Prix de thèse du Sénat 2012
Prix de thèse du Sénat
Le constat d’un nécessaire renouveau des études sur le thème du bicamérisme mais aussi, plus généralement, d’une relative méconnaissance de la réalité du fonctionnement du Parlement et de sa place dans les institutions a conduit le Bureau du Sénat à redéfinir sa politique d’aide à la recherche universitaire. Cette politique comprend deux volets principaux :
le Prix de thèse du Sénat et l’aide à la recherche sur le bicamérisme.
Le Prix de thèse du Sénat a pour objectif de « distinguer chaque année un ou plusieurs travaux de thèse portant sur le bicamérisme, les collectivités locales et la vie politique et parlementaire. » (Art. 1er al. 3 de l’arrêté n° 2001-254 du Bureau du Sénat en date du 20 décembre 2001).
Le premier prix, d’un montant de 9 000 €, dont 6 000 € sont affectés à la publication de la thèse dans la collection « Bibliothèque parlementaire et constitutionnelle » aux éditions Dalloz, est attribué par un jury composé de 22 membres (4 sénateurs, dont M. le Président du Sénat, Président du jury,
12 professeurs des universités spécialisés en droit constitutionnel, science politique, droit des collectivités locales, finances publiques et histoire, et 6 fonctionnaires du Sénat). Le prix de thèse fait l’objet d’une remise solennelle à la Présidence du Sénat. Tous les deux ans (les années impaires) est également décerné le Prix de thèse de la Fondation Descours Desacres sur les finances publiques ou locales. Ce prix est proposé par le jury du Prix de
thèse du Sénat, complété par un membre désigné par la Fondation. Le Prix de la Fondation, d’un montant de 6 000 €, est affecté à une publication dans la même collection et remis dans les mêmes conditions que le Prix de thèse du Sénat.
Prix de thèse 2012 – Conditions pour concourir
Seules sont admises à concourir les thèses soutenues entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2011 et n’ayant pas déjà fait l’objet d’un accord en vue de leur publication ; le jury devra impérativement être averti des éventuelles récompenses reçues par les candidats après le dépôt de leur thèse au Sénat. Seules sont recevables les thèses rédigées en langue française et dont le sujet porte sur le bicamérisme, les collectivités territoriales et la vie politique et parlementaire.
Les candidats devront faire parvenir leur thèse sous forme électronique (fichier PDF par courriel, ou le cas échéant CD ou DVD) pour impression par le Sénat. Le dossier devra aussi comporter le rapport du jury de thèse et une lettre de motivation ainsi qu’un résumé en deux pages maximum, accessible à des non spécialistes du sujet traité, le tout devant être expédié à l’adresse indiquée ci-dessous avant le 31 janvier 2012.
Contact et adresse d’envoi :
Sénat, Direction de la Bibliothèque et des Archives, secrétariat du Prix de thèse, 15 rue de Vaugirard, 75291 Paris cedex 06
Mail : prixdethese@senat.fr.
Appel à communications : « « Art, presse et littérature face aux régimes autoritaires »
L’IHEAL-CREDA lance un appel à communications sur : « Art, presse et littérature face aux régimes autoritaires » pou r une Journée d’Etude de l’Ecole Doctorale « Europe latine – Amérique latine » (ED 122), prévue pour le jeudi 29 mars 2012
– Date limite pour envoyer les propositions : dimanche 15 janvier 2012
Journée d’étude « Mauvais sujets dans les Amériques » et dernière séance de SCRIPT
Appels à communications : « Penser la culture dans le Venezuela contemporain »
Cher(e)s collègues,
Vous trouverez ci-joint un appel à communication pour la journée d’études 2012 du Groupe d’Études Interdisciplinaire sur le Venezuela (GEIVEN).
En espérant que cette annonce aura retenu votre attention.
L’équipe organisatrice de la journée d’études 2012 du GEIVEN
Mila Ivanovic, Paris 8 – LABTOP
Adeline Joffres, Paris 3 – CREDA
Natacha Vaisset, Rennes 2 – LIRA-ERIMIT
Colloque sur : »L’Europe centrale est-elle encore un objet politique ? »
Le CERI vous invite au colloque sur le thème : « L’Europe centrale est-elle encore un objet politique ? »
Date : 13 janvier 2012
Heures : 14h00 – 18h30
Lieu : Salle de conférence, 56 rue Jacob 75006 Paris
Tél.:+33(0)1 58 71 70 00
Fax:+33(0)1 58 71 70 90
– Attention : inscription obligatoire
Programme :
14h00-14h15 : Allocutions d’ouverture par Petr Drulak (IIR) et Christian Lequesne (CERI-Sciences Po)
14h15-15h30 : Session 1
L’Europe centrale existe-t-elle encore ?, Jacques Rupnik (CERI-Sciences Po)
The politics of Central European Identity: from Anti-Soviet Myth to a Defense of Euro-Atlantic Civilization, Pavel Barsa (IIR)
Central Europe and the Other Margins of the European West, Petr Drulak (IIR)
Présidence : Catherine Perron (CERI-Sciences Po)
15h30-17h15 : Session 2
La Hongrie dans l’Union européenne : incertitudes croisées et séduction des limites, Antonela Capelle-Pogacean (CERI-Sciences Po)
Central Europe and the Current Financial Crisis, Jan Ruzicka (Aberystwyth University)
Accepter l’élargissement de l’UE à l’Est : une difficulté française qui ne passe pas ?, Christian Lequesne (CERI-Sciences Po)
Présidence : Catherine Perron (CERI-Sciences Po)
17h15-18h30 : Panel et débat
Y-a-t-il encore une spécificité des pays de Visegrad au sein de l’Union européenne ?
En présence des ambassadeurs en France des pays du Groupe de Visegrad : Lazlo Trocsanyi (Hongrie), Tomasz Orlowski (Pologne), Marie Chatardova (République tchèque), Marek Estok (Slovaquie)
Présidence : Jacques Rupnik (CERI-Sciences Po) et Petr Drulak (IIS)
En collaboration avec l’association des étudiants de Sciences Po originaires des pays de Visegrad, et en partenariat avec EurActiv.fr
http://www.nouvelle-europe.eu/blog/13-janvier-2012-conference-l-europe-centrale-est-elle-encore-un-objet-politique-au-ceri
Bonne année 2012 !
Toute l’équipe du GEMDEV vous adresse ses meilleurs voeux pour cette année 2012 !
Pays Dogon, Mali. Femmes pilant le mil – février 2010. Photographie Catherine Choquet
Info spéciale !
Madame, Monsieur, Chers amis,
Vous êtes destinataires des Infos GEMDEV, et nous sommes heureux de vous faire connaître leur nouvelle présentation
Nous en profitons pour vous rappeler la tenue à l’UNESCO du Colloque sur « La mesure du développement. Comment Science et politique se conjuguent » qui se déroulera du 1er au 3 février prochain.
Ce colloque est organisé par le GEMDEV en partenariat avec le programme MOST de l’UNESCO et sous le haut patronage de Mme Irina BOKOVA, Directrice générale de l’UNESCO.
Vous trouverez sur notre site des informations détaillées sur les 3 sessions plénières qui se tiendront et quelques informations sur les communications qui seront présentées dans les 25 ateliers prévus.
Si vous êtes intéressé/e, inscrivez vous. L’inscription est obligatoire afin de nous permettre d’une part de préparer la clé USB qui sera mise à disposition de tous les participants inscrits, mais également parce que nous devons fournir à l’UNESCO la liste des participants afin de leur faciliter l’accès aux locaux..
Vous trouverez sur notre site le bulletin d’inscription à compléter et à renvoyer au GEMDEV avant le 10 janvier 2012.
Nous espérons vous retrouver à cette date !
Pour en savoir plus : colloque.gemdev@univ-paris1.fr
Dernière publication réalisée par le GEMDEV
Patrimoine et développement. Etudes pluridisciplinaires sous la direction de Michel Vernières, Paris, Karthala, Novembre 2011
Pour en savoir plus www.gemdev.org
N’oubliez pas que vous pouvez nous faire parvenir des informations à diffuser sur vos séminaires, publications et autres actualités de recherche.
Si vous ne souhaitez pas continuer à recevoir ces Infos GEMDEV envoyées deux fois par mois de septembre à fin juin, merci de nous le signaler en envoyant un message à gemdev@univ-paris1.fr
La crise globale et l’Afrique : quels changements ?
Actes du colloque de la Fondation Gabriel Péri
Septembre 2011, 387p
La crise internationale constitue un élément nouveau qui impacte le continent africain et ses relations au monde de manière spécifique. Ses conséquences économiques, sociales, politiques et environnementales sont réelles et méritent une analyse approfondie.
Affrontant déjà les crises politiques et le mal-développement, l’Afrique a vécu la crise avant les pays du Nord dans sa dimension alimentaire dès 2007. Des mouvements mêlant contestation sociale et politique ont alors vu le jour dans de nombreux pays. La crise énergétique, la vie chère, les exigences démocratiques et de justice sociale ont continué de mobiliser les populations.
La crise internationale dans ses dimensions africaines pourrait ainsi constituer une opportunité historique pour l’Afrique de rompre avec les logiques néolibérales et de domination antérieures.
Le moment apparaît donc décisif : la crise sonne-t-elle le glas du néolibéralisme en Afrique ? Quelles luttes, quels changements et quelles alternatives sont à l’œuvre sur le continent ? Quelles solidarités internationales cela suppose-il ?
Telles sont les questions qui ont été débattues lors du troisième colloque international de Dakar les 18 et 19 mai 2010.
Cultures et Inégalités, enquêtes sur les dimensions culturelles des rapports sociaux
Maxime Quijoux, Flaviene Lanna, Raul Matta, Julien Rebotier et Gildas de Séchelles (dir.)
L’Harmattan, octobre 2011, 204 pages
Depuis une dizaine d’années, une partie croissante des sciences sociales s’interroge sur la réapparition de « phénomènes », de « structures » ou de « logiques » de classes en France et dans le monde. Concentration des revenus, essor substantiel de la précarité, du chômage et de la pauvreté, apparition de nouveaux acteurs politiques, récurrence de violences sociales, etc. C’est dans cette reconstruction intellectuelle des inégalités qu’est né en 2007 le GECCI, Groupe d’Études Comparées Cultures et Inégalités. Depuis trois ans, il a pour vocation d’interroger la dimension culturelle des rapports de classe, de sexe et de « race » : les inégalités, actuelles et anciennes, produisentelles des spécificités culturelles ? Comment se construisent-elles et se manifestent-elles ? Quels sont les enjeux politiques que portent les cultures issues des divisions sociales ?
Le 3 novembre 2009, à Paris, le GECCI organisait une journée d’étude interdisciplinaire réunissant une dizaine de chercheurs venus apporter un éclairage nouveau sur ces questions à partir de travaux d’enquêtes réalisés principalement en Amérique latine, mais aussi en France et aux États-Unis. Cet ouvrage présente leurs contributions, réécrites pour l’occasion. Le GECCI, Groupe d’Études Comparées Cultures et Inégalités, réunit des doctorants et des chercheurs de l’IHEAL-CREDA, de l’EHESS-IRIS et de l’université de Pau. Il organise séminaires, journées d’étude et publications sur les rapports entre les cultures et les inégalités.
La subsistance de l’homme. La place de l’économie dans l’histoire et la société
Karl Polanyi (Traduit de l’anglais par Bernard Chavance)
Flammarion, 2011, XXXVIII+422 p.
Penseur majeur de l’économie de marché et historien du libéralisme, Karl Polanyi reste l’un des rares théoriciens capables de nous aider à comprendre la nature du libéralisme en économie et à reconnaître les limites actuelles de nos démocraties.
La Subsistance de l’homme – ouvrage inachevé paru aux États-Unis en 1977, et enfin disponible en français – prolonge et complète son œuvre magistrale, La Grande Transformation. Polanyi y formulait une critique de l’utopie libérale du XIXe siècle à l’origine du mouvement social d’autoprotection, de l’État providence », aujourd’hui encore fortement menacé. En prenant le parti d’analyser la subsistance de l’homme sur une très longue période historique, Polanyi offre ici une interprétation originale de la nature et des racines de l’économisme contemporain.
L’économie des sociétés primitives, de la vieille Babylone, de l’Égypte ancienne et du royaume du Dahomey au XVIIIe siècle permet de repenser l’universalité et la spécificité des relations sociales et des modes d' »encastrement » de l’économie au sein de la société. Dans la Grèce antique, le commerce extérieur, les usages de la monnaie et l’émergence de marchés à l’échelle locale ou méditerranéenne sont autant d’exemples où l’échange était subordonné à la réciprocité et à la redistribution et où l’économie était étroitement liée au politique.
Derrière ce travail de recherche, exigeant et exceptionnel, se déploie l’une des grandes pensées humanistes du XXe siècle, aujourd’hui indispensable pour desserrer l’emprise que la logique libérale exerce sur notre représentation de l’économie et du monde.