Mise en ligne Bilan prospectif de la recherche et de la formation en coopération urbaine en France
Réalisé par le Groupement pour l’Étude de la Mondialisation et du Développement (GEMDEV), de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et de l’École Spéciale d’Architecture (ESA) pour le ministère des Affaires étrangères (MAE).
Téléchargeable sur le site du Gemdev ici : http://www.gemdev.org/evaluations.htm
Journée d’études de l’axe « villes et métropoles: enjeux sociaux et environnementaux » (24 septembre, Paris)
L’axe « villes et métropoles : les enjeux sociaux et environnementaux » du CREDA organise deux journées d’études au cours du premier semestre de l’année universitaire 2014-2015.
La première journée(14H-18H) qui se déroulera le mercredi 24 septembre 2014 dans les locaux de l’IdA poursuivra la réflexion sur l’usage méthodologique et conceptuel de la démarche comparative dans les sciences sociales et sur la thématique de l’articulation entre enjeux sociaux et environnementaux.
La première partie de la séance commencera par l’intervention de Jérôme Pelenc(post-doctorat au Centre d’Etudes du Développement Durable de l’Université Libre de Bruxelles après avoir fait une thèse au CREDA) : « Mise en perspective comparative de deux réserves de biosphère périurbaines en France et au Chili ».
La deuxième partie de la séance réunit trois chercheurs Claire Tollis (post-doctorante au laboratoire Edytem à Chambéry), Laurence Créton-Cazanave (post-doctorante, Labex Futurs Urbains, LATTS) et Benoît Aublet (Ater en géographie, Université de Grenoble) autour du thème suivant: « Lire les territoires avec Bruno Latour : la nécessaire fusion des enjeux sociaux et environnementaux. »
Post-doctorat dans le cadre du programme de recherche « Repenser le droit à la ville depuis les villes du Sud – regards croisés Afrique subsaharienne / Amérique latine »
http://calenda.org/292986
Offre de contrat post-doctoral dans le cadre du programme de recherche « Repenser le droit à la ville depuis les villes du Sud – regards croisés Afrique subsaharienne / Amérique latine (DALVAA) » de l’UMR CESSMA (UMR 245/ Paris Diderot), financé par la ville de Paris (janvier 2014-janvier 2018). Ce programme de recherche s’inscrit dans la lignée de travaux récents sur la justice spatiale en études urbaines. Il vise à renouveler les débats actuels, très prolifiques, sur le droit à la ville (DALV) en reconsidérant cette notion à partir du Sud et des villes postcoloniales.
Appel à contributions « Enjeux environnementaux« – Revue Émulations
Veuillez trouver ci-joint l’appel à contributions pour le numéro thématique de la revue Émulations: « Enjeux environnementaux: Politiques et acteurs sociaux dans une perspective transnationale ».
Les propositions d’articles sont attendues pour 15 octobre 2014.
Appel à contributions_Emulations
Avis de soutenance de Nelly Le Naour (D)écrire La Havane : les représentations de la ville dans la littérature cubaine de fiction (XIXe-XXIe siècles) ».(6 septembre, Cergy Pontoise)
MEXICO – Convocatoria : Concurso de Tesis de investigación sobre Centros Históricos
La newsletter du CERI – Juillet 2014
http://www.sciencespo.fr/ceri/fr/newsletter-inscription
Aux sources du conflit sunnites/chiites |
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Par Laurence Louër, chargée de recherche au CERI Le projet de remodelage du Moyen-Orient formulé par l’administration de Georges W. Bush au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 a réactivé le conflit, latent depuis la fin des années 1980, entre les deux principaux courants de l’islam que sont le sunnisme et le chiisme. En favorisant l’arrivée au pouvoir à Bagdad des mouvements islamistes chiites, le renversement du régime de Saddam Hussein en 2003 a suscité l’inquiétude des dirigeants arabes, une inquiétude résumée par le roi Abdallah de Jordanie qui évoquait à la veille des élections législatives irakiennes de 2005 le danger que pouvait constituer la formation d’un « croissant chiite » pour la stabilité du Moyen-Orient. La montée en puissance des chiites constitue un problème différent selon les acteurs concernés. La dimension religieuse est centrale pour les mouvements islamistes sunnites, notamment ceux issus de la mouvance salafiste dont la haine du chiisme plonge aux racines mêmes de la division entre les deux courants qui, en réalité, représentent deux utopies du pouvoir en islam. Pour les sunnites, la direction de la communauté des musulmans initialement exercée par Mahomet doit se transmettre à ses successeurs par un processus de consultation. Dans la lignée des réformistes musulmans des dix-neuvième et du vingtième siècles, les islamistes sunnites considèrent que seuls les quatre premiers califes ont été désignés conformément à ce principe. Après ces quatre successeurs « bien guidés », le califat s’est mué en un pouvoir dynastique illégitime avant de disparaître définitivement avec la chute de l’Empire ottoman. L’objectif des islamistes sunnites est donc de restaurer un califat authentique ou, du moins, une forme de pouvoir musulman inspiré des premiers temps de l’islam. Pour les chiites au contraire, Mahomet a explicitement désigné ses successeurs au sein de la lignée d’Ali et Fatima. Fatima était la fille du Prophète ; Ali, son cousin et très proche compagnon, l’un des premiers convertis à l’islam. Les chiites se présentent ainsi comme les défenseurs des ahl al-bayt (gens de la maison) du Prophète. Contrairement aux sunnites, ils pensent que les successeurs de Mahomet ne sont pas de simples dirigeants politiques guidés par l’islam mais aussi des autorités religieuses ayant accès au sens caché du message divin. A leurs yeux, les trois premiers califes ont usurpé le pouvoir et falsifié le Coran afin d’y effacer toute référence au droit à gouverner de la lignée d’Ali et Fatima. Seul le quatrième calife, Ali, est légitime. Ces querelles autour du pouvoir légitime en islam intéressent peu les dirigeants politiques actuellement au pouvoir qui redoutent surtout le renversement du statu quo. D’une part, ils craignent que la volonté de revanche des chiites, communauté politiquement et culturellement subalterne dans de nombreux pays du Moyen-Orient, ne donne lieu à de violents règlements de compte et à une marginalisation des communautés sunnites. D’autre part, parce que le chiisme est à leurs yeux un attribut consubstantiel au pouvoir d’Etat iranien, ils redoutent que le renforcement des chiites ne favorise les intérêts de Téhéran. De fait, depuis que la dynastie safavide l’a établi comme religion d’Etat en 1501, le chiisme a été utilisé par l’Iran non seulement comme une idéologie de construction de l’Etat mais aussi comme un instrument d’influence à l’extérieur de ses frontières. Y compris sous le règne du très laïc Mohammed Reza Pahlavi déposé par la révolution de 1979, l’Etat iranien a soutenu financièrement les institutions religieuses chiites à travers le monde, notamment en Irak. La République islamique a par la suite activement sponsorisé les mouvements islamistes chiites étrangers dans le cadre de sa politique d’exportation de la révolution. Son plus grand succès en la matière reste le Hezbollah libanais, grâce auquel l’Iran s’est invité dans le conflit israélo-arabe et, plus généralement, dispose d’un relais bien au-delà du Liban et des communautés chiites. Sans être erronée, cette perception ignore les recompositions dont le chiisme a fait l’objet depuis la fin des années 1980. Si l’Iran continue de disposer d’une grande influence au sein du monde chiite, son modèle politique d’Etat dirigé par le clergé est contesté par les grandes autorités religieuses mais aussi par certains mouvements islamistes chiites. Sa politique étrangère suscite également la controverse, nombre de chiites estimant qu’elle porte parfois tort à leur intégration au sein des pays dont ils sont citoyens. La défense de leurs droits en tant que communauté distincte mais partie intégrante de la nation constitue la ligne politique majoritaire des élites politiques et religieuses chiites, une ligne que la réintégration de l’Iran dans le concert des nations ne pourra que conforter. C’est sur ce plan que des avancées significatives dans l’apaisement des tensions confessionnelles pourraient être obtenues à l’issue des négociations actuelles ou à venir entre l’Iran, ses voisins et la communauté internationale. |
Appel à projets générique 2015 ANR
Appel à projets générique 2015 de l’Agence Nationale de la Recherche
Date limite de candidature : 16 octobre 2014
Appel rédacteur en chef IdeAs
Les membres du Conseil scientifique de l’IdA ont décidé de lancer un appel à candidatures pour la fonction de rédacteur en chef de la revue en ligne
IdeAs.
Vous trouverez en pièce jointe et en ligne sur notre site internet cet appel : http://www.institutdesameriques.fr/page.jsp?id=87&mois=6&annee=2014&id_actu=524
Appel redac chef IdeAs
Stage intensif de Langue et Ecriture Mayaqui
Veuillez trouver ci-joint la brochure du stage intensif de Langue et Ecriture Mayaqui aura lieu du 29 septembre au 4 octobre 2014 organisé par l’INALCO, avec le soutien de l’Institut des Amériques et du musée du quai Branly
Brochure stage Maya 2014 2015
La semaine Maya de l’INALCO s’adresse à toute personne ayant un intérêt pour les Mayas des époques préhispaniques à nos jours,
désireuse d’acquérir des connaissances sur leurs langues et cultures. Elle propose aux étudiants de s’initier :
– à une langue maya, parmi celles encore les plus parlées aujourd’hui, le tseltal, par des cours donnés par Javier Francisco Sánchez Gómez, locuteur natif et linguiste maya tseltal et Marie Chosson, maître de conférence à l’INALCO.
– au déchiffrement de l’écriture maya préhispanique, par des cours donnés par Cédric Becquey, spécialiste en épigraphie et en linguistique diachronique des langues mayas.
L’inscription à ce stage donne droit : à l’ensemble des enseignements du stage, à une visite guidée gratuite de l’exposition Les Mayas, un temps sans fin qui ouvrira le 7 octobre 2014, à l’inscription prioritaire pour assister au colloque international Mesures et textures du temps chez les Mayas : le dit, l’écrit, le vécu ( 8, 9, 10 octobre, Musée du Quai Branly).
Ce stage s’intègre au cursus de Langues et Cultures Mayas de l’Inalco (Diplôme d’Etablissement en 2 ans), qui s’étend sur toute l’année. Les
participants sont invités à poursuivre le cursus (dont les heures du stage sont décomptées) mais ils peuvent ne suivre qu’une partie ou
l’intégralité du stage initial.
Ces enseignements sont en étroite relation avec la recherche mayaniste qui se fait au sein du Groupe d’Enseignement et de Recherche Maya (GERM) à la Maison de l’archéologie et de l’ethnologie (MAE) à l’Université Paris Ouest Nanterre, groupe auquel collaborent les enseignants.
Pour plus de renseignements sur les modalités d’inscription contactez
: Marie Chosson : marie.chosson@inalco.fr