mar 21, 2013

PROGRAMME FESTIVAL CINEMA PERUVIEN

Cinéma Péruvien 2013
Du 3 au 9 avril 2013 au Cinéma Action Christine
Longs métrages, documentaires et courts métrages

Le Festival du cinéma péruvien de Paris approche à grands pas, et nous souhaitons vous faire partager le programme de la 7e édition du Festival de Cinéma Péruvien de Paris qui est désormais en ligne sur notre site   Programme Festival.

Vous y trouverez :
Le détail des films présentés dans les trois sections compétitives :

compétition de longs métrages
compétition de documentaires
compétition de courts métrages

Tous les jours, nous proposons des rencontres  avec des réalisateurs aux  séances  de 16h, 18h, 20h.

Et hors compétition :

– Panorama :

– Séance spéciale « débats et rencontre sur les femmes ».
– Séance spéciale « Soirée écologie »
-Séance spéciale  « cinéma panorama » rencontre de trois réalisateurs.

Autour du Festival :
Rencontre avec les jurys lors de la soirée de remise du prix,  le soleil tournant.
La Bande d’annonce est en ligne.
Soutenir le Festival:
Vous souhaiter soutenir notre festival ?  Amis du Festival

Lieu du Festival: 4 , rue de Christine 75006 Paris – M° saint Michel ou Odéon

 

mar 21, 2013

PRIX DE L’INNOVATION DOCTORALE EN GEOGRAPHIE

SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE* fondée en 1821 reconnue d’utilité publique par ordonnance royale du 14 décembre 1827

*PRIX DEL’INNOVATION DOCTORALE* *EN GEOGRAPHIE* décerné par la Société de Géographie le Prix 2013 est ouvert aux docteurs ayant soutenu leur thèse en géographie (sciences humaines et sociales) entre le 1er décembre 2011 et le 31 janvier 2013 et ayant obtenu la mention très honorable ou très honorable avec les félicitations du jury (si l’université décerne des mentions) les inscriptions sont reçues jusqu’au 30 avril 2013
les candidats déposent un dossier comportant :
– les coordonnées du candidat – une copie de son rapport de soutenance
– un résumé de la thèse
– établi sur 1 page
– mettant en évidence la nature innovante du doctorat le jury examinera tous les dossiers jusqu’à la mi-mai il établira une liste des dossiers sélectionnés (environ une dizaine) en tenant compte essentiellement :
/> de l’apport innovateur des travaux
/> de l’impact qu’il présente dans sa spécialité
/> des applications attendues

Ceux dont le dossier aura été sélectionné par le jury, seront avertis individuellement après le 31 mai. A partir de cette date, ils devront transmettre :
– un exemplaire de leur thèse et ils deviendront à titre gratuit, avec tous les services accordés aux membres actifs

Membre de la Société de Géographie pour l’année 2013 de mi-mai à fin août, le jury examinera les thèses déposées  il se réunira en septembre pour la désignation du (ou de la) lauréat(e) qui deviendra
Membre de la Société de Géographie pour une durée de 10 années(2013 à 2022)
Célébration du Prix dans l’amphithéâtre de l’Hôtel de la Société en présence de son directeur de thèse et de ses rapporteurs

correspondance :
Société de Géographie – Prix de thèse – 184 boulevard Saint-Germain 75006 PARIS_

mar 21, 2013

Programme des prochaines séances du séminaire Histoire du Cinéma

Séminaire Histoire et Cinéma

Patricia Sampaio et Glauber Aquiles Sezerino
salle du conseil A (190 av de France, 75013) A partir de 16h.

Séance du 14 mars 2013
Os Inquilinos – Os Incomodados que Se Mudem2009
Réalisateur: Sergio Bianchi.

Valter (Marat Descartes) et Iara (Ana Carbatti) habitent avec leurs deux enfants dans la banlieue de São Paulo. Ils vivent leur vie normalement jusqu’à l’arrivée de trois garçons qui deviennent  leurs nouveaux voisins. Iara pense que comme ils ne travaillent pas, ils doivent être des criminels. On connaît mal l’histoire du trio, qui souvent amène des femmes à la maison et jure en permanence. Valter, qui travaille le jour et étudie la nuit, se soucie peu de ce qu’ils font et veut juste dormir. Mais la tension de la vie quotidienne et le bruit des voisins commencent à troubler de plus en plus son sommeil.

Séance du 11 avril 2013
Une famille brésilienne (Linha de passe) – 2009
Réalisateurs : Walter Salles et Daniela Thomas, sorti en 2009.

São Paulo. 20 millions d’habitants, 200 km d’embouteillage, 300 000 coursiers. Au cœur de cette ville, quatre frères cherchent leur voie, chacun à sa manière. Leur mère, Cleusa, femme de ménage qui élève seule ses quatre enfants nés de pères différents, est à nouveau enceinte. Reginaldo, le benjamin, cherche son père. Dario rêve d’une carrière de footballeur. Dinho se réfugie dans la religion. Denis, l’aîné, déjà père d’un enfant élevé seule par sa mère, gagne difficilement sa vie comme coursier. A l’image d’un Brésil en état d’urgence et en crise identitaire, tous cherchent une issue.

Séance du 9 mai 2013
L’Année où mes parents sont partis en vacances (O ano em que meus pais saíram de férias) – 2006
Réalisateur : Cao Hamburger

L’histoire se déroule à São Paulo pendant le mondial de football au Mexique, en 1970. Mauro, 12 ans, est laissé par ses parents, « partis en vacances » (en fait, en fuyant la dictature installée au Brésil), chez son grand-père paternel, barbier dans le quartier juif de « Bom Retiro ». Mais celui-ci viens de décéder et Mauro doit rester alors avec Sholomo, un voisin de son grand-père. C’est l’été de toutes les émotions, entre des joies liées au mondial de football et l’angoisse sourde liée à l’étrange disparition des parents.

Séance du 13 juin 2013
Eles não usam black-tie1981
Réalisateur: Leon Hirszman

São Paulo, 1980. Tião, un jeune ouvrier, apprend que sa petite amie Maria est enceinte et décide de l’épouser. Au même moment, un mouvement de grève divise les métallos. Craignant de perdre son emploi, Tião trahit ses compagnons grévistes et rentre alors en conflit avec son père, ancien syndicaliste qui a passé trois ans en prison sous la dictature militaire.

mar 21, 2013

EADI eNewsletter #3 (March 2013) – Post-2015 Development Agenda, Call for Editor in Chief

Issue #3/2013

News from EADI

The Post-2015 Development Agenda: A Review of the Debate and Potential Elements of a Joint EU Strategy
New EADI Policy Paper by Andrew Sumner and Thomas Lawo, February 2013

EADI Policy Paper Sumner/Lawo

This paper seeks to capture the major elements of global development efforts through the MDGs and in preparing for a global development agenda beyond the year 2015 to contribute to the post-2015 discussion. The paper

  • Looks backwards at trends in poverty reduction during the MDG period (1990 –present) and the impacts of the MDGs;
  • Looks forward and makes projections for levels and patterns of poverty over the next 10-20 years and discusses emergent issues including the ‘new geography of poverty’;
  • Reviews official documents and research papers and outlines three narratives and options for a post-2015 framework;
  • Makes proposals for key elements of an EU strategy.

Call for Editor in Chief, European Journal of Development Research – Deadline extended
EADI is seeking a new Editor in Chief from May 1, 2013 for the European Journal of Development Research. Deadline for applications: 31 March 2013.

The European Journal of Development Research is a multi-disciplinary journal that seeks to broaden our understanding of the processes that advance or impede human development, from political, economic, sociological or anthropological perspectives. It provides an inter-disciplinary platform for original research and review articles, reflecting topical discussions in International Development Studies in the broad sense. The journal is professionally managed by an excellent team of editors drawn from the academic and practitioner community for fixed periods, and supported by a journal administrator.


EADI Seminar

New Challenges for Cooperation of European and Developing Countries – Contribution of Academic Sphere, Public Administration, NGOs and Private Sector
Conference of University of Economics (VSE) in Prague on the occasion of the EADI Executive Committee Meeting, 19 April 2013, Prague.

mar 21, 2013

CECUPE AGENDA Avril 2013

Centre Culturel Péruvien ACTIVITES CECUPE Avril – Mai 2013
Communiqué de Presse

● Jeudi 4 Avril 2013 à 19H00
« La Culture Chimu, de nouvelles données »
Rencontre avec Camille Clément

La Culture Chimu se développe dans la Côte-Nord du Pérou entre 900 et 1470 apr. J.-C. Son territoire s’étendait depuis l’actuel Tumbes, frontière avec l’Équateur, jusqu’à la vallée de Carayballo, département de Lima, occupant une étroite zone délimitée à l’est par la cordillère. Sa capitale était la citadelle de Chan Chan dans l’actuelle ville de Trujillo située dans la vallée de Chimu. Cependant, les études récentes montrent l’importance que d’autres vallées ont eue dans le développement de la culture Chimu. Dans le cas présent, notre invité se penchera sur l’importance de la Vallée de Chicama dans l’organisation Chimu et plus particulièrement dans l’essor de la capitale, Chan Chan.
Camille Clément, archéologue, de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et chercheur attaché au CNRS, vient de rentrer du Nord du Pérou où il effectuait des recherches sur les Chimu avec une bourse IFEA (Institut des Etudes Andines).

Maison de l’Amérique Latine (217 boulevard Saint-Germain, 75007 Paris)

● Vendredi 26 Avril 2013 à 19H00
«Femmes Péruviennes»
Mise en scène en espagnol par Walter Ventosilla avec son groupe Guacamolink

Depuis le XVIIIe siècle et jusqu’à l’ère présente, de nombreuses femmes péruviennes ont marqué l’histoire sociale et culturelle du pays. Pendant cette soirée théâtrale, la présence de six de ces femmes sera évoquée : Micaela Bastidas, Maria Parado de Bellido, Magda Portal, Mercedes Cabello de Carbonera, Chabuca Granda et Maria Reiche. Par leurs voix, nous découvrirons les circonstances qui les ont placées dans l’histoire du Pérou au point d’avoir une forte répercussion sur celle-ci.
Walter Ventosilla, écrivain et metteur en scène péruvien, vit à New York où il exerce sa profession.
Les actrices, Emely Grisanty, Xiomara Cintron et Czary Mada Mireles du groupe Guacamolink, résident également à New York

http://guacamolink.com/
Un verre de l’amitié suivra la pièce.
PAF général 6€
Centre Poterne des Peupliers, 1 rue Gouthière, 75013 Paris (tram 3)

 

Contacts :
www.cecupe.com
yolanda.rigault@wanadoo.fr

 

mar 21, 2013

Le Ceped fait son cinéma… 2éme séance (26 mars, Paris)

Le Ceped a le plaisir de vous convier à la 2éme séance du « Ceped fait son cinéma… » qui se tiendra le 26 mars 2013 à 18h30 précises*
Trois films seront présentés par des ethnologues qui ont filmé l’enfance en Bolivie, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire.

Sur leur terrain de recherche, ils nous donnent à voir l’emmaillotement d’un bébé en Bolivie, la toilette d’un nourrisson au Burkina Faso et le jeu de la transe en Côte d’Ivoire. Le film est devenu, à l’heure de la vidéo, un outil de recherche incontournable pour l’analyse de la gestuelle, des interactions et de la mise en scène des soins dans la petite enfance comme des jeux ou des rituels enfantins.

Au fil de la faja. Enrouler et dérouler la vie en Bolivie ; Charles-Édouard de Suremain (avec la coll. de Nicolas Montibert) (2005). En présence de Palmira La Riva González (LESC), Université Paris Ouest-La Défense. (26mn16, IRD)

Dans les Andes boliviennes, la pratique de l’emmaillotement (faja), contribue au façonnement du corps du nouveau-né et à la prévention de la maladie. Il s’agit également d’un espace de transmission d’attitudes féminines perçues comme idéales. Au-delà de ses modalités et de ses fonctions sociales, la faja renvoie aux thèmes de la maturation de l’enfant, de l’apprivoisement et de la fertilité. En cela, il apparaît comme la métaphore du déroulement de la vie.

Toilette mossi. Doris Bonnet (2004) (10mn16, IRD). En présence de l’auteur

Au Burkina Faso, les mères lavent quotidiennement les nouveau-nés pour les protéger de la saleté mais aussi des divers esprits malfaisants susceptibles de les fragiliser. Cette toilette s’accompagne de gestes énergiques mais organisés et spatialisés. Elle révèle une certaine représentation de l’enfant, associe l’hygiène à la sphère du religieux, et s’inscrit dans des pratiques de maternage avec un objectif de socialisation.

Jeu d’enfants ou rituel de possession ? Véronique Duchesne (2004) (9mn18, CNRS). En présence de l’auteur

En présence de l’auteur. Ce film, composé de deux séquences tournées en 1993 et en 1999, montre comment dès la petite enfance, le jeu participe de l’apprentissage de la pratique religieuse. Dans une cour du sud-est ivoirien, des enfants jouent le rituel de possession qui est au cœur du culte des boson (entités anthropomorphes attachées à des lieux). Ils (re)produisent les chants, les pas de danse, les rythmes, la mise en scène ainsi que le comportement physique de la transe.

La discussion sera menée par Julie Delalande, anthropologue de l’enfance, Professeur des Universités en sciences de l’éducation, chercheur au CERSE, Université de Caen Basse-Normandie.

invitation- ceped fait son cinema – 2eme seance
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mar 21, 2013

La newsletter du CERI – Mars 2013

Édito

La Palestine dans les limbes ?

Par Laurent Bonnefoy, chargé de recherche (CNRS) au CERI

L’enlisement du « processus de paix » depuis maintenant plus d’une décennie ainsi que les « Printemps arabes » ont indéniablement relégué le conflit israélo-palestinien au second plan des préoccupations concrètes de la communauté internationale. La visite de Barack Obama en Israël et dans les Territoires palestiniens fin mars 2013, sa première depuis son élection, n’y change rien.

Certains, le gouvernement israélien en tête, ne verront dans cette évolution que justice, pensant qu’enfin l’importance accordée à ce vieux conflit reflète à la fois ses « enjeux réels » sur le plan stratégique (comparé au dossier nucléaire iranien en particulier) et le degré limité de violence effective par rapport à certaines guerres cachées, dans la région des Grands Lacs par exemple. D’autres, l’Autorité palestinienne en particulier, continuent de penser que la solution au conflit passe par l’engagement des grandes puissances.

Pourtant, le conflit du Proche-Orient en Europe, en Amérique comme dans le monde arabe reste l’objet d’un nombre incalculable d’articles de presse, de rapports d’ONG et de déclarations plus ou moins engagées de diplomates. Cette médiatisation, parfois uniquement mécanique, donne lieu à des pics réguliers – tel celui de novembre 2012 au cours de la brève offensive militaire israélienne à Gaza. Elle a dans le même temps une certaine tendance à ne donner à voir que les « péripéties » d’une situation dont les éléments structurels apparaissent comme souvent négligés. Or comprendre la structure contemporaine du conflit exige d’approcher avec lucidité ce qui constitue la « réalité » de la Palestine près de vingt ans après la signature des accords d’Oslo.

La Palestine souffre de n’être plus sur le terrain qu’une fiction institutionnelle savamment entretenue par les bailleurs de fond internationaux, par Israël, par l’Autorité palestinienne (AP) jalouse de ses micro-prérogatives mais aussi par les différents partis palestiniens, dont aucun et surtout pas le Fatah, parti de Mahmoud Abbas, ne veut être accusé d’être le premier à abandonner la partie. La division profonde entre le Fatah et le Hamas qui s’incarne dans le dédoublement depuis 2006 de la Palestine entre la Cisjordanie et Gaza, limite encore davantage les prérogatives de l’AP et place Gaza, soumise au blocus israélien, dans un isolement particulier que seule la révolution égyptienne de 2011 est parvenue à atténuer. Dès lors, Gaza semble comme détachée de la Palestine.

De cette fiction institutionnelle où chacun dit croire et œuvrer en faveur de la « solution à deux Etats », les Palestiniens sont les premières victimes. Le grignotage par la colonisation israélienne et ses à-côtés (mur de séparation, camps militaires, routes de contournement, barrages, réseaux d’eau séparés, etc.) de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est s’avère aujourd’hui être la principale donnée structurelle qui a transformé la Palestine. Malgré tout, la communauté internationale, Union européenne, ONU et monde arabe en tête, agit comme si sa condamnation quasi-unanime des projets de colonisation israéliens suffisait à annuler les effets de ces derniers sur le terrain et l’anéantissement de la promesse signée à Oslo.

Le rêve d’un dénouement « heureux » est réactivé épisodiquement. Un rapport de la Banque mondiale sur la maturité des institutions économiques palestiniennes, une entrée à l’UNESCO puis un vote favorable de l’assemblée de l’ONU à la reconnaissance de la Palestine en tant qu’Etat observateur entretiennent le mythe de deux Etats, donnent du baume au cœur à une population palestinienne qui en a bien besoin, offrent un sursis à l’AP (placée dans une situation évidemment inconfortable car soumise à des attentes et pressions contradictoires) mais participent in fine à la supercherie. Le recours épisodique à la violence armée par les organisations palestiniennes, via par exemple les rockets du Hamas qui en novembre 2012 ont pour la première fois atteint les banlieues de Tel-Aviv et Jérusalem, sert lui-même à entretenir le mythe, si ce n’est le folklore, d’une résistance active à laquelle pourtant la population ne croit plus pleinement, sans pour autant la condamner. Brisés par la répression qui a eu cours depuis des décennies (songeons que 40% de la population masculine adulte palestinienne a connu la prison en Israël), et contraints par la volonté de préserver les acquis matériels et l’illusion d’un boom économique en Cisjordanie mais aussi à Gaza, les Palestiniens apparaissent massivement désillusionnés.

Une telle situation peut durer longtemps et il est devenu évident que le gouvernement israélien joue la montre selon la logique du fait accompli. Les 600 000 colons se sont installés en Cisjordanie et à Jérusalem-Est pour rester et fragmentent à l’extrême le territoire. Dans ce cadre, la Palestine ne fait que subir. Le gouvernement du Hamas à Gaza, tout isolé qu’il est et exclu du « processus de paix », évolue dans une dimension propre. Pour reprendre la main, l’AP pourrait être amenée à prendre une décision paradoxale : se saborder pour mieux exister. L’idée de « rendre les clefs » d’une structure fantoche pour placer Israël devant ses responsabilités et le laisser assumer pleinement le coût économique mais aussi symbolique de l’occupation fait son chemin. La menace a été évoquée par Mahmoud Abbas fin décembre 2012, telle un joker auquel lui-même ne pouvait croire. Pourtant, peut-être cette idée mérite-t-elle aujourd’hui d’être prise au sérieux… y compris par les Palestiniens.

http://www.sciencespo.fr/newsletter/archive-b49a201d6ac617df941d34cf8b0fa86a.html

mar 21, 2013

Projection/débat Centre Sud – BRASILIA, Une utopie à l’épreuve de la réalité – En compagnie du reporter-photographe Stéphane Herbert (28 mars, Paris)

Centre SUD vous invite à une Projection Débat
Jeudi 28 Mars 2013 à 19h
École Nationale Supérieure d’architecture Paris – La Villette

144 avenue de Flandre, Amphithéatre 11
Métro Corentin Cariou – ligne 7

BRASÍLIA, UNE UTOPIE A L’ÉPREUVE DE LA RÉALITÉ

Avec la projection de deux documentaires :

  • Oscar Niemeyer, Un architecte engagé dans le siècle, réalisé par Rogier van Eck et Marc-Henri Wajnberg, 2000, Belgique, Documentaire, Extrait d’env. 20 minutes.
  • Brasilia, Contradictions d’une ville nouvelle, réalisé par Joaquim Pedro de Andrade, 1968, Brésil, Documentaire, 21 minutes.

Lorsque Juscelino Kubitschek, ancien gouverneur du Mina Gerais, accéda à la présidence du Brésil en 1956, il décida de fonder une nouvelle capitale qui serait une vitrine de modernité du pays. Son slogan de campagne, « 50 ans de progrès en 5 ans » est à l’image du projet fou dans lequel il se lança pour fonder Brasilia. Entouré de l’architecte Oscar Niemeyer et de l’urbaniste Lucia Costa, ils imaginent une ville nouvelle au centre du pays, afin de rééquilibrer le développement des villes côtières vers l’intérieur du pays.Construite en 1000 jours et inaugurée le 21 avril 1960, la ville est entièrement pensée, planifiée selon le fameux plan pilote de l’urbaniste Lucio Costa. Le premier documentaire, Oscar Niemeyer, Un architecte engagé dans le siècle,retrace l’effervescence qui a rendu possible la réalisation d’une telle utopie. Oscar Niemeyer revient dans ce documentaire sur le déroulement du chantier et croque devant la caméra les principaux bâtiments qu’il a érigé pour cette capitale nouvelle.
L’objectif phare des concepteurs était de concevoir une cité où tous les habitants auraient un droit à la ville égal, et ou riches et pauvres logeraient dans les mêmes quartiers. Mais dès le chantier, les ouvriers, venus essentiellement du Nordeste subissent des conditions déplorables : journées de travail de 18 heures, syndicats interdits, fortes répressions policières, … on est loin déjà loin de l’idéal de progrès promu par l’équipe conceptrice. Dès l’inauguration de Brasilia, ceux ci se retrouvent relégués dans des cités précaires à l’extérieur de la ville, les villes satellites, peu desservies. Tandis que dans la ville nouvelle, une élite de classe moyenne et supérieure afflue pour occuper les postes de fonctionnaires nationaux et internationaux. C’est l’objet du second documentaire : Brasilia, Contradictions d’une ville nouvelle, qui sept ans à peine après l’inauguration de Brasilia, s’attache à examiner les premiers échecs de cette utopie. Pour Joaquim Pedro de Andrade, « Brasilia est une ville comme les autres », dont les ouvriers bâtisseurs se sont retrouvés exclus à plusieurs kilomètres du centre, dans des situations d’extrême pauvreté avec un droit à la ville réduit. Donnant la parole à ces ouvriers, surnommés les candangos, il met en exergue le système inégalitaire de la ville moderniste, dans ce documentaire qui sera censuré sous la dictature.

Avec,
Stéphane HERBERT, Reporter-photographe,
Photo reportage In Brasilia, l’épanouissement d’une capitale, dir. Gérard MONNIER, Ed. Picard, Paris, 2006.
Modératrices :
Merril SINEUS, Architecte – urbaniste, PEROU, enseignante ENSAPLV
Aurélie LANDON, Architecte – urbaniste, chargée de TD ENSAVLP

Pour plus d’informations :
http://www.centre-sud.fr/
Pour suivre nos activités sur Facebook : notre page Centre Sud

Entrée libre sur inscription à : secretariatcentresud@gmail.com

Plan d’accès : http://www.paris-lavillette.archi.fr/cms1.9.3/index.php?page=localisation

En pièce jointe :
l’affiche de l’évènement
la plaquette de présentation de centre sud

 

 

 

 

mar 21, 2013

Séminaire « mondialisations » (27 mars, Paris)

Dans le cadre du séminaire de recherche VAAM (partenariat entre le CREDA et le département de géographie de l’ENS) intitulé   « mondialisations: concepts, enjeux et échelles »,  la séance du mercredi 27 Mars (14H-17H) accueillera Myriam Houssay-Holzschuch et Pauline Guinard, qui interviendront sur le thème Violence et mondialisation dans les villes d’Afrique du Sud.

La séance ouverte à tous se déroulera à l’ENS (45, rue d’Ulm, 75005 Paris) dans la salle Weil.

mar 21, 2013

Collectif Argentin pour la Mémoire (22 mars, Paris)

à 18h30

L’Ambassade de l’Argentine en France et le Collectif Argentin pour la Mémoire

à 37 ans du Coup d’Etat civique-militaire argentin, vous invitent à participer aux activités suivantes :

18h30 : Offrande floral face à la plaque en hommage aux victimes du terrorisme d’Etat. Minute de silence et d’applaudissements. Lecture des communiqués.
19h :.Film documentaire : « Algo habrá hecho » – « Elle a bien dû faire quelque chose…» – 53′- sous-titré en français.

Documentaire de David Andenmatten (sa présence est à confirmer), qui raconte l’histoire de la militante Berta Clara Perassi, enlevée et disparue en juillet 1976 dans le camp clandestin de détention  » La Perla  » à Córdoba-Argentine. Les témoignages nous permettent de comprendre la terreur de la population et, malgré cela, la force qui a animé les militants.

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

-Faites circuler l’information dans votre Blog ou Réseau Social-

Ambassade de l’Argentine en France

6 rue Cimarosa 75116 Paris

COLLECTIF ARGENTIN POUR LA MÉMOIRE

collectif.argentin@gmail.com

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