juin 12, 2014

Call for papers – REA

Call for Papers
Local Cultural Responses to the Economic Challenges of Climate Change: Anthropological Investigations (provisional title)
(Research in Economic Anthropology, Volume 35)

Research in Economic Anthropology (REA) is a peer-reviewed book series focusing on the anthropological investigation of economy and culture/society, including both contemporary socio-cultural (“ethnographic”) and archaeological approaches. It was first published in 1978 by JAI Press and edited by George Dalton. The next editor was Barry Isaac, who managed the series for nearly 20 years. Elsevier later acquired REA, and the editorial team of Norbert Dannhaeuser and Cynthia Werner kept it on track during this transition. Since 2005 the series has been edited by Donald Wood, and it is currently owned by Emerald Group Publishing, Ltd.

Anthropological papers with an economic focus that deal with local cultural contributions and adaptations to climate change are now being sought for Volume 35 of REA, scheduled for publication in 2015. Although a broad range of articles and essays can be accepted for consideration, preference will be granted to manuscripts that draw on original ethnographic research (i.e., empirical case studies).

❉ Deadline: Sept. 1, 2014 ❉
It is becoming increasingly difficult to deny that human activity is a factor in global climate change. This special volume of REA does not seek to confirm this so much as it attempts to better understand the ways in which people around the world have adapted (or failed to adapt) culturally to changing economic conditions caused by climate change. It will focus on specific situations in particular locations, showcasing (and confirming) the strength and value of intensive ethnographic—or archaeological—investigation. Questions it will attempt to answer include (but are not limited to): 1) How has climate change affected production, distribution, or consumption at the local level? 2) Are environmental conservation and economic development mutually exclusive? 3) What roles can public and private institutions play in successful adaptation? 4) What kinds of parallels can be drawn between current social situations and those in the past with regards to climate change?

In principle, submissions should be under 10,000 words and sent electronically as MS Word files. Initial submissions should be double-spaced, and all images/figures (with captions) need to be included in the document. A structured abstract of 100-150 words is also needed, and all works cited should be included in a references section at the end. Self-identification should be avoided if possible.

Please submit manuscripts to:
Donald C. Wood
wood@med.akita-u.ac.jp
Associate Professor, Akita University Graduate School of Medicine
1-1-1 Hondo, Akita City, 010-8543 Japan

juin 12, 2014

Journées d’études : “Islam, ‘esclaves’ (ou ‘castés’) et catégories de race en Afrique de l’ouest musulmane” — (5 & 6 juin, Paris)

Laboratoire d’Anthropologie Sociale,
Collège de France,
52 rue du Cardinal Lemoine,
75005 Paris
Programme

Les intervenants du premier panel mettront en tension deux modalités de « l’argument de race», l’appartenance à l’islam ou son exclusion articulées à propos des « esclaves » ou des « castés » (artisans, griots…). La première modalité prégnante dans la boucle du Niger, privilégia l’ancestralité
arabe ou islamique. A l’opposé, les esclaves sont marqués jusqu’à maintenant par la « macule de l’infidélité » (stain of infedility) car, selon le droit religieux (fiqh), c’est elle et non la couleur de peau qui est la justification de la mise en esclavage lors d’un jihâd. Et ce, même après conversion comme le démontre Bruce Hall dans A History of Race in Muslim West Africa, 1600-1960 (2011).
Une seconde modalité plus inclusive mit en avant la conversion et l’apprentissage du savoir coranique et islamique (‘ilm) ou de la connaissance mystique. Celle-ci prévalut dans l’ensemble Mauritano- Sénégambien à partir de la fin du XVIIe siècle comme le montre Rudolph Ware dans The Walking Qur’an (2014). L’islam émancipa les esclaves une première fois à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècles lorsque les fondateurs des imamats Fulbe/Fulani et le califat de Sokoto (Nigeria) luttèrent contre la mise en esclavage des musulmans. Cette période coïncidant avec les premières abolitions de la traite atlantique, on prendra la mesure des malentendus entre l’abolitionnisme occidental et celui d’Afrique de l’Ouest restreint aux musulmans. Le second moment d’émancipation de la fin du XIXe et du début du XXe siècles fut impulsé par les ordres soufis post-jihâd (Muridiyya) précédant souvent les abolitions « légales » de 1904/1905.
II. La seconde matinée s’interrogera sur les autres fondements de la résilience contemporaine des catégories de « descendants d’esclaves » ou de « castés ». Ces catégories qu’on ne peut plus confondre avec des groupes discrets, sont prises dans des relations transversales aux autres champs
du social : parenté à plaisanterie, relations de pouvoir ou types d’extranéité. Cet ensemble est néanmoins fragmenté par des distinctions purs/impurs, des références à des substances corporelles véhiculant des valeurs morales et esthétiques, couleurs de peau ou humeurs vitales (sang, lait…). Quelles sont les réponses des individus ou des groupes face à l’invocation de ces « humeurs morales » ? Stratégies de mobilisation, inversion du stigmate, quête de la reconnaissance islamique…? Nous croiserons également les questions de race, de catégories sociales et de genre selon la perspective de l’intersectionalité. Il existe des différences marquantes selon qu’on est un homme ou une femme esclave, surtout du point de vue du mariage, de l’héritage, et de la filiation, et bien évidemment des activités serviles.
III. Depuis la fin des années 2000 et avant les fracas du Nord Mali, plusieurs mouvements sociaux ou anti-slavery movements (ASMs) abordés lors de la troisième matinée, remettent en cause « l’esclavage » à partir de l’islam même. Ce faisant, ces mobilisations récusent une historiographie
issue de la traite atlantique qui envisageait le racisme de couleur comme une justification de l’esclavage, l’islam étant réduit à une « idéologie ». Trois mouvements plus récents soit reformulent l’agenda abolitionniste, soit se situent en dehors de celui-ci. La première stratégie est illustrée par
l’IRA en Mauritanie, regroupant de nombreux harâtîn affranchis et descendants d’esclaves. Son dirigeant mit en cause publiquement en 2012 des énoncés du fiqh malékite. En revanche, chez les Haalpulaaren du Sénégal et de Mauritanie, les subalternes d’Enndam Bilaali, s’emparent du nom
d’esclave et inversent les stigmates de leur infériorité sociale et de leur « ignorance » de l’islam. Le troisième espace, celui des Touaregs de la boucle du Niger au Mali, voit l’émergence d’associations Bellah : TEMEDT, MBJEN…
IV. Lors de la quatrième matinée consacrée au festival de vidéo de recherche sur les traites, les esclavages et leurs héritages du CIRESC, seront montrées les images des traces de l’émancipation des esclaves au Mali au début du XXe siècle comme les luttes actuelles pour la reconnaissance
islamique.

juin 12, 2014

OFFRE D’EMPLOI – Doctorant en anthropologie

Doctorant/e Culture et Energie en Afrique Urbaine (Kinshasa)

Le centre de recherche IARA (Faculté de Sciences Sociales) – Universite de Leuven (BE) mène des recherches empiriques et théoriques sur l’urbanisation en Afrique Sub-Saharienne. Pour le nouveau volet analytique, technologie & société, nous invitons des applications des chercheurs qui veulent faire des recherches doctorales sur la culture d’énergie à Kinshasa.
http://icts.kuleuven.be/apps/jobsite/vacatures/52954436

Doctoral Researcher Energy Cultures in Urban Africa (Kinshasa)

The research unit IARA (Faculty Social Sciences) – University of Leuven (BE) carries out empirical and theoretical research on urbanization in
Sub-Saharan Africa. For the new analytical strand on technology & society, we are inviting applications from scholars to carry out doctoral research on energy cultures in Kinshasa.
http://icts.kuleuven.be/apps/jobsite/vacatures/52954434

juin 12, 2014

Sortie DVD Les Diambourou: Esclavage et émancipation à Kayes – Mali

L’esclavage fut officiellement aboli au Soudan français (Mali actuel) par l’administration coloniale française en 1905, mais l’émancipation réelle des
anciens esclaves se révéla en réalité un processus beaucoup plus long, qui continuera d’être d’actualité bien au-delà de l’indépendance du pays en
1960.
Ce documentaire collecte les mémoires de l’esclavage à Kayes au Mali. Il relate l’histoire de ceux qui résistèrent à l’esclavage par la fuite et la
fondation de nouvelles communautés libres et indépendantes dans la première moitié du vingtième siècle : les Diambourou.

C’est une archive audio-visuelle unique de l’histoire de l’émancipation des esclaves au Mali, qui rend compte des traumatismes vécus par ces
communautés.
Documentaire de 23 minutes en français, bambara, soninké et malinké, sous-titré en français et en anglais.

Le DVD est en vente au prix de 15 euros, inclus frais de port. Il est auto-produit à des fins non-commerciales. Le résultat des ventes servira à
organiser des projections et débats publics au Mali, dans les villages où le film a été tourné, à Kayes et à Bamako sur le thème « Esclavage africain:
Mémoires et héritages ».
Pour toute commande, envoyez simplement un email à mr28@soas.ac.uk , précisant le nombre de copies que vous souhaitez commander, de même que vos coordonnées.

juin 12, 2014

ELOHI – Appel à contribution : Peuples indigènes et éco-tourisme

Peuples indigènes et éco-tourisme[1][1]
CFP éco-tourisme Fr Ang et Esp

Dans son prochain numéro, Elohi aimerait explorer les conséquences que le développement relativement récent de l’éco-tourisme a pu avoir sur
différentes communautés dites indigènes. Ces dernières ont pu se saisir de cette activité pour à la fois remettre en valeur un territoire et développer
des revenus économiques bénéfiques. L’éco-tourisme a pu également être comme un prétexte avancé par les communautés locales pour justifier la protection d’un territoire contre une exploitation destructrice (minière ou autre). Dans d’autres cas, l’activité éco-touristique peut révéler des divergences de point de vue, notamment sur l’environnement à mettre en valeur, entre les communautés locales habitant les territoires présentant un intérêt touristique et les acteurs économiques venant de l’extérieur.

On pourra aussi se demander si ce qui se présente comme éco-tourisme relève vraiment d’une démarche durable ou pas. En d’autres termes, l’éco-tourisme peut-il être une manne pour les communautés indigènes locales, ou menace-t-il d’être une nouvelle forme de colonialisme ?

Ce 6° numéro d’Elohi est prévu en décembre 2014. Merci de bien vouloir envoyer vos d’articles pour le 31 août 2014 à  <mailto:elohi@u-bordeaux3.fr> elohi@u-bordeaux3.fr

[2][1] Assemblée Générale des Nations Unies, résolution du 21 décembre 2012 : « L’écotourisme ouvre de vastes perspectives en termes de préservation, de protection et d’utilisation durable de la biodiversité et des aires naturelles en encourageant les populations locales et autochtones des pays d’accueil tout comme les touristes à préserver et respecter le patrimoine naturel et culturel ».

juin 12, 2014

APPEL A COMMUNICATION : COLLOQUE « CLOS ET OUVERT »

Veuillez trouver ci-joint l’appel à communication pour le colloque « le clos et l’ouvert : Acteurs religieux et usages de la rue (Europe,
Afrique, Asie, Amériques) » organisé par le Réseau Interdisciplinaire Afrique Monde (RIAM) et le Centre d’Etude des religions (CER) de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal où il aura lieu les 29, 30 et 31 octobre 2014.
APPEL A COM COLLOQUE ST-LOUIS

juin 12, 2014

Nouveau site Internet de la Société d’ethnologie

Le site web de la société d’Ethnologie a été entièrement refondu et modernisé. Il propose aujourd’hui des informations pratiques détaillées
sur les activités de notre association (édition, bourse Eugène Fleischmann, conférences) et bien sûr l’intégralité de notre catalogue.

Pour en découvrir les détails, nous vous invitons à consulter : http://www.mae.u-paris10.fr/societe-ethnologie/

Michel Adam, Président de la Société d’ethnologie Sophie Laporte, Secrétaire d’édition — Société d’ethnologie 01 46 69 26 10 Lundi,
mercredi, jeudi 9h30-13h Mardi 9h30-13h00 et 14h00-17h30

juin 12, 2014

Appel à candidature pour bourse d’accueil au LASDEL

Veuillez trouver ci joint un appel pour une bourse d’accueil.
Appel candidatures bourse d’accueil au LASDEL

juin 10, 2014

CIKELA N°92 de mai 2014

Veuillez trouver ci-joint le bulletin mensuel CIKELA N°92 de mai 2014,
portant sur.

-	1er appel à proposition des sous-projets 2014 du Projet d’Accroissement
de la Productivité Agricole au Mali (PAPAM).
cikela_92_mai_2014

Le bulletin est disponible sur le site Internet de l’APCAM à :
http://www.apcam.org/cam/index.php?option=com_docman&Itemid=36
juin 10, 2014

Groupe de Réflexion sur le Brésil Contemporain – (11 juin, Paris)

Groupe de Réflexion sur le Brésil Contemporain* <http://crbc.ehess.fr/index.php?1712>
Mercredi 11 juin 2014 à 17h, en salle 1, 190 Avenue de France, Paris 13e
Double séance

*Regina ABREU
Professeure d’Anthropologie à l’Université  Fédérale de l’État de Rio de Janeiro (UNIRIO)
Le réaménagement de la ville de Rio de Janeiro et ses musées : de nouvelles dynamiques sociales dans le contexte urbain contemporain

En présence de Noilton Nunes, réalisateur, Imagine Filmes
L’Art de la Renaissance : une cine-bigraphie de Dilvio Tendler

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