de la revue Géocarrefour

jan 24, 2014

MIGREUROP : lancement du site closethecamps.org

Migreurop lance le site participatif closethecamps.org <http://closethecamps.org/> : une cartographie pour dénoncer l’enfermement des étranger-e-s en Europe et au-delà. 393, c’est le nombre de camps fermés pour étranger-e-s apparaissant sur le site *closethecamps.org <http://closethecamps.org/>* mis en ligne aujourd’hui. Recensés dans les pays de l’Union européenne (UE), les pays candidats à l’adhésion à l’UE, ceux éligibles à la politique européenne de voisinage (PEV) voire les États qui collaborent à la politique migratoire européenne, ces camps ont tous été opérationnels entre 2011 et 2013.

Ces chiffres ne révèlent que l’enfermement en camps fermés[1]
<https://mail.google.com/mail/?ui=2&ik=11f58b5749&view=lg&msg=142eb7e219e5ea67#142eb7e219e5ea67__ftn1> (où la privation de liberté des personnes étranger-e-s est totale), des espaces qui sont emblématiques de nombreuses violations des droits fondamentaux des populations migrantes.

Depuis plus de 10 ans, Migreurop recense et documente ce phénomène. Afin de mettre en lumière cette réalité complexe et multiple et de
sensibiliser le plus grand nombre de personnes à ces questions, le réseau s’appuie notamment sur l’outil cartographique. La «Carte des
Camps <http://www.migreurop.org/article2216.html?lang=fr>**», parue dans sa cinquième version en 2012, permet d’illustrer l’évolution et la
multiplication des lieux de détention d’étranger-e-s.

Au-delà de son travail de récolte et de diffusion de l’information, *Migreurop souhaite mobiliser toutes celles et ceux qui s’opposent aux
mécanismes d’enfermement et d’éloignement des migrant-e-s en vue de défendre leurs droits fondamentaux*.

La campagne Open Access Now <http://www.openaccessnow.eu/fr/>, lancée en 2011 et**demandant un accès inconditionnel de la société civile et des journalistes aux centres de détention d’étranger-e-s, a permis de souligner et rappeler l*’opacité qui continue d’entourer ces lieux
d’enferme**ment :* difficultés — pour les associations, les chercheur-e-s, les proches des détenu-e-s et tout-e citoyen-ne — d’accéder aux informations concernant ces dispositifs,* contacts parfois difficiles avec les personnes enfermées, entraves à la mise en  1/2 uvre d’actions de soutien et de certaines initiatives de revendication et sensibilisation sur le sujet.*

De ce constat est née, au sein du réseau Migreurop, l’idée de travailler à la mise en place d’une base de données et la création d’une *«
Cartographie dynamique de l’enfermement des****étranger-e-s »*, qui visent à promouvoir l’accès pour le plus grand nombre de personnes aux
informations concernant la détention administrative et ses conséquences sur la vie et les droits des personnes migrantes.

Ce projet participatif et ambitieux fut présenté publiquement le 6 décembre 2013 dans le cadre de la rencontre internationale « L’enfermement des étranger-e-s en Europe et au-delà : quels horizons ? » organisée à Paris par Migreurop et l’Observatoire de l’Enfermement des Étrangers (OEE, France).

Aujourd’hui, dans le cadre du projet de l’antiAtlas des frontières <http://www.antiatlas.net/la-compagnie/>qui est à l’origine d’une exposition qui se tiendra du 13 décembre jusqu’au 1^er  mars à La Compagnie, lieu de création à Marseille, le réseau met en ligne le site et espère que de nombreuses contributions viendront alimenter cette initiative contre « l’Europe des camps ».

Le 13 décembre 2013

*Le site sera en ligne aujourd’hui à 18h00.***

*CONTACTS PRESSE* (français/anglais/italien):

Email : contact@migreurop.org <javascript:return>

jan 24, 2014

Appel à articles Genre et Alimentation

Veuillez trouver ci joint un appel à articles pour un numéro du Journal des anthropologues sur « genre et alimentation »
Call for paper JDA Gender and food_reluJH
Appel JDA Genre et alimentation VF

jan 24, 2014

ADLAF : Call for Papers Naturalezas globalizadas – perspectivas latinoamericanas

Call for Papers ADLAF – Asociación Alemana de Investigación sobre América Latina
Congreso Anual 2014

Naturalezas globalizadas – perspectivas latinoamericanas
Del 26 al 28 Junio 2014

ADLAFCallforpapers_spanisch

Fundación Konrad Adenauer, Berlín, Academia de la Fundación Konrad Adenauer, Tiergartenstraße 35

La Asociación Alemana de Investigación sobre América Latina invita a presentar ponencias para cuatro Mesas de Trabajo en el marco de su congreso anual interdisciplinario. Los resúmenes (de hasta 200 palabras), acompañados de breves datos sobre su autor o autora (hasta 500 caracteres), deberán ser enviados antes del 15.01.2014 a la dirección de correo electrónico: adlaf@giga-hamburg.de.

Dentro del marco del congreso se ofrece a los investigadores junior la oportunidad de presentar sus proyectos científicos en modalidad póster. Más informaciones al respecto se publicarán próximamente.

 

 

 

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