Animateurs
L. Dalmas, V. Geronimi, J.M.Sourisseau, M. Vernières
Présentation
Ce groupe de travail s’est réuni jusqu’en 2015 environ tous les deux mois. Il a publié, l’ouvrage Patrimoine et développement (Paris, Karthala 2011), Méthodologies d’évaluation économique du patrimoine urbain : une approche par la soutenabilité (AFD, A savoir n°13, mai 2012 et « La valeur économique du patrimoine culturel » (numéro spécial, de la Revue techniques financières et développement, n°118, mars 2015).
Depuis 2015, il étudie, en partenariat avec le programme ACERT (Activités créatives et renouveau des territoires : le cas des territoires isolés) de la MSH Nord, le rôle des activités patrimoniales, culturelles et créatives dans le processus de développement des territoires insulaires, isolés ou en déclin.
Les travaux sur la question du patrimoine évoqués ci-dessus s’articulent donc désormais avec ceux conduits sur le développement des sociétés insulaires tout particulièrement illustrés par la publication de l’ouvrage La Nouvelle-Calédonie face à son destin. Quel bilan à la veille de la consultation sur la pleine souveraineté ? (IAC-Karthala-GEMDEV, Paris Novembre 2016). En effet, ces sociétés et plus largement les territoires isolés sont a priori défavorisés dans le contexte de mondialisation car, par définition, éloignés des grandes métropoles et des réseaux dominants d’échange. Mais la valorisation de leurs caractéristiques patrimoniales, particulièrement forte de ce fait même, peut leur permettre d’offrir des productions de biens et services spécifiques, et cela pas seulement dans le domaine touristique généralement mis en avant.
Outre des réunions régulières, ce groupe de travail organise ou participe à des séminaires publics tels ceux organisés en Nouvelle-Calédonie et au Sénat fin 2016 à l’occasion de la parution de l’ouvrage précité sur la Nouvelle–Calédonie ou la rencontre du 18/11/2016 à la MSH Nord consacrée aux « Cités en crise » réunissant des chercheurs et acteurs du Sud (Mali et Guinée) comme du Nord (Loos en GOHELLE, l’EPT Plaine commune Grand Paris) ou encore, le 19 septembre 2017, à l’UNESCO sur la question du potentiel des actions culturelles des petites économie insulaires en développement.